dimanche 8 décembre 2013

WARM BODIES de Jonathan Levine (USA-2012)


Comédie fantastique américaine de Jonathan Levine (scénariste et réalisateur) adapté du roman du même nom écrit par Isaac Marion. Avec Nicholas Hoult, dans le role principal, Teresa Palmer, Analeigh Tipton and John Malkovich.

Synopsis

Dans un futur post-apocalyptique, les rescapés d'un mal mystérieux qui a tué une grande partie de la race humaine, se sont retranchés à l'intérieur d'un périmètre fortifié gardé par l'armée, où ils se protègent du contact avec les zombies. Ceux-ci ont survécu à la contamination mais ils sont devenus des mutants qui errent sans fin dans un aéroport désaffecté à l'extérieur de la ville, irrésistiblement attirés par les vivants qu'ils dévorent sans pitié.

Lors d'une expédition de ravitaillement à l'intérieur de la zone infectée par les zombies, le groupe de jeunes humains conduit par Perry, sa copine Julie et quelques autres, sont attaqués. Certains parviennent à s'enfuir mais Perry est tué et Julie, miraculeusement épargnée, est sauvée par l'un des zombies qui l'entraîne à sa suite dans un avion abandonné qui lui sert de refuge.

Bien que choquée et redoutant le pire, elle finit par comprendre qu'elle est en sécurité tant qu'elle restera à ses côtés.

Peu à peu, elle s'habitue à la présence du jeune homme qui ne se souvient que de la première lettre de son nom, R, et elle se prend de compassion pour lui, puis d'amitié, puis de quelque chose qui, malgré les circonstances, ressemble à de l'amour. Au fur et à mesure, R devient de plus en plus humain, ses gestes plus coordonnés, sa peau se réchauffe.

Julie et R parviennent à quitter l'aéroport, poursuivis par les "Osseux", des zombies réduits à l'état de squelette mais dotés d'une force et d'une rapidité surhumaine.

Les deux jeunes gens passent la nuit dans une maison abandonnée près de la frontière. Pendant la nuit, R rêve d'une vie qu'il n'a pas connue puisque c'est celle de Perry, le petit copain de Julie, dont il a dévoré le cerveau. Au matin, Julie a disparu et a rejoint sa famille à l'abri du mur de protection.

R, tout en connaissant les risques, décide de la suivre, à s'introduire dans la ville et à atteindre la maison de Julie. Celle-ci s'y trouve avec sa meilleure amie et, après un temps de réflexion, elle finit par lui ouvrir. R arrive à convaincre les deux amies que, grâce à leur rencontre et à ce qui se passe entre eux, il est en train de guérir et de redevenir humain, et que, grâce à son exemple, ses compagnons ne sont plus une menace pour les humains survivants. Ensemble, ils essaient de convaincre le colonel Grigio, le père de Julie, que l'amour est une manière de guérir les zombies infectés.

Mon opinion sur ce film


Je voulais aller voir ce film lors de sa sortie au cinéma, non que les histoires de zombies ou de morts-vivants soient ma tasse de thé, mais pour l'acteur, Nicholas Hoult, que j'avais beaucoup aimé dans la série Skins. J'avais aussi découvert qu'il était le craquant petit-garçon du film Pour un garçon avec Hugh Grant.
Le bonus du DVD m'a donné envie de lire le roman qui a inspiré le film. En effet, tel que le raconte la productrice, l'histoire serait née d'une courte nouvelle écrite par un jeune auteur américain qu'elle avait lu dans l'avion. Comme dans le cas de Hunger Games, la nouvelle est née de quelques flashes (dans le cas de Hunger Games, l'auteur, Suzanne Collins avait été marquée par le télescopage d'images de guerres en Afrique où étaient impliqués des enfants et d'un jeu de téléréalité). Isaac Marion est un drôle de type : il écrit depuis l'âge de 16 ans et gagne sa vie dans des petits boulots. Il n'avait jamais publié jusqu'à ce texte qui "est une fable moderne, une version zombifiée de Roméo et Juliette", "une histoire sérieuse se déroulant dans un univers absurde." Je n'ai pas lu le livre et j'ai très envie de le lire. On verra si le film lui est fidèle.
En tout cas, le jeu de Nicholas Hoult en zombie déglingué vaut le coup et, malgré le sujet, on rit bien (car n'oublions pas que c'est une comédie).

La BO est particulièrement éclectique (on entend même le début de Pretty woman, dans une scène assez amusante) et vaut le détour.

Ma note  : 4/5  

Dans le même esprit, une série britannique à paraître : In the flesh.

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