vendredi 3 novembre 2017

JE NE ME TAIRAI PAS (D-2017)




Je ne me tairai pas (Ich werde nicht schweigen) est un film allemand réalisé par Esther Gronenborn, sorti en 2017, basé sur des faits historiques. Vu sur Arte (08/09/2017) 

Résumé

Les faits se déroulent en 1948 dans le nord de l'Allemagne. Une jeune veuve de guerre, Margarete Oelkers (Nadja Uhl) vit difficilement de son travail de couturière avec ses deux fils à Oldenburg. Elle attend de toucher la pension de veuve de guerre à laquelle elle a droit. En butte aux tracasseries de l'administration, elle est prise d'une colère bien légitime lorsqu'elle est rembarrée une nouvelle fois alors qu'elle a rendez-vous. Le docteur Ahrens, l’ancien responsable de son époux mort au front, qu'elle considérait comme pouvant l'aider, la fait abusivement interner pendant un an dans un hôpital psychiatrique pour schizophrénie. A sa sortie, un an plus tard, après avoir subi des traitements inhumains (bains glacés, électrochocs...), Margarete décide de prouver qu’elle n’était pas malade. Elle découvre bientôt un effroyable secret concernant l'hôpital où elle a été internée et, par la même occasion, les raisons de son internement abusif : l’hôpital a servi de « camp d’extermination civil » pour plus de 1500 « malades » qui y ont subi les pires traitements et qui y ont été affamés jusqu’à ce que mort s’ensuive. Le mari de Margharete, qui connaissait ces faits, avait consigné les noms, dates et motifs de ces décès dans un carnet qu’elle possède. La faire passer pour folle était une manière pour le Dr. Ahrens, un notable respecté de la ville, de lui imposer silence.

Récompensée en 2001 par l’équivalent allemand du César du meilleur réalisateur pour "alaska.de", son premier long métrage, la cinéaste Esther Gronenborn s’est inspirée de faits réels pour raconter dans ce film l’histoire de sa grand-mère et aborder une lourde page du passé de l'Allemagne hitlérienne : la politique eugéniste mise en œuvre par les nazis et l’extermination massive des malades et des handicapés mentaux qu'ils décidèrent. Primée à de multiples reprises au cours de sa carrière, l'actrice Nadja Uhl ("La bande à Baader") interprète avec une conviction sans faille le rôle de cette veuve que rien ne pourra faire taire.

Ce film est basé sur des faits réels. Il dénonce un crime majeur mais méconnu des nazis, celui de l’extermination de 300.000 victimes prétendument malades mentales dans des conditions abjectes puisque les plus chanceuses étaient purement et simplement exécutées par injection létale alors que d’autres étaient affamées jusqu’à ce que mort s’ensuive, ce qui était le cas de « l’hôpital psychiatrique » de Wehnen à Oldenburg. Après la guerre, la justice allemande a condamné une minorité de responsables mais n’a aucunement inquiété la majorité de ceux-ci.  Certains, comme  que le professeur Werner Catel, un des principaux responsables de l’« euthanasie des enfants », s’est même vu confier en 1954 une chaire de professeur de pédiatrie à Kiel. En 1964, il continuait même à affirmer « qu'il naît chaque année presque 2000 enfants « idiots », qui en raison de leur maladie congénitale ou handicap devraient être tués ». En 1981, l'université de Kiel écrivait dans son annonce mortuaire que Catel « a[vait] contribué de nombreuses façons à la santé des enfants malades » !
Pour en savoir plus on peut se référer à l’article publié par Gerrit Hohendorf, L’extermination de malades et handicapés mentaux sous le régime national-socialiste , Violence de masse et Résistance - Réseau de recherche, [en ligne], publié le : 17 Novembre, 2016 - http://www.sciencespo.fr/mass-violence-war-massacre-resistance/fr/document/l-extermination-de-malades-et-handicapes-mentaux-sous-le-regime-national-socialiste, ISSN 1961-9898. 

