dimanche 31 mai 2015

Kathie McGRATH (Actrice irlandaise)




Kathie McGrath dans le rôle de Morgane (Série Merlin)

Katie McGrath, de son nom complet Katherine Elizabeth McGrath, née le 24 octobre 1983 à Ashford en Irlande, dans le Comté de Wicklow est une actrice irlandaise.

Biographie

Katie McGrath est diplômée en Histoire du Trinity College de Dublin.
Elle voulait au départ travailler dans le journalisme de mode et elle avait trouvé un emploi au magazine Image avant de devenir assistante costumière sur le plateau des Tudors. C'est là qu'un jour, on lui a conseillé d'essayer de jouer la comédie. Elle a alors envoyé des photographies aux agents irlandais des environs si bien qu'elle a obtenu un petit rôle dans Les Tudors (elle tient le rôle de Bess dans l'épisode 5 de la saison 2).

En 2008, elle décroche le rôle de Morgane dans la série Merlin.

En 2009, Katie McGrath obtient le rôle de la Princesse Margaret dans un docu-drame en 5 parties de Channel 4 intitulé The Queen qui relate la vie de la Reine d'Angleterre.

En 2013, elle obtient le rôle de Lucy Westenra dans la nouvelle série Dracula aux côtés de Jonathan Rhys Meyers.

En avril 2014, il est annoncé que Katie McGrath rejoindra le casting du nouvel opus de la saga Jurassic Park (Jurassic World), dont la sortie est prévue en juin 2015.

Filmographie

Cinéma
  • 2007 : Peeble : Tara (court-métrage)
  • 2011 : W.E. : Lady Thelma Furness
  • 2012 : Trid an Stoirm (film d'animation) : Alice/Banshee (voix)
  • 2014 : Leading Lady : Jodi Rutherford (rôle principal)
  • 2015 : Jurassic World de Colin Trevorrow

Télévision
  • 2007 : Damage (téléfilm) : Rachel
  • 2008 : Eden : Trisha
  • 2008 : Les Tudors : Bess
  • 2008 : Freakdog (téléfilm) : Harriet Chambers
  • 2008-2012 : Merlin (série télévisée) : Morgane (principal rôle féminin)
  • 2008 : The Roaring Twenties (mini-série ) : Vixen
  • 2009 : The Queen (série télévisée) : la princesse Margaret
  • 2011 : Il était une fois à Castlebury... (A Princess for Christmas) de Michael Damian (téléfilm) : Julie Daly
  • 2012 : Labyrinthe : Oriane Congost (mini-série)
  • 2013 : Dates : Kate Foster (mini-série)
  • 2013 : Dracula (série télévisée) : Lucy Westenra 

Ewan McGREGOR (Acteur écossais)




Ewan McGregor est un acteur Ecossais né en 1971.

Biographie

Né de parents professeurs, il quitte l'école de sa ville natale, Crief dans le Perthshire (Ecosse) à 16 ans pour se lancer dans une carrière de comédien. Il suit les cours de la Guildhall School of Music and Drama de Londres, une des plus anciennes et prestigieuses écoles de théâtre et de musique d'Angleterre mais, déjà engagé dans la carrière d'acteur (il joue alors dans une série télé en 6 épisodes Du rouge à lèvres sur ton col-1993), il n'y passera pas le diplôme.

Il est ensuite retenu pour jouer le rôle d'Alex Law dans le film de Dany Boyle, Petits meurtres entre amis (1994), qui connaît un succès mondial et fera de lui une vedette.

Ewan se marie l'année suivante avec une décoratrice française qu'il avait rencontrée sur le tournage de la série britannique Kavanagh. Fait suffisamment exceptionnel dans le milieu du spectacle (et du cinéma en particulier) pour être remarqué, leur mariage a duré et ils ont à ce jour trois enfants, trois filles, dont la dernière est née en 2011 et une petite fille d'origine mongole, adoptée en 2006.

Suivront les rôles au cinéma, dont beaucoup sont des succès mais c'est surtout son rôle d'Obi Wan-Kenobi dans la saga Star Wars qui lui donneront une notoriété internationale.

A 44 ans, sa filmographie est impressionnante : une 60e de films dont beaucoup ont été de grands (voire de très grands succès). Pour certains de ses rôles (Petits meurtres entre amis, Trainspotting, Moulin rouge, Young Adam et surtout The Ghost Writer de Roman Polanski- 2010), il a obtenu des récompenses prestigieuses.

Son talent ne se limite pas au cinéma puisque, de 2005 à 2007, il a partagé l'affiche avec Jane Krakowski dans une célèbre comédie musicale donnée à Londres, Guys and Dolls. De 2007 à 2008, toujours à Londres, il a aussi tenu le rôle de Iago dans Othello de Shakespeare.  

Personnellement, je l'ai vu et apprécié dans :

LA TRILOGIE DU SEIGNEUR DES ANNEAUX de Peter Jackson (2001-2003)




Le Seigneur des anneaux est une trilogie cinématographique de fantasy réalisée par Peter Jackson et basée sur le roman éponyme de J. R. R. Tolkien. Les films composant cette trilogie sont La Communauté de l'anneau (2001), Les Deux Tours (2002) et Le Retour du roi (2003). 

Depuis (2012 à 2014), Peter Jackson a réalisé trois nouveaux films, basés sur Le Hobbit, qui précède chronologiquement dans l'oeuvre de Tolkien Le Seigneur des annaux, et qui est donc une sorte de prequel à ce dernier.


Le projet, considéré comme l'un des plus ambitieux de l'histoire du cinéma, avec un budget de 285 millions de dollars, a commencé à être développé par Jackson en 1995 et s'est concrétisé avec le studio de production New Line Cinema après que Miramax Films l'eut abandonné. Le projet entier dura huit ans, bien que le tournage des trois films se déroulât simultanément entre octobre 1999 et décembre 2000 et eût lieu entièrement en Nouvelle-Zélande. Outre la version cinéma, chaque film de la trilogie a aussi vu une version longue sortir en DVD (un an après la version cinéma). Bien que les films suivent l'histoire du roman d'une façon générale, ils omettent certains éléments et en ajoutent d'autres, déviant ainsi de leur source.


Se déroulant dans le monde fictif de la Terre du Milieu, les trois films suivent le hobbit Frodon Sacquet (Frodo Baggins en anglais, joué par Elijah Wood) alors que lui et les autres membres de la Communauté de l'Anneau s'engagent dans une quête pour détruire l'Anneau unique, et ainsi provoquer la chute de son créateur, Sauron. La Communauté finit par se diviser et Frodon poursuit sa quête seulement accompagné de son loyal compagnon Sam (Sean Astin) et de la fourbe créature nommée Gollum (Andy Serkis). Pendant ce temps, le magicien Gandalf (Ian McKellen) et Aragorn (Viggo Mortensen), héritier en exil du trône de Gondor, rallient les peuples libres de la Terre du Milieu, qui finissent par remporter la guerre de l'Anneau.

