samedi 2 mai 2015

DARK PLACES thriller de Gilles Paquet-Brenner (FR-USA 2015)

 

Dark Places est un film policier américano-français écrit et réalisé par Gilles Paquet-Brenner, sorti en 2015. Il s'agit de l'adaptation du roman homonyme de Gillian Flynn.

Synopsis

Libby Day (Charlize Theron) est une jeune femme qui a survécu au massacre de sa mère et de ses sœurs  dans les années 80. Elle est le seul témoin de la scène et affirma aux policiers que c'était son frère, Ben, alors âgé de 16 ans (Tye Sheridan, découvert dans Mud sur les rives du Mississippi), qui était le coupable de ces meurtres. 

Trente ans plus tard, un jeune homme du nom de Lyle Wirth (Nicholas Hoult) prend contact avec elle au nom de l’association qu’il dirige, « The Kill Club », dont les membres reprennent les affaires policières spectaculaires et refont l’enquête. Dans un premier temps, Libby, qui vit dans le déni et n’a jamais revu son frère, en prison depuis 20 ans, refuse de leur parler mais, comme elle a besoin d’argent, elle accepte de les rencontrer puis se prend au jeu et se met en quête des différents protagonistes de l’affaire. Grâce aux éléments glanés et à l’aide de Lyle, elle parviendra à découvrir ce qui s’est réellement passé « cette nuit-là ». Mais réveiller des démons est dangereux et, seule l’intervention de Lyle lui permettra d’échapper elle-même in extremis à la mort.

Mon opinion sur ce film

Bien que ne sois généralement pas un grand fan de thrillers ou de films policiers, je suis allé voir ce film à cause de la présence de CharlizeTheron, mais surtout de celle de Nicholas Hoult, déjà remarqué comme acteur-enfant dans Pour un garçon, puis dans la série britannique Skins. Comme son titre l’indique, 

Dark Places (qui signifie « Les endroits sombres »), est un thriller particulièrement noir qui nous emmène dans l’Amérique profonde, ravagée par la misère, l’alcool et la drogue. Ici, le jeu de Charlize Theron, trop souvent confinée aux rôles de victimes hystériques (L’associé du diable, Intrusion, etc.) est d’une sobriété qui confine au mutisme, voire à l’autisme (sa façon de refuser tout contact physique nous laisse même à penser qu’elle aurait pu être violée dans son enfance, ce qui n’est pas confirmé par le scénario). Personnellement, j’aurais aimé que Nicholas Hoult soit plus mis en avant car son rôle dans l'histoire est visiblement très important mais le scénario ne lui en a pas laissé l'occasion, ce que je regrette car j'ai pressenti, chez ce jeune acteur, dès que je l'ai découvert dans Skins, une personnalité intéressante qui aurait pu mieux s'exprimer dans ce rôle.

En conclusion, un honnête thriller, certes bien mené, mais auquel il manque malgré tout la patte d’un grand metteur en scène. Tous les critiques comparent ce film à Gone girl,  l’autre roman de Gillian Flynn, adapté au cinéma par David Fincher, et le donnent comme bien supérieur à celui-ci. Ne l’ayant pas vu, je ne peux juger et j’attends, pour le faire, d’avoir vu le film de Fincher, qui est par ailleurs le spécialiste incontesté des thrillers (Seven, Panic room, Zodiac…). J'avais beaucoup apprécié  The Social Network, qu'il avait réalisé.


Le réalisateur français Gilles Paquet-Brenner ne s’est pas, jusque-là, illustré par des films d’envergure, si ce n’est peut-être dans Elle s’appelait Sarah (2010), certes dans un style complètement différent. 

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