Mon opinion sur ce film


Difficile de formuler une opinion sur ce film que l’on devrait presque classer comme un documentaire, même s’il s’agit d’une fiction. J’avais beau savoir que l’âme humaine pouvait atteindre des abîmes de noirceur, j'étais très en-dessous de la réalité. C’est pourquoi j’ai du mal à prendre du recul pour formuler une critique. Nous savons ce que les Nazis ont fait mais, dans le cas qui est décrit dans ce film, les responsables de ces horreurs n’étaient même pas des nazis, mais des médecins convaincus de bien faire ! Et la société allemande, sauf exception, ne les a même pas condamnés comme si, au fond, elle leur donnait raison ! Je suis sidéré. C'est pourquoi, il est indispensable de voir ce film.   

Dans le même esprit, vous pouvez voir : 



Scarlett JOHANSSON (Actrice américaine)


 © JCS (Wikipedia)

Scarlett Johansson est une actrice et chanteuse américaine.
Elle est révélée à l'âge de quatorze ans, grâce à son rôle dans L'Homme qui murmurait à l'oreille des chevaux (1998) puis enchaîne les succès critiques.

À partir de Match Point, elle devient la nouvelle « muse » du réalisateur Woody Allen, avec qui elle tourne deux autres films dans un rôle principal : Scoop et Vicky Cristina Barcelona. Éclectique, elle joue aussi dans les films à grand spectacle et gros budgets, tenant notamment à partir de 2010 le rôle de la Veuve noire / Natasha Romanoff dans plusieurs productions de Marvel Studios. En 2014, elle interprète Lucy dans le film du même nom de Luc Besson qui devient le plus gros succès du cinéma français dans le monde.

Biographie

Enfance et famille

Scarlett Johansson est née le 22 novembre 1984 à New York dans une famille modeste. Elle a un frère jumeau, Hunter. Son père, Karsten Johansson, est un architecte né au Danemark et son grand-père paternel, Ejner Johansson, était scénariste et réalisateur. Sa mère, Melanie Sloan, est une productrice issue d'une famille d'origine juive polonaise du Bronx. Les parents de Scarlett se sont rencontrés au Danemark alors que sa mère vivait encore chez la grand-mère maternelle de Scarlett, Dorothy, qui fut bibliothécaire et enseignante. En plus de son jumeau Hunter, acteur, Scarlett Johansson a une sœur plus âgée, Vanessa, également actrice, un frère plus âgé, Adrian, et un demi-frère, Christian, né du second mariage de son père. Une partie de sa famille, notamment le frère de son grand-père maternel, sont décédés dans le Ghetto de Varsovie.

Carrière cinématographique

Formation et débuts précoces (1994-2002)

Scarlett débute au théâtre à l'âge de huit ans aux côtés d' Ethan Hawke dans Sophistry. A l’âge de 9 ans, sa mère l'emmène passer des auditions. Elle décroche son premier rôle au cinéma en 1994 dans le film L'Irrésistible North de Rob Reiner. Elle enchaîne ensuite les rôles mais c’est le personnage de  Grace, dans L'Homme qui murmurait à l'oreille des chevaux, qui lui vaut d’être reconnue.
En 1999, elle tourne un drame de guerre, American Rhapsody et l'année suivante, elle tourne aux côtés de Billy Bob Thornton dans The Barber. Elle se fait aussi remarquer dans le film Ghost World, sorti en 2001, aux côtés de Thora Birch.