Les autres rôles principaux sont ceux de :

- Boromir (l’un des membres humains de la communauté de l’anneau qui, tombé sous l’influence maléfique de ce dernier essaie de le prendre de force à Frodon avant de se racheter en se sacrifiant pour le défendre) : il est interprété par Sean Bean.
- Legolas (elfe) : Orlando Boom
- Gimli (nain) : John Rhys-Davies
- Galadriel (reine elfique) : Cate Blanchett
- Elrond (demi-elfe, intermédiaire entre elfes et humains) : Hugo Weaving
- Sarumane (le magicien blanc devenu traitre à sa cause) : Christopher Lee

Tournage

Le tournage principal des trois films a eu lieu en Nouvelle-Zélande, dont Peter Jackson est originaire : certaines scènes ont été tournées dans les studios de Wellington et Queenstown mais une grande partie du film a aussi été tournée en décors naturels  entre le 11 octobre 1999 et le 22 décembre 2000, certains sites n’étant accessibles qu’en hélicoptère, Des « pick-up » (scènes supplémentaires rajoutées par la suite), ont ensuite été tournés entre 2001 et 2004. Jusqu'à sept équipes différentes ont ainsi travaillé simultanément sur plus de 150 lieux de tournage. Peter Jackson a supervisé le travail de ces différentes équipes par satellite, en plus de l'équipe de tournage principale qu'il dirigeait et des réécritures constantes du scénario, dormant en moyenne quatre heures par nuit pendant le tournage. Le New Zealand Department of Conservation a par la suite été critiqué pour avoir autorisé le tournage dans des parcs nationaux sans avoir étudié de façon précise son impact sur le milieu naturel et sans avoir averti le public. Le tournage de scènes de batailles dans le parc national de Tongariro a nécessité ensuite un coûteux travail de remise en état.

Techniques mises en oeuvre

Les trois films utilisent des trucages et des effets spéciaux numériques novateurs. Le premier film compte près de 540 effets, le deuxième 799, et le troisième 1488 (2730 en tout). Avec les versions longues, les films en comprennent 3420. Deux cent soixante personnes ont travaillé sur les effets spéciaux de la trilogie, le nombre doublant pour Les Deux Tours.

La production a été compliquée par l'utilisation d'échelle double, et a imposé la perspective à un niveau jamais vu précédemment dans l'industrie cinématographique. Elijah Wood mesure 1,68 m dans la réalité, mais son personnage de Frodon Sacquet seulement 1,06 m. Des maquettes à petite et grande échelle ont été utilisées dans certaines scènes, tandis que certains décors, notamment Cul-de-Sac à Hobbitebourg, ont été construits à deux échelles différentes, pour que les personnages semblent avoir la bonne taille. À un moment du film, Frodon est suivi par Gandalf dans un couloir de Cul-de-Sac. Elijah Wood et Ian McKellen ont été filmés dans deux versions différentes du même couloir, construits à deux échelles différentes, les deux enregistrements étant ensuite superposés pour que les deux personnages apparaissent en même temps dans le même couloir.

La perspective forcée a aussi été employée pour les moments où les Hobbits interagissent avec des Hommes et des Elfes, plus grands. À la surprise de l'équipe, le simple fait de s'agenouiller a souvent suffi à donner l'effet désiré. Quelques acteurs ont également porté des costumes sur-dimensionnés pour avoir l'air plus grands que d'autres et des doublures de petite taille, portant parfois des masques en latex pour ressembler aux acteurs, ont été utilisées sur les plans larges ou de dos.

Dans le monde de la Terre du Milieu, les Hobbits mesurent environ 1m10, tandis que les Nains sont plus grands, environ 1,40 m, et que les Hommes et les Elfes ont une taille humaine normale. Cependant, les films utilisent seulement deux échelles et non trois : la différence est compensée par le choix d'acteurs plus grands pour jouer les Nains, et en combinant Nains et Hobbits sur un même plan. Par exemple, John Rhys-Davies, qui interprète Gimli, est plus grand qu'Elijah Wood, qui joue Frodon.

Les créatures comme les Trolls, le Balrog, les Ents, les montures des Nazgûl, les Wargs, les mûmakil et Arachne ont été entièrement conçus par ordinateur. Les concepteurs ont passé des mois à les créer et à les modifier avant que les versions finales ne soient sculptées dans des maquettes hautes de 1,50 m et que ces dernières ne soient scannées. Les animateurs ont truqué les squelettes et les muscles avant l'animation et finalement, se sont appuyés sur les scans colorés et détaillés des maquettes peintes23. Sylvebarbe possède un visage numérique incrusté sur l'animatronique original, dont le scan a servi de modèle pour la version numérique qui apparaît dans le film.

Musique

La musique joue un grand rôle dans la trilogie. Elle a été composée, orchestrée et produite par Howard Shore, un compositeur canadien. Dans sa musique, Shore a inclus de nombreux leitmotivs pour représenter les différents personnages, les cultures et les lieux. Par exemple, il y a des leitmotivs pour les Hobbits ainsi que pour la Comté. Bien que la musique du premier film fut en grande partie enregistrée à Wellington (Nouvelle-Zélande), la quasi-totalité de la trilogie a été enregistrée à Watford Town Hall et mixée aux studios Abbey Road. Jackson avait prévu de rester six semaines par film à Londres pour conseiller quant à la musique, mais il dut rester douze semaines pour la musique du film Les Deux Tours.

La musique est principalement interprétée par l'orchestre philharmonique de Londres, et de nombreux artistes tels que Ben Del Maestro, Enya, Renée Fleming, James Galway, Annie Lennox et Emiliana Torrini y ont contribué. Même les acteurs Billy Boyd, Viggo Mortensen, Liv Tyler, Miranda Otto (dans les versions longues pour ces deux dernières), et Peter Jackson ont contribué à cette interprétation. Fran Walsh et Philippa Boyens ont aussi écrit les paroles de différentes chansons, que David Salo a traduites dans les langues créées par Tolkien. La chanson de la fin du troisième film, Into the West, est un hommage à un jeune cinéaste nommé Cameron Duncan avec qui Jackson et Walsh étaient liés d'amitié, qui est mort du cancer en 2003.

Sortie

La sortie de cette trilogie s’est étalée sur trois années consécutives (2001 à 2003) et synchronisée, au jour près, durant les fêtes de Noël, dans les salles du monde entier. Pour les sorties DVD, un concept original est mis en place : chaque film paraît d'abord dans sa « version cinéma » (agrémentée d'un disque de bonus) avant de faire l'objet, quelques mois plus tard, d'une « version longue » (comportant des séquences inédites et deux disques de bonus avec commentaires audio, portée ultérieurement sur disques Blu-ray) et d'une « version collector » (reprenant la version longue et en y incluant une statuette représentative du film). Les éléments nouveaux s'insèrent dans la continuité de l'histoire et relèvent du même niveau qualitatif, exigeant un travail colossal tant des responsables des effets spéciaux des nouvelles séquences que du monteur et du compositeur Howard Shore, qui a dû compléter et réorchestrer une grande partie de sa partition originale. Peter Jackson a obtenu de New Line que la première mondiale du troisième épisode ait lieu dans la capitale de son pays Wellington.
Les trois films ont été un grand succès commercial, rapportant au total presque trois milliards de dollars lors de leur sortie dans les salles.