Révélation critique (2003-2005)

Elle s'impose en 2003 dans deux rôles successifs : tout d'abord face à Bill Murray dans Lost in Translation de Sofia Coppola, puis aux côtés de Colin Firth dans La Jeune Fille à la perle, méticuleuse reconstitution du monde de Vermeer. Elle se voit décerner le « Upstream Prize » à la Mostra de Venise pour le premier et est sélectionnée aux Golden Globe Awards comme meilleure actrice dans un film musical ou une comédie pour Lost in Translation et meilleure actrice dans un film dramatique pour La Jeune Fille à la perle. Elle remporte aussi aux BAFTA la même année le prix de meilleure actrice pour son rôle dans Lost in Translation.

En 2004, elle joue aux côtés de Topher Grace dans En bonne compagnie et face à John Travolta et Gabriel Macht dans le drame de mœurs Love Song ; ce rôle lui vaut une troisième nomination aux Golden Globes.

En juillet 2005, elle tient le premier rôle féminin dans un blockbuster d'action : The Island aux côtés d’Ewan McGregor. Elle tourne ensuite un film de Woody Allen, Match Point, aux côtés de Jonathan Rhys-Meyers. Leur collaboration s'étendra en effet sur trois films.

Confirmation (2006-2009)

Elle retrouve Woody Allen pour Scoop, une comédie policière sortie en juillet 2006, aux côtés de Hugh Jackman. La même année, elle apparaît dans Le Dahlia noir de Brian De Palma, avec Josh Hartnett, Aaron Eckhart et Hilary Swank. Scarlett Johansson explique qu'elle admire le travail de De Palma et voulait travailler dans ce film malgré le fait qu'elle pensait être « physiquement non indiquée » pour le rôle. Les critiques sont partagées, certains trouvant son travail bon et certains non. Elle joue également aux côtés de Hugh Jackman pour la seconde fois consécutive et de Christian Bale pour un thriller fantastique, Le Prestige, réalisé par un autre grand cinéaste, Christopher Nolan.

Elle tourne ensuite dans la chronique historique Deux sœurs pour un roi (The Other Boleyn Girl) de Justin Chadwick (qui sort en février 2008), où elle côtoie Natalie Portman et Eric Bana, pour y incarner le rôle de Mary Boleyn. En août 2007, elle tournait à Barcelone son troisième film avec Woody Allen, Vicky Cristina Barcelona où elle joue aux côtés de Penelope Cruz et de Javier Bardem.

Entre blockbusters et films indépendants (2010-)

En 2010, elle prête ses traits au personnage de la Veuve Noire dans le film d'action Iron Man 2, réalisé par Jon Favreau. Elle reprend ce rôle en 2012 dans Avengers, qui devient après sa sortie le troisième plus grand succès commercial de l'histoire du cinéma (et à ce jour le meilleur box-office pour Scarlett Johansson).

La fin de cette année est marquée par son rôle de Janet Leigh, dans le film biographique sur Alfred Hitchcock, Hitchcock. Elle y joue aux côtés de Jessica Biel, Helen Mirren et Anthony Hopkins (Alfred Hitchcock). Elle participe aussi à la gentille comédie dramatique famillale Nouveau Départ, réalisée par Cameron Crowe où elle interprète une jeune gardienne en chef d'un zoo à l'abandon, aux côtés de Matt Damon.

Elle revient sur le devant de la scène en 2013 avec des projets très différents. Le 16 novembre 2013, elle reçoit le prix de la meilleure actrice pour le film de Spike Jonze, Her où elle double un système d'exploitation perfectionné et tellement humain que son utilisateur (incarné par Joaquin Phoenix) en tombe amoureux.

Opinions politiques

Scarlett Johansson est politiquement engagée à gauche; membre du Parti démocrate, elle a milité pour l'élection de John Kerry lors de l'élection présidentielle de 2004. Elle dit avoir été déçue par le résultat de cette élection. Elle a aussi participé à la campagne anti-pauvreté menée par le chanteur Bono. Elle est apparue en tant que militante pour le démocrate Barack Obama pour l’élection présidentielle américaine de 2008 et apparaît dans le clip Yes We Can où sont réunis des partisans renommés de Barack Obama.

Cinéma

Films

  • 1994 : L'Irrésistible North de Rob Reiner : Laura Nelson
  • 1995 : Juste Cause d'Arne Glimcher : Kate Armstrong
  • 1996 : Manny & Lo de Lisa Krueger : Amanda
  • 1996 : La fille d'en face (If Lucy Fell) d'Eric Schaeffer : Emily
  • 1997 : Fall d'Eric Schaeffer : la petite fille
  • 1997 : Maman, je m'occupe des méchants ! de Raja Gosnell : Molly Pruitt
  • 1998 : L'Homme qui murmurait àl'oreille des chevaux de Robert Redford : Grace MacLean
  • 1999 : My Brother the Pig d'Erik Fleming : Kathy Caldwell
  • 2001 : The Barber de Joel Coen : Rachael Bundas
  • 2001 : Ghost World de Terry Zwigoff : Rebecca
  • 2001 : American Rhapsody d'Eva Gardos : Suzanne
  • 2002 : Arac Attack, les monstres à huit pattes d'Ellory Elkayem : Ashley Parker
  • 2003 : Lost in Translation de Sofia Coppola : Charlotte
  • 2003 : La Jeune Fille à la perle de Peter Webber : Griet
  • 2004 : Les Notes parfaites de Brian Robbins : Francesca Curtis
  • 2004 : Love Song de Shainee Gabel : Pursy Will
  • 2004 : La Séductrice de Mike Barker : Lady Windermere
  • 2004 : En bonne compagnie de Paul Weitz : Alex Foreman
  • 2005 : Match Point de Woody Allen : Nola Rice
  • 2005 : The Island de Michael Bay : Jordan Two-Delta / Sarah Jordan
  • 2006 : Scoop de Woody Allen : Sondra Pransky
  • 2006 : Le Dahlia noir de Brian De Palma : Kay Lake
  • 2006 : Le Prestige de Christopher Nolan : Olivia
  • 2007 : Le Journal d'une baby-sitter de Shari Springer Berman et Robert Pulcini : Annie « Nan » Braddock
  • 2008 : Deux sœurs pour un roi de Justin Chadwick : Mary Boleyn
  • 2008 : Vicky Cristina Barcelona de Woody Allen : Cristina
  • 2008 : The Spirit de Frank Miller : Silken Floss
  • 2009 : Ce que pensent les hommes de Ken Kwapis : Anna
  • 2010 : Iron Man 2 de Jon Favreau : Natasha Romanoff / la Veuve Noire
  • 2011 : Nouveau Départ de Cameron Crowe : Kelly Foster
  • 2012 : Avengers de Joss Whedon : Natasha Romanoff / la Veuve Noire
  • 2013 : Hitchcock de Sacha Gervasi : Janet Leigh
  • 2013 : Don Jon de Joseph Gordon-Levitt : Barbara Sugarman
  • 2013 : Under the Skin de Jonathan Glazer : Laura
  • 2013 : Her de Spike Jonze : Samantha (voix)
  • 2014 : #Chef  de Jon Favreau : Molly
  • 2014 : Captain America : Le Soldat de l'hiver d'Anthony et Joe Russo : Natasha Romanoff / la Veuve Noire
  • 2014 : Lucy de Luc Besson : Lucy
  • 2015 : Avengers : L'Ère d'Ultron de Joss Whedon : Natasha Romanoff / la Veuve Noire
  • 2016 : Ave, César ! (Hail, Caesar!) de Joel et Ethan Coen : DeeAnna Moran
  • 2016 : Captain America: Civil War d'Anthony et Joe Russo : Natasha Romanoff / la Veuve Noire
  • 2017 : Ghost in the Shell de Rupert Sanders : Motoko Kusanagi
  • 2017 : Pire Soirée de Lucia Aniello : Jess
  • 2018 : Avengers: Infinity War d'Anthony et Joe Russo : Natasha Romanoff / la Veuve Noire


jeudi 2 novembre 2017

LUCY de Luc BESSON (FR-2014)


Lucy est un film de science-fiction français écrit et réalisé par Luc Besson, sorti en 2014, avec comme acteurs principaux Scarlett Johansson et Morgan Freeman.