Récompenses

Les films ont globalement été acclamés par la critique, et ont été fortement récompensés, remportant notamment 17 Oscars sur les trente nominations. Le dernier film de la trilogie, Le Retour du roi, remporta les 11 Oscars auxquels il était nommé, égalant Ben-Hur et Titanic pour le record du plus grand nombre d'Oscars reçus pour un film. La trilogie reçut de nombreux prix pour la distribution, pour les effets spéciaux et pour l'infographie. Les films ont également apporté un regain d'intérêt et une reconnaissance du grand public pour l'œuvre de Tolkien, malgré quelques controverses sur les différences entre les livres et leur adaptation.
  • 2002 – La Communauté de l'anneau : Meilleure photographie, Meilleurs effets visuels, Meilleure musique, Meilleur maquillage
  • 2003 – Les Deux Tours : Meilleur montage sonore, Meilleurs effets visuels
  • 2004 – Le Retour du roi : Meilleur film, Meilleur réalisateur, Meilleure direction artistique, Meilleurs costumes, Meilleur montage, Meilleure chanson originale, Meilleur scénario adapté, Meilleure musique, Meilleur maquillage, Meilleurs effets visuels, Meilleur montage sonore

Les 11 Oscars reçus en 2004 peuvent être considérés comme des récompenses pour l'ensemble des trois films. Le Seigneur des anneaux : Le Retour du roi fait partie des films qui ont reçu le plus d'Oscars, à égalité avec Ben Hur (1959) et Titanic (1997).

Chacun des trois films a également remporté le prix Hugo du meilleur film et le Saturn Award du meilleur film fantastique. La Communauté de l'anneau et Le Retour du roi ont remporté le British Academy Film Award du meilleur film et Le Retour du roi le Golden Globe du meilleur film dramatique.

[Cet article est une compilation de plusieurs articles consacrés au Seigneur des anneaux, publiés sur Wikipedia auxquels se sont ajoutées des réflexions et des informations personnelles] 

vendredi 29 mai 2015

Chandler CANTERBURY (Acteur américain)


Chandler Canterbury est un jeune acteur américain, né le 15 décembre 1998 à Houston (Texas). Il est le frère de deux autres enfants-acteurs, Colby et Shelby.

Filmographie

Il a commencé à tourner à l'âge de 9 ans dans la série Esprits criminels (2007) mais on l'a découvert dans le rôle de Benjamin Button à 8 ans dans le film L'étrange histoire de Benjamin Button (2009) aux côtés de Brad Pitt et de Cate Blanchett, et la même année, dans Predictions d'Alex Proyas au côté de Nicolas Cage.

Dans Les âmes vagabondes, il est Jamie, le petit frère de Mélanie (Saoirse Ronan). C’était son 10e tournage. 

Il est aussi apparu dans le rôle de Peter Bishop enfant dans l'un des épisodes les plus dramatiques de la série Fringe (saison 3, épisode 15 : Sujet n°13)

Depuis son rôle dans Les âmes vagabondes, il a tourné dans deux réalisations non distribuées en France :
  • 2013 : R. L. Stine’s The haunting hour (série TV)
  • 2014 : Black eyed dog

Max IRONS (Acteur britannique)




Max Irons est un acteur britannique né à Camden, Londres, le 17 octobre 1985.

Biographie

Il est le fils du grand acteur Jeremy Irons.

Après avoir étudié à la Dragon School, prestigieuse école privée d'Oxford, il est sorti diplômé de non moins prestigieuse Guildhall School of Music and Drama de Londres en 2008.

Il a comencé par être mannequin pour les marques Burberry et Mango.

Il a obtenu son premier rôle au cinéma dans le film Being Julia (2004), puis il a joué le rôle de Lucius dans Le portrait de Dorian Gray, au côté de Ben Barnes, en 2009. Son premier rôle important au cinéma a été celui d'Henry dans le navet à grand spectacle, Le Chaperon rouge de Catherine Hardwicke (2010), un navet sans nom, avant de jouer le rôle de Jared dans Les âmes vagabondes (2013). 

Filmographie
  • 2004 : Adorable Julia : Curtain Call Boy
  • 2009 : Unrequited Love (court métrage) : Tom
  • 2009 : Le Portrait de Dorian Gray : Lucius
  • 2009 : The Runaway : Tommy (série télévisée (trois épisodes)
  • 2011 : Le Chaperon rouge : Henry
  • 2013 : LesÂmes Vagabondes (The Host) : Jared Howe
  • 2013- : The White Queen (série télévisée) : le roi d'Angleterre Édouard IV
  • 2014 : The Riot Club de Lone Scherfig : Miles 'Milo' Richards
  • 2015 : TheWoman in Gold de Simon Curtis : Fredrick « Fritz » Altmann

Yolande MOREAU (Comédienne et réalisatrice belge)




Yolande Moreau est une comédienne et réalisatrice belge, née le 27 février 1953 à Bruxelles. Elle est lauréate de trois César : un pour le meilleur premier film (en 2005) et deux en tant que meilleure actrice (en 2005 et 2009). Elle est de fait la seule comédienne belge à avoir gagné deux Césars de la meilleure actrice.

Biographie

Son père, wallon, est négociant en bois ; sa mère flamande, est femme au foyer. 

Après une formation chez Jacques Lecoq, Yolande Moreau débute dans des spectacles pour enfants au théâtre des enfants de la Ville de Bruxelles. Elle choisit ensuite de se consacrer à la comédie. Elle écrit en 1981 Sale affaire, du sexe et du crime, un one-woman-show dans lequel elle interprète une femme qui vient de tuer son amant. Elle présente ce spectacle au Festival du rire de Rochefort (Belgique) où elle remporte le Grand Prix en 1982.

Sa carrière cinématographique commence avec le rôle de Yolande dans le film Sans toit ni loi d'Agnès Varda (1984), mais elle se fera surtout connaître par sa participation, de 1993 à 2002, à la troupe des Deschiens sur Canal+ où elle joue le rôle d'une femme fruste et loufoque, en harmonie avec le ton déjanté et absurde de la série.    

Elle vit actuellement près de Vernon, dans l'Eure (France).

Carrière

Yolande Moreau a, à ce jour, tourné dans 63 films, 14 téléfilms et a réalisé 2 films.

En 1984, Agnès Varda lui offre ses premiers rôles au cinéma dans le court-métrage 7 p., cuis., s. de b., ... à saisir ("Sept pièces, cuisine, salle de bain, à saisir") puis,  l'année suivante, dans Sans toit ni loi.
En 1989, Yolande Moreau rejoint la troupe de Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff, dont elle devient l'un des piliers, en pariculier dans les spectacles Lapin chasseur, Les Pieds dans l'eau ou Les Deschiens.

En 2004, elle interprète et coréalise, avec Gilles Porte, Quand la mer monte... où elle joue le rôle, tiré de sa propre expérience, d'une comédienne-humoriste en tournée dans le Nord de la France et en Belgique. Pour ce film, elle se voit décerner le Prix Louis-Delluc du meilleur premier film puis les Césars de la meilleure première œuvre de fiction et de la meilleure actrice.

En 2008, elle rejoue sa pièce Sale affaire, du sexe et du crime à l'occasion du Festival international de la bande dessinée d'Angoulême, dans une nouvelle mise en scène, illustrée en direct par le dessinateur Pascal Rabaté. 

Elle est également l'actrice vedette de Séraphine de Martin Provost, biographie filmée du peintre Séraphine de Senlis (de son vrai nom Séraphine Louis). Ce rôle la propulse au niveau des grandes actrices et son interprétation lui vaut, en 2009, le César de la meilleure actrice pour la seconde fois de sa carrière.

Elle tient aussi, avec son compatriote Bouli Lanners, le haut de l'affiche de Louise-Michel, comédie sociale et burlesque de Benoît Delépine et Gustave Kervern. Elle y joue le rôle d'une ouvrière picarde qui propose à ses collègues de consacrer collectivement leurs indemnités de licenciement pour trouver un tueur professionnel chargé de liquider le patron qui vient de fermer leur usine.

En 2010, elle joue dans Mammuth des mêmes réalisateurs et apparaît également dans Gainsbourg, vie héroïque de Joann Sfar.

En 2011, elle retrouve le réalisateur Martin Provost qui lui offre, après Séraphine, le rôle principal d'Où va la nuit aux côtés de Pierre Moure, Edith Scob et Laurent Capelluto. Dans ce film, elle interprète une femme battue, Rose Mayer, qui un jour assassine son mari et part vivre avec son fils à Bruxelles.

En 2012, elle interprète la mère de Noémie Lvovsky, brutalement replongée dans son adolescence des années 1980 dans le film Camille redouble.

En 2013, Yolande Moreau préside la 3e cérémonie des Magritte qui vise à saluer l'excellence de la production cinématographique belge. Elle y remporte le Magritte de la meilleure actrice dans un second rôle pour Camille redouble.

Je l’ai personnellement découverte et appréciée dans Voyage en Chine de Zoltan Mayer (2015)

CAMILLE REDOUBLE film de Noémie LVOVSKY (FR-2012)




Camille redouble est une comédie française réalisée et interprétée par Noémie Lvovsky sortie le 12 septembre 2012. Le film a été sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs lors du Festival de Cannes 2012.

Synopsis

Nous sommes le soir du Réveillon. Camille (Noémie Lvovsky) est une actrice ratée qui enchaîne les rôles de figuration pour vivre et habite un misérable appartement qu’elle partage avec son ex-mari, Éric (Samir Guesmi), photographe. Après une figuration, elle rentre chez elle, épuisée, pour y trouver son mari qui fait ses cartons et a décidé de mettre l’appartement en vente.  En se rendant à une soirée chez ses amies du lycée, elle passe chez un vieil horloger (Jean-Pierre Léaud) qui lui règle la montre que ses parents lui ont offerte pour son  16ème anniversaire, en la décalant d’une seconde. Elle lui demande aussi de lui couper sa bague de fiançailles qu’elle ne peut plus enlever.
La soirée costumée est très arrosée et Camille, qui a une addiction à l’alcool, tombe dans un coma éthylique au moment exact du 12e coup de minuit. Elle se retrouve à l’hôpital, transportée à l’âge de ses 16 ans, et revit sa vie. Bien que, pour le spectateur et pour elle-même, elle soit toujours dans le corps et avec les souvenirs d’une cinquantenaire,  les autres la voient comme une adolescente.
 Ses parents qui, dans la réalité, sont décédés, lui apparaissent comme ils étaient alors qu’elle avait 16 ans et elle se retrouve dans la maison de son enfance ; elle doit aussi retourner au lycée (d’où le titre, Camille redouble), retrouver ses copines, ses profs et … Eric. Sachant comment sa vie s’est terminée, elle fait tout pour éviter de tomber amoureuse de lui et changer le cours de sa vie mais, bien entendu, elle n’y parvient pas. 

Voici ce que dit du film Louis Guichard, le critique de Télerama : « C'est Noémie Lvovsky, la réalisatrice, qui joue ce personnage, aussi bien au présent qu'en visite dans le passé, où les autres la voient comme une toute jeune fille. Pas d'effets spéciaux à la Benjamin Button : la différence physique se limite au maquillage et à la longueur des cheveux. Ce corps, bien peu adolescent, est évidemment source de burlesque — a fortiori revêtu de la panoplie girlie des années 1980, genre Cindy Lauper. Mais il rappelle surtout le degré supérieur de conscience de Camille : elle sait tout des vingt-cinq années suivantes, qui va se marier, tomber malade, mourir... Certains auront reconnu, dans ses moindres détails, le principe de Peggy Sue s'est mariée, de Francis Ford Coppola : Camille redouble en est une sorte de remake, avec ceci de piquant que l'époque de la maturité désenchantée de Peggy (1987) correspond au paradis de jouvence de Camille. En vérité, les deux films sont animés par des forces très différentes. Coppola démystifiait le temps d'avant. Lvovsky est plus émouvante, plus romantique : elle assume jusqu'au bout l'idéalisation du passé. Il y a une magie proustienne dans les retrouvailles avec les parents, les copines, la chambre d'ado tapissée de photos d'acteurs, cette impression de Camille de rentrer à la maison, même quand elle prend place dans une salle de classe. Se recueillir ou agir, notre héroïne hésite. Face au miracle de la présence physique de sa mère (Yolande Moreau), dont elle sait la mort imminente, elle s'empresse d'enregistrer cette voix si douce, pour en garder, cette fois, la trace. En amour, la tentation d'interférer dans le cours des choses est la plus forte, à la lumière d'un avenir déjà connu. Quand Camille croise, au lycée, Eric, son futur mari et futur-ex, elle cherche avec véhémence à résister au coup de foudre, à faire payer à l'innocent (Samir Guesmi) sa trahison à venir. Et elle met un point d'honneur à s'amuser avec d'autres. Une scène hilarante la jette dans un lit avec un condisciple d'abord émoustillé par ses avances sexuelles en plein cours de sport, puis complètement paniqué par son expertise pratique... Est-ce que Camille saura tout recommencer sur de nouvelles bases ? Est-ce qu'on peut changer le passé ? On s'en fiche. Ou plutôt : chacun connaît déjà la réponse. Le charme irrésistible du film est ailleurs. Tout spectateur retrouvera instantanément l'essence de ses années lycée, mieux encore qu'avec une reconstitution directe, comme le fut un précédent film, déjà formidable, de Lvovsky, La vie ne me fait pas peur. Dans Camille redouble, cette liberté, cet élan juvénile qui projette l'héroïne vers les autres (parents, amies, profs, garçons) sont délestés de toutes les contraintes propres à l'instant présent. Si, pour le commun des mortels, l'adolescence est sur le moment un brouillon indéchiffrable, le film nous offre un luxe : la version « au propre », celle où l'on y voit enfin clair, où l'essentiel saute aux yeux. La seconde fois est bien plus belle que la première. Camille redouble, et c'est ce qu'on souhaite à tout le monde. »

Mon opinion sur ce film

Si j'ai bien compris le propos de la réalisatrice, je suis loin de partager l’enthousiasme du critique de Télérama sur ce film et, à part quelques moments, je n'y ai pas trouvé le "charme irrésistible" que décrit Louis Guichard. Certes, certaines scènes font sourire (en particulier lorsque Camille, vêtue comme une gamine de 16 ans alors qu'elle a un corps assez abîmé de cinquantenaire, s'apprête à aller au lycée ou lors de certaines répliques quand, oubliant qu'elle est censée n'avoir que 16 ans, alors qu'elle a été mariée 25 ans, etc.) On a beau savoir que c'est une fable, on ne peut y croire une seule minute et, tout ce que j’ai vu dans les scènes que L. Guichard a trouvé hilarantes, c’est du grotesque. Quant aux anachronismes, même s'ils ont été voulus par la réalisatrice pour nous rappeler qu'on était dans le rêve ou la fable, leur maladresse et surtout leur accumulation a fini par m'agacer. Je n'ai pas honte de le dire : même si je ne me suis pas ennuyé, je n'ai pas aimé ce film surtout en comparaison du brillant film de François Ozon Dans la maison, que j'avais vu quelques jours avant.

jeudi 28 mai 2015

LE HOBBIT, UN VOYAGE INATTENDU de Peter Jackson (USA-2012)


Le hobbit, un voyage inattendu (The hobbit : an unexpected journey) est un film fantastique réalisé par Peter Jackson, déjà auteur de la trilogie du Seigneur des anneaux (2001-2003),  adapté de l’œuvre de J. R. R. Tolkien. Il est sorti sur les écrans en 2012 en version 2 et 3D.