Résumé

Partant du postulat que l'être humain n'utilise que 10 % des capacités de son cerveau, le film décrit ce qui arriverait à une jeune étudiante de 25 ans, Lucy, dès lors qu'elle a par accident absorbé une drogue expérimentale qui décuple ses capacités cérébrales. Lucy fait référence au squelette d'australopithèque femme découvert en 1974 en Ethiopie dans laquelle on a voulu voir l'ancêtre de la race humaine. 

Lucy Miller (Scarlett Johansson) n'a rien d'une australopithèque. C'est une jeune femme de son temps vivant à Taipei (Taiwan). Prise dans un guet-apens, elle se trouve contrainte par la mafia coréenne, de faire la « mule » pour des trafiquants de drogue qui insèrent un paquet de poudre bleue dans son ventre, le CPH4, un produit de synthèse expérimental. Lors des coups de pieds au ventre qu’elle reçoit ensuite d’un de ses gardiens, le paquet se perce et la mystérieuse substance se répand dans son corps. Au lieu d'être tuée, l’absorption massive de cette drogue décuple ses facultés psychiques. Dès lors, Lucy acquiert un savoir et des pouvoirs illimités, contrôle les ondes, l'électricité, la matière, le temps, le sommeil, peut changer d'apparence et acquiert même des pouvoirs télékinétiques et télépathiques.

Ayant vu un reportage sur le professeur Samuel Norman (Morgan Freeman), spécialiste mondial du cerveau, venu à la Sorbonne pour exposer ses théories révolutionnaires sur les capacités du cerveau, elle prend contact avec lui.

Au fur et à mesure que le film se déroule, le pourcentage de progression des capacités cérébrales de Lucy s’affiche à l’écran.

Lucy, qui sait qu’elle n’a plus que quelques heures à vivre donne rendez-vous au professeur à la Sorbonne à Paris. S’engage alors une course poursuite entre elle et la mafia coréenne, menée par son chef sanguinaire, Monsieur Jang, qui a décidé de récupérer la drogue en ne reculant devant aucune violence ni aucune atrocité.

Trois autres « mules » ont été chargées de CPH4 à Taipei pour apporter la drogue en Europe. Lucy aide les forces de police à les retrouver toutes, et à l'issue d'un affrontement contre les mafieux coréens, elle récupère les trois paquets et se fait injecter la totalité du produit afin que son cerveau parvienne à 100 % de ses capacités. Elle se transforme alors en ordinateur humain afin de transmettre au professeur Norman tout le savoir qu’elle a acquis.

Mon opinion sur ce film

Fin 2014, Lucy est devenu le plus gros succès du cinéma français à l'étranger avec 53,5 millions d'entrées, devant Taken 2 (47,8 millions), Le Cinquième Élément (35,7 millions), également réalisé par Luc Besson et Intouchables(31,9 millions), avec 58,7 millions de billets vendus dans le monde dont 5,2 millions d'entrées en France.


A près d’un demi-siècle de distance, Luc Besson s’attaque à un sujet qui rappelle beaucoup 2001, l’odyssée de l’espace du génial Stanley Kubrick. Mais là où Kubrick avait instille de la poésie, Besson déploie toute la violence dont il est coutumier (Léon, Le cinquième élément…) et dont je suis loin d’être fan. Certes, la violence qu’il met dans son film – et qui est sans doute pour beaucoup dans le succès populaire qu’il a rencontré n’est-elle pas totalement gratuite mais, en ce qui me concerne, je m’en lasse très  vite. Pour moi, le plus intéressant dans ce film, ce sont les passages où le professeur Norman parle des capacités du cerveau, mais il est sûr que ce n’est pas ce qu’ont dû apprécier le plus les 53,5 millions de spectateurs qui sont allés voir le film. Par ailleurs, on retrouve tellement de lieux-communs, tellement d’invraisemblances, sans compter une fin en queue de poisson (vous me direz que c’est aussi le cas de 2001) qu’il en perd pour moi tout intérêt et me le fait classer dans la catégorie "navets à grand spectacle".  