Synopsis

On peut se demander pourquoi Le Hobbit, le texte qui précède, dans l’œuvre de Tolkien, la trilogie du Seigneur des anneaux, n’avait encore jamais été adapté au cinéma.

Le film reprend donc l’histoire là où la commence Tolkien, à savoir avec Bilbo (aussi appelé Bilbon) Sacquet, l’oncle de Frodon qui, avec ses amis hobbits, Sam, Merry et Pippin, sera le héros de la fameuse trilogie.

 A la veille de fêter son 111ème anniversaire, le vieux Bilbon se rappelle comment tout a commencé, 60 ans plus tôt. Il était jeune alors et se trouvait devant sa maison-terrier de Cul-de-Sac (Bagend) à Hobbitbourg dans la Comté, en train de fumer sa pipe, lorsque Gandalf le magicien lui demande s’il voudrait vivre une aventure. Dans un premier temps, Bilbo s’y refuse mais il invite Gandalf à venir prendre le thé le lendemain. Le lendemain, Bilbo, qui s’attend à la visite de Gandalf, est tout surpris de se trouver nez-à-nez avec 13 nains tous plus malpolis les uns que les autres, qui s’invitent sans la moindre gêne dans son terrier douillet et cosy et mettent à sac son garde-manger. Par leur bouche, au milieu des éructations et des mastications, nous apprenons comment la montagne d’Erebor, où se trouvait auparavant le royaume des nains, a été pillée par Smaug le dragon qui les en a chassés et en a fait un peuple errant.

Des signes ont amené les nains à penser que le temps était venu de récupérer leur royaume et leur trésor. Pour cela, ils ont besoin d’un cambrioleur et les hobbits étant connus pour leurs qualités d’agilité et de discrétion, Gandalf leur a suggéré d’inviter Bilbo. Dans un premier temps, ce dernier se refuse à quitter son terrier mais il se ravise une fois les nains partis et les rejoint. Les aventures (et quelles aventures !) commencent et la compagnie va affronter successivement des trolls, des elfes, échapper à la fureur des géants de la montagne, pour tomber entre les griffes d’immondes orques, dont ils seront sauvés in extremis par les aigles géants appelés en renfort par Gandalf.
Entre temps, Bilbo aura rencontré Gollum auquel il échappera en inventant des énigmes et en volant le fameux anneau magique d’invisibilité qu’il lèguera plus tard à Frodo, engageant par là-même ce dernier dans la quête du Seigneur des anneaux. 

Le film s’arrête au moment où les nains, Bilbo et Gandalf, déposés en sûreté sur un rocher élevé par les aigles géants amis du magicien, découvrent, dans le lointain, la montagne d’Erebor sous laquelle le dragon Smaug, enfoui sous un tas d’or, se réveille de son sommeil de plusieurs siècles.  

Mon opinion sur ce film

Lorsqu’il a été programmé, le spectateur avait le choix entre la version 2 ou 3D. Je l'ai vu en 3D et je vous conseille grandement de faire de même, d'autant que la technique utilisée est beaucoup plus au point que celle basée sur les couleurs rouge et bleu. Il s'agit en fait du premier film à avoir été en HFR 3D, un procédé filmant en 48 images par seconde (au lieu des 24 images/sec. habituelles) avec une caméra spéciale (RED Epic dotée d'une résolution supérieure à tout ce qui a été utilisé à ce jour). Nous sommes équipés depuis relativement peu de temps pour la 3D dans notre ville et j'ai vu peu de films en 3D. Jusqu'à présent, je n'avais pas été entièrement convaincu que cela apportait quelque chose au visionnage mais je dois reconnaître que les effets utilisés dans le Hobbit sont absolument stupéfiants et apportent une dimension totalement nouvelle à ce type de cinéma. Il y a en particulier deux scènes où l'on a l'impression de voir un papillon ou un oiseau voler jusqu'au milieu de la salle qui m'ont paru vraiment remarquables.

Sur le fond, je n'ai rien à dire. J'ai lu Le hobbit il y a pas mal d'années et, si j'ai relu depuis d'autres livres du même auteur (Le Silmarillion, le Seigneur des anneaux), je ne crois pas avoir relu le Hobbit mais je pense que, à part peut-être sur certains détails, Peter Jackson, ne l'a pas trahi. J'ai lu que ce n'était pas l'avis de Christopher Tolkien, le fils de l'auteur, encore plus critique sur cette dernière adaptation qu'il ne l'avait été sur la trilogie. C'est l'éternel problème de l'adaptation de toute œuvre littéraire. Hormis cet aspect de la question, auquel sont confrontés tous les metteurs en scène, qu'il s'agisse de théâtre ou de cinéma, il ne faut pas ignorer la dimension financière de l'affaire, qui doit être colossale. Car la Tolkien Estate, qui gère la succession de l'auteur, est une multinationale qui ne s'en laisse pas « compter »... Je ne veux pas faire de mauvais procès à Christopher Tolkien, dont je ne connais pas les raisons de cette ire contre le dernier film de Peter Jackson, ni si elle est fondée, mais en ce qui me concerne, j'aurais préféré qu'il monte au créneau contre les lamentables traductions de l'œuvre de son père qui ont été publiées en français chez Christian Bourgois.

Pour en revenir au film, à part les scènes de bataille à répétition que j'avais déjà trouvées pénibles dans la trilogie (mais je dois reconnaître qu'elles existent aussi dans les livres de Tolkien et ne sont pas moins pénibles à subir), j'ai été enchanté par la  beauté des paysages (beaucoup de décors naturels filmés en Nouvelle-Zélande, patrie de Peter Jackson), les effets spéciaux grandioses (c'est moi qui ait dit ça ?), tout simplement magnifique. Et l'on ne voit pas passer les trois heures du film, ce qui est déjà une sacrée performance !!!

 Lorsque le film s'interrompt sur l'œil de Smaug qui s’éveille de son sommeil millénaire, on est tout surpris que ce soit déjà terminé. Deux autres films doivent suivre (et peut-être même peut-être un 4ème ?), de quoi redorer le blason de l'épopée du Seigneurdes Anneaux qui avait fini par pâlir (il faut dire que les précédents films datent maintenant d’une 10e d’années). On se prend à rêver de les revoir actualisés pour la 3D tout en sachant qu'il faudrait entièrement les retourner pour pouvoir profiter des dernières techniques dans ce domaine.

Mon classement  : Sans doute Martin Freeman, qui joue le rôle de Bilbo, n'a-t-il pas le charisme d'Elijah Wood, qui incarnait le Frodon du Seigneur des anneaux. Mais, à part cela, le film est une réussite, que l’on soit ou non fan d’héroïc-fantasy (à voir en famille).

Ce film a été suivi de deux autres, aussi réalisés par Peter Jackson, que je n'ai pas vus :
  • Le hobbit : la désolation de Smaug (2013)
  • Le hobbit : la bataille des Cinq Armées (2014)
Si vous avez aimé, vous pourriez aussi regarder :

LA BELLE PERSONNE de Christophe Honoré (FR-2008)




La belle personne est le 7ème film de Christophe Honoré, sorti en 2008, après Dans Paris et Les chansons d'amour et bien avant Les bien-aimés (2011). On y retrouve son acteur fétiche, Louis Garrel, mais aussi Grégoire Leprince-Ringuet ainsi qu'une belle brochette de jeunes et beaux acteurs.

Synopsis

Le film s'inspire très librement de la Princesse de Clèves en replaçant l'intrigue du roman de Mme de La Fayette dans le milieu de lycéens de notre époque.
Junie (Léa Seydoux), qui vient de perdre sa mère, intègre un grand lycée parisien en cours d'année. Elle est hébergée à Paris par son oncle et sa tante et suit les cours de son cousin Matthias (Esteban Carvajal Alegria).  Elle tombe amoureuse d'Otto (Grégoire Leprince-Ringuet), un lycéen de son âge, avant de se laisser séduire par leur professeur d'italien, Nemours, joué par Louis Garrel. Otto, adolescent fragile et discret, ne supportera pas cette trahison et se suicidera en se jetant de la galerie du premier étage du lycée devant ses camarades. Après son suicide, Judie repartira en province. 
On retrouve, dans cette comédie dramatique, les leitmotivs dont Christophe Honoré semble ne pas pouvoir s'affranchir : la beauté trouble des adolescents et leur hésitation quant au choix de leur orientation sexuelle, la nonchalance et le cynisme apparent des personnages, la mort, le tout filmé avec une indolence qui finit par être pesante, d’autant qu’en fond sonore, on retrouve toujours la musique douce-amère d'Alex Beaupain.

Mon opinion sur ce film

Ce film vient après Leschansons d'amour qui reste pour moi, parmi tous les films de Christophe Honoré que j'ai vus à ce jour, le meilleur.

Mon classement : Moins réussi que Les chansons d'amour dont il reprend les thèmes.

DVD : disponible en DVD. 

LA 3D VAUT-ELLE LE COUP ?

[Reprise d’un post du 30/12/2012]



Que penser de la 3D ?

La 3D n’a fait son apparition dans ma ville qu’en 2009. Au moment de la sortie d’Avatar, de James Cameron, mon cinéma habituel n’était pas encore équipé. Les premiers films que j’ai pu voir en  3D ont été  L'Odyssée de Pi et Le Hobbit, un voyage inattendu. Ces deux films m'ont entièrement converti à la 3D à telle enseigne que je suis persuadé maintenant que cette technique apporte une dimension supplémentaire à ce genre de films, dans la mesure bien sûr, où ils sont pensés et tournés pour la 3D et où la technique n’est pas seulement « plaquée » sur les images.

Je viens de faire un petit tour sur Internet pour me renseigner sur la technique de la 3D qui a beaucoup évolué en quelques années. En fait, les films en 3D actuellement projetés depuis juillet 2011 au cinéma n'ont rien à voir avec ceux qui utilisaient l'ancienne technologie des lunettes passives simplement colorées en bleu et rouge. En effet, la technologie actuelle, dite IMax-3D se voit avec des lunettes XPand, qui sont des lunettes dynamiques, activées par infra-rouges, en synchronisation avec les images projetées sur l'écran.

Auparavant, le relief était donné par le décalage des couleurs et c'était notre cerveau (et non nos yeux) qui devait faire un énorme travail d'adaptation pour que nous ressentions cette impression de relief. Cela explique pourquoi des personnes comme moi, avec d'importants problèmes de vue, ne supportaient pas cette technique et ressortaient de la salle avec une grosse migraine.

La nouvelle technique joue sur le léger décalage naturel qui existe entre nos deux yeux pour nous donner naturellement l'impression du relief. L'image, dont le nombre par secondes est augmenté grâce au numérique, est "vue" à travers les lunettes qui sont elles-mêmes des sortes de stroboscopes synchronisés avec les images projetées. D’ailleurs, pour savoir si elles fonctionnent avant le film, il suffit de les tenir devant soi et de regarder l’écran à travers et on verra l’image vibrer comme si elle était vue sous une lumière stroboscopique car c’est bien la même technique qui est mise en œuvre.  

Cette technologie n'est en place dans la majorité des salles française que depuis 2011, donc tous les films avant cette date  (comme Avatar, entre autres) utilisaient l'ancienne technique. De plus, la version 3D du Hobbit, un voyage inattendu (que j'ai vue), a été filmée avec une caméra spéciale, dite "3D Red Epic" qui filme en 48 images/sec au lieu des 24 traditionnelles et une résolution dite 5K. L'effet est encore plus extraordinaire que dans L'Odyssée de Pi, filmé, lui, avec une caméra normale.


Voilà pourquoi la nouvelle technologie 3D apporte un plus aux images, surtout dans des films à effets spéciaux qui sont conçus pour le relief. Malheureusement, j’ai aussi constaté dans certains cas que les films en 3D perdaient aussi en luminosité, ce qui est particulièrement gênant dans les scènes sombres (scènes de nuit ou d’intérieur). Je ne saurais pas l’expliquer techniquement mais c’est un fait. J’espère que la technologie évoluera et qu’on ne rencontrera plus ce problème qui, en ce qui me concerne, m’a plusieurs fois fait préférer voir un film en 2D qu’en 3D. 

Mais il faut reconnaître que, dans certains cas, lorsqu'elle relève uniquement du spectaculaire, la 3D n'a strictement aucun intérêt et qu'il en faut beaucoup plus pour transformer un navet en bon film.

Autres films en 3D

mardi 26 mai 2015

Ludivine SAGNIER (Actrice française)



Ludivine Sagnier est une actrice française, née le 3 juillet 1979 à Saint-Cloud.

Biographie

Durant huit ans, Ludivine Sagnier prend des cours de théâtre à Sèvres avant d'accéder en 1994 au conservatoire de Versailles. Elle y remportera les premiers prix aux concours classique et moderne.
Elle deviendra l'actrice fétiche de François Ozon avec qui elle tourne trois films qui la révéleront au grand public, collaborant avec les réalisateurs Alain Resnais, Yvan Attal, Claude Miller, Claude Chabrol dans La Fille coupée en deux et plus récemment avec Christophe Honoré dans Les Chansons d'amour.

Carrière

Ludivine Sagnier obtient son premier rôle à neuf ans dans le film Les Maris, les Femmes, les Amants puis elle enchaînera les rôles (34 films et 11 téléfilms) avant de devenir une actrice importante de la nouvelle génération.