Voyez plutôt :

mercredi 1 novembre 2017

ELLE S'APPELAIT SARAH film de G. Paquet-Brenner (FR - 2010)



Elle s'appelait Sarah est un film réalisé par Gilles Paquet-Brenner d'après le roman éponyme de Tatiana de Rosnay, sorti en salles en France le 13 octobre 2010. C'est l'adaptation du huitième roman de l’auteur, le premier qu'elle a écrit en anglais, dont la version originale (Sarah's Key) s'est vendue à des centaines de milliers d'exemplaires en édition de poche aux États-Unis. Les ventes totales dans le monde ont dépassé les deux millions d'exemplaires, a indiqué en décembre 2009 son éditeur français.

Résumé

Julia (Kristin Scott Thomas), une journaliste américaine vivant à Paris dans les années 2000, prépare un article lié à la rafle du Vél' d'Hiv' à Paris (juillet 1942) et recherche les traces de Sarah, une fillette juive de 10 ans déportée lors de cette rafle.

Alors qu'avec son mari et sa fille elle s’apprête à emménager dans un appartement du Marais, au 36 rue de Saintonge, Julia apprend que les grands-parents de son mari s'y sont installés fin juillet 1942, l'appartement ayant été confisqué, et recherche qui en étaient les précédents occupants.


Elle se rend au mémorial de la Shoah et apprend qu'une famille vivait là et que si les parents ont été assassinés à Auschwitz, leurs enfants Sarah et Michel ne sont pas mentionnés. Ses recherches vont la conduire sur la trace de Sarah, qui a été emmenée au camp de Beaune-la-Rolande. Elle apprend qu’elle a pu s'enfuir et a été recueillie par des gens de la région, les Dufaure. La quête de Julia l'emmènera à New York et à Florence en Toscane.

Ce qui n'était au départ que le sujet d'un article devient alors, pour Julia, un enjeu personnel, dévoilant un mystère familial.
Comment deux destins, à 60 ans de distance, vont-ils se mêler pour révéler un secret qui bouleversera à jamais la vie de Julia et de ses proches ?
La vérité issue du passé a parfois un prix dans le présent...

Mon opinion sur ce film

Je n’avais pas vu ce film lors de sa sortie bien que j’aime beaucoup Kristin Scott Thomas aux prises ici, au-delà d’une enquête journalistique, à un secret de famille qui débouche, comme tous les secrets de famille, sur un drame terrible. Le scénario est par moments un peu compliqué et pas toujours facile à suivre, même si on comprend où veut nous emmener le réalisateur et son propos de superposer deux destins à un demi-siècle de distance. Mais le film, porté par Kristin Scott Thomas, remarquable dans son jeu alternant entre l'obstination et la fragilité, est poignant de bout en bout. Un grand coup de chapeau aussi à Mélusine Mayance, qui joue la jeune Sarah, d’une justesse et d’une sincérité qui forcent le respect.   

LA PROMESSE DE L'AUBE avec Pierre NINEY (FR-2017)

 

 J'apprends qu'un film a été adapté par Eric Barbier du très beau roman de Romain Gary, La promesse de l'aube. Qui plus est le rôle principal a été confié à Pierre Niney. Il y avait déjà eu une 1ère adaptation de ce roman par Jules Dassin  en 1971. C'est un livre en partie autobiographique qui traite de l'enfance et de l'amour maternel.

J'attends impatiemment sa sortie.