Filmographie

  • 1989 : Les Maris, les Femmes, les Amants de Pascal Thomas - Élodie
  • 1989 : I Want to Go Home d'Alain Resnais - La petite fille de la place du village
  • 1990 : Cyrano de Bergerac de Jean-Paul Rappeneau - La petite sœur
  • 1999 : Rembrandt de Charles Matton - Cornelia
  • 1999 : Les Enfants du siècle de Diane Kurys - Hermine Musset
  • 2000 : Toothache de Ian Simpson - Anna
  • 2000 : Gouttes d'eau sur pierres brûlantes de François Ozon - Anna
  • 2000 : Bon plan de Jérôme Lévy - Clémentine
  • 2001 : Un jeu d'enfants de Laurent Tuel - Daphné, la baby-sitter
  • 2001 : Ma femme est une actrice d'Yvan Attal - Géraldine
  • 2002 : Huit Femmes de François Ozon - Catherine
  • 2003 : Petites coupures de Pascal Bonitzer - Nathalie
  • 2003 : Swimming Pool de François Ozon - Julie
  • 2003 : La Petite Lili de Claude Miller - Lili
  • 2003 : Peter Pan de P. J. Hogan - La fée Clochette
  • 2005 : Une aventure de Xavier Giannoli - Gabrielle
  • 2005 : Foon de Benoît Pétré, Deborah Saïag, Mika Tard et Isabelle Vitari - La Reine du bal de l'an dernier
  • 2006 : Paris, je t'aime segment Parc Monceau d'Alfonso Cuaron - Claire
  • 2006 : La Californie de Jacques Fieschi - Hélène
  • 2007 : Un secret de Claude Miller - Hannah
  • 2007 : Molière de Laurent Tirard - Célimène
  • 2007 : Les Chansons d'amour de Christophe Honoré - Julie
  • 2007 : La Fille coupée en deux de Claude Chabrol - Gabrielle Deneige
  • 2008 : L'Instinct de mort de Jean-François Richet - Sylvia Jeanjacquot
  • 2008 : L'Ennemi public n°1 de Jean-François Richet - Sylvia Jeanjacquot
  • 2010 : Pieds nus sur les limaces de Fabienne Berthaud - Lily
  • 2010 : Crime d'amour d'Alain Corneau - Isabelle
  • 2011 : Les Bien-Aimés de Christophe Honoré - Madeleine jeune
  • 2011 : The Devil's Double de Lee Tamahori - Sarrab
  • 2013 : Amour et turbulences d'Alexandre Castagnetti - Julie
  • 2014 : Tristesse Club de Vincent Mariette - Chloé
  • 2014 : Lou ! Journal infime de Julien Neel - Emma
  • 2015 : La Résistance de l'air de Fred Grivois - Delphine
  • 2015 : Aujourd'hui, maman est morte de Charles Berling
Théâtre
  • 1998 : Il est important d'être fidèle d'Oscar Wilde, mise en scène Jean-Luc Tardieu, Maison de la Culture de Loire-Atlantique Nantes, Comédie des Champs-Élysées
  • 2012 : Nouveau roman de Christophe Honoré, mise en scène de l'auteur, tournée, Festival d'Avignon, Théâtre national de la Colline

LES BIEN-AIMES de Christophe Honoré (FR-2011)


Les bien-aimés, film français de Christophe Honoré (2011), présenté en clôture du festival de Cannes 2011.

Synopsis

Le film commence en 1964 à Paris. Madeleine (Ludivine Sagnier) est vendeuse dans un magasin de chaussures. Après un larcin, elle perd son emploi et se retrouve à la rue, se prostituant occasionnellement. Cette activité lui fait rencontrer Jaromil (Radivoje Bukvic) , un séduisant médecin tchèque, dont elle tombe amoureuse, qui l'épouse et l'emmène avec lui à Prague. Elle devient maman d'une petite fille, Véra. Mais les choses ne se passent pas comme elle l'imaginait. Prague est encore sous contrôle communiste et son mari, engagé dans la lutte contre les communistes, passe plus de temps avec les militants et, en séducteur invétéré, dans les bras de jeunes militantes plus jeunes que sa femme, qu'avec elle. Ayant découvert qu'il la trompait, elle quitte Prague envahie par les chars russes, et rejoint Paris avec sa fille.

Dix ans ont passé. Madeleine s'est remariée avec François, un jeune garde républicain, qui a adopté Véra comme sa propre fille mais, de passage à Paris, Jaromil convainc Madeleine de le revoir et ils retombent dans les bras l'un de l'autre. Jaromil insiste même pour qu'elle quitte son mari et retourne vivre avec lui. Madeleine est sur le point de céder mais elle se ravise au dernier moment.

En 1997, Véra, qui est devenue adulte (elle est maintenant interprétée par Chiara Mastroiani), accompagne Clément (Louis Garrel) qui est à la fois son ami et son amant, à Londres pour la promotion de son dernier livre. Dans une boîte, ses yeux croisent celui d'un musicien américain, Henderson (Paul Schneider), et elle quitte Clément pour cet inconnu. Mais Henderson lui apprend qu'il est gay, provoquant la fuite de Véra. Mais, quelques jours après, Henderson rejoint Véra au Centre culturel français où Clément fait la promotion de son livre. En cachette de Clément, ils font l'amour dans les toilettes du centre mais Clément les surprend. Fou furieux de la trahison de Véra, il la chasse de sa vie.

Madeleine (Catherine Deneuve), vit à Reims avec François (très pâle Michel Delpech) mais, lors de chacun de ses passages à Paris, elle rejoint Jaromil. Lors d'une de leurs rencontres, Jaromil est tué dans un accident.

En 1998, Véra, qui ne pense qu'à Henderson le rejoint à Londres où celui-ci lui apprend qu'il est séropositif.

En 2001, Véra a rendez-vous à New-York avec Henderson car elle veut lui demander de lui faire un enfant. Mais, en raison des attentats du 11 septembre, tout vol vers les Etats-Unis est interrompu et son avion atterrit à Montréal où Henderson vient la rejoindre avec son amant du moment. Epuisés les uns et les autres, brisés par les images terribles qui passent en boucle à la télévision, Véra, en pleine dépression vole et avale les médicaments d'Henderson. On la retrouve, trop tard, écroulée dans un coin du bar de l'hôtel.
En 2007, Clément, à la demande de François, vient à Reims pour l'anniversaire de Madeleine qui, depuis la mort de Jaromil et de sa fille, passe par des cycles d'excitation et de déprime. Le jour de son anniversaire, enfermée dans sa chambre, elle refuse d'ouvrir à qui que ce soit, sauf à Clément. Ensemble, ils partent à Paris sur les lieux où elle a rencontré Jaromil et, ensemble, ils évoquent le souvenir de leurs amants respectifs qu'ils n'ont jamais pu oublier.

Mon opinion sur ce film

J'avais adoré les Chansons d'amour pour leur légèreté et la joie de vivre que ce film dégageait malgré les difficultés de l'existence. La mort y était aussi présente puisque Julie (la charmante Ludivine Sagnier), la fiancée d'Ismaël (Louis Garrel), meurt d'un arrêt cardiaque dès le début du film et que le reste est une valse-hésitation de sentiments contrariés entre Ismaël, Erwan et Alice.

Rien de tel dans Les Bien-aîmés, film déprimant où l'égoïsme des passions prime sur celle des sentiments. D'autre part, bien qu'écrites par Alex Beaupain, les chansons qui accompagnent ce film sont moins prenantes, moins bien intégrées au scénario que dans Les chansons d'amour. On a l'impression de quelque chose de beaucoup plus artificiel, de plaqué, que dans le précédent film où la BO faisait partie intégrante des dialogues.

Distribution

Bien entendu, on continue toujours à être séduits par le charme et la fraîcheur de Ludivine Sagnier. Chiara Mastroïani est aussi bien dans son rôle, comme Catherine Deneuve, toujours parfaite mais c’est une fois de plus Louis Garrel, dont la présence magnétique éclipse tous ses camarades et ne peut laisser personne indifférent. Les seconds rôles en sont si complètement insipides (particulièrement Michel Delpech) qu'on les perd complètement de vue. 

Mon classement : Mitigé. Voir plutôt Les chansons d'amour.

DANS PARIS film de Christophe Honoré (FR-2006)


Dans Paris, film français de Christophe Honoré sorti en octobre 2006 (avec Romain Duris, Louis Garrel, Guy Marchand, Marie-France Pisier).

 Synopsis

 Paul (Romain Duris) est en pleine dépression après sa séparation d'avec Anna. Il vient se réfugier chez son père Mirko (Guy Marchand) qui vit seul avec son plus jeune fils, Jonathan (Louis Garrel), encore étudiant. Jonathan, qui aime bien son frère, tente de le sortir de sa dépression en l'entraînant "Dans Paris".

L'action se déroule au cours d'une seule journée où, avec plus ou moins de succès, le père, le frère et la mère (Marie-France Pisier) tenteront d'aider Paul à sortir de sa dépression.

Mon opinion sur ce film 

Toujours sur la bonne impression que m'avait laissé Les chansons d'amour, je suis allé de déception en déception après avoir vu Les bien-aimés puis ce dernier film. Je me suis tellement ennuyé que j'ai bien failli ne pas le regarder jusqu'au bout.

A part dans l'Auberge espagnole, je n'ai jamais beaucoup aimé Romain Duris. Dans ce film, il n'est pas au mieux de sa forme puisqu'il traîne sa dépression, du début à la fin, en peignoir de bains et en caleçon : rien d'appétissant. De quoi donner au spectateur le bourdon !

Seul Louis Garrel, est égal à lui-même : cynique, élégant et déjanté, il sauve à lui seul un film qui ne brille ni par ses dialogues, ni par son montage, plutôt hasardeux, ni même par sa photo de Paris, aussi dépressive que son héros. 

Quant à Alex Beaupain, dont les chansons nostalgiques avaient illustré avec bonheur Les chansons d'amour, je ne retiendrai que le duo chanté au téléphone entre Anna et Paul, qui arrive trop tardivement pour rattraper plus d'une heure d'un ennui mortel. Une autre scène est touchante : celle où les deux frères lisent le livre pour enfants de Solotareff : Loulou et Tom.

Film fade, bancal, sans but, sans rythme, des dialogues verbeux, particulièrement agaçants dans la bouche de Romain Duris qui, comme à son habitude, ne fait aucun effort pour les rendre compréhensibles.

Gillian ANDERSON (Actrice américaine)


Gillian Anderson est une actrice américaine, née le 9 août 1968 à Chicago (Illinois).

Biographie

Gillian Anderson est née dans une famille modeste. Ses parents, Edward et Rosemary Anderson, ont des ancêtres Anglais, Irlandais et Allemands. À deux ans, Gillian et sa famille déménagent à Puerto Rico, pour un peu plus d'un an, puis à Londres où son père se lance dans le monde de la production cinématographique. Gillian obtient de très bonnes notes à l'école privée de Coleridge, où elle développe un certain goût pour la biologie ainsi que pour le paranormal, deux intérêts qui sont au ssi ceux de son personnage de l'agent spécial Dana Scully dans X-Files. Elle considère avoir eu une enfance normale, et se dit d'elle-même qu'elle était un garçon manqué à cette époque.

Alors que Gillian a 11 ans, sa famille retourne en Amérique, pour s'installer à Grand Rapids dans le Michigan,  Ce retour en Amérique est pour Gillian un dépaysement total. Extravertie en Angleterre, elle se renferme sur elle-même lors de sa première année d'étude car Londres lui manque. Ses camarades se moquent d’elle à cause de son accent anglais. À 12 ans, elle retourne durant les vacances d'été à Londres, où elle découvre le monde des punk et adopte toute leur panoplie : anneau dans le nez, tête rasée et crête à l’iroquoise noire et violette avec blouson en cuir, mini-jupe punk et vêtement noirs. Lorsqu'elle entre à l'école secondaire, ses notes baissent, et elle est souvent convoquée chez le directeur. Elle est d'ailleurs élue par les élèves de sa classe « Clown de la classe » et « Fille la plus bizarre ».

Elle se découvre une passion pour le théâtre et sort diplômée de l'université d'art dramatique de Chicago. Pour elle « la comédie était le seul moyen de se sentir bien à l'époque ». Elle part pour New York et gagne sa vie comme serveuse tout en jouant dans de petites pièces.Après deux rôles dans deux courts métrages (Three at Once et A Matter of Choice) et un second rôle dans The Turning, elle décroche un rôle au théâtre dans Absent Friends et le rôle de Célia dans The Philanthropist (1992). Après ce rôle qui lui vaudra un petit succès, elle déménage à Los Angeles pour rejoindre un petit ami et tenter de percer dans le métier tout en refusant obstinément tout rôle à la télévision.

Gillian Anderson a été mariée une première fois, à l'époque du tournage de la série X-Files, avec le directeur artistique Clyde Klotz, avec qui elle a eu une fille Piper, née le 25 septembre 1994. Divorcée en 1997, elle s’est remariée avec un journaliste puis, après son second divorce, a été la compagne de l'homme d'affaires Mark Griffiths, avec qui elle a eu deux fils, Oscar (en 2006) et Félix (en 2008).

Carrière

Finalement, après une rencontre avec Chris Carter, elle accepte le rôle de Dana Scully dans X-Files, aux côtés de David Duchovny. Bien que les directeurs de la FOX trouvent que Gillian n'est pas assez sexy, ils font malgré tout confiance à leur réalisateur. Durant la première saison, Gillian se marie avec  Clyde Klotz, le directeur artistique de la série. Bien qu’elle soit tombée enceinte la même année, elle n’interrompt pas le tournage mais son rôle est adapté pour lui permettre de mener à bien sa grossesse. Elle arrête les tournages deux jours avant son accouchement qui se passe par césarienne.

Après l’arrêt de la série, en mai 2002, elle déménage pour Londres et reprend une carrière théâtrale,  début 2003, avec la pièce What The Night Is For avec Roger Allam. Un an plus tard, elle réitère cette fois-ci sous la direction de Rebecca Gilman dans la pièce The Sweetest Swing In Baseball qui lui vaut un large succès ponctué de critiques particulièrement élogieuses. La même année, elle épouse au Kenya le journaliste Julian Ozanne.

En 2005, Gillian qui ne voulait plus jouer dans une production télévisuelle, se voit offrir le rôle de Lady Dedlock dans La Maison d'Âpre-Vent, une adaptation de Bleak House, un roman de Charles Dickens. Pour son interprétation, elle est sélectionnée aux Bafta et aux Emmy Awards en 2006. La même année, elle apparaît dans Tournage dans un jardin anglais de Michael Winterbottom ainsi que dans Le Dernier Roi d'Écosse au côté de Forest Whitaker et de James McAvoy. Elle joue aussi dans Straightheads, un thriller de Dan Reed au côté de Danny Dyer.

En décembre 2007, cinq ans après la fin de la série X-Files, elle retrouve David Duchovny pour le tournage du film X-Files : Régénération (The X-files: I Want to Believe) qui est sorti le 30 juillet 2008 en France. Le film, tentative désespérée pour redonner un élan à la série, a été un échec et le nombre d’entrées a permis à peine de couvrir les frais de production.

Au début des années 2010, elle interprète Miss Havisham dans le téléfilm de la BBC Great expectations, puis elle tourne dans plusieurs séries télévisées avec des rôles récurrents (Bedelia du Maurier dans Hannibal) ou principaux (Stella Gibson dans The Fall et Meg Fitch dans Crisis), lui permettant de retrouver la reconnaissance du public tout en étant acclamée par la critique, particulièrement pour The Fall.

Gillian Anderson a joué tourné dans 11 pièces de théâtre, 25 longs-métrages et 5 courts-métrages ainsi que dans 16 films ou séries de télévision.
   
Récompenses

Au cours de sa carrière, Gillian Anderson a eu 55 nominations pour des récompenses (dont 7 pour ses prestations dans X-Files), notamment 5 pour les Primetime Emmy Awards et 5 pour les Golden Globes Awards.