CINEROCK07 - Le blog ciné de Roland
Ce blog est consacré au cinéma et aux séries TV. J'y traite principalement des films et des séries que j'aime mais je me réserve aussi le droit d'en critiquer certains.
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samedi 27 avril 2024
“Civil War” : le spectre de la guerre de Sécession ravivé aux États-Unis
MADEMOISELLE HOLMES minisérie policière (FR-2024)
Mademoiselle Holmes
est une mini-série télévisée française réalisée par Frédéric Berthe et François
Ryckelynck sur un scénario de Victoria Spennato écrit en
collaboration avec Laëtitia Kügler. La minisérie en 6 épisodes a été diffusée
en France sur TF1 à partir du 11 avril 2024.
Résumé
Charlie Holmes (Lola Dewaere)
vit à Nantes dans un château délabré appartenant à son grand-père Georges
Holmes (Daniel Prévost), le fils du fameux détective britannique
Sherlock Holmes. Charlie souffre de troubles du comportement qui l’empêchent de
progresser dans sa carrière de policière. Suite à un accident, elle se rend
compte que les médicaments que lui fait prendre son grand-père, s’ils calment
ses troubles, inhibent aussi les exceptionnelles facultés d’observation et de
déduction qu’elle tient de son arrière-grand-père.
Avec Samy Vatel (Tom Villa),
stagiaire en médecine légale, aussi emprunté qu’elle est intrépide, elle forme
un couple détonant, ce qui rend ses chefs hystériques, en particulier le rigide
Chris (Thomas Jouannet) et, à un titre moindre Florence (Alika del
Sol), très à cheval sur le respect de la hiérarchie.
Mon opinion
Divertissante série policière
avec des personnages hors normes qui en font tout le charme dans l’esprit d’HPI
ou de Capitaine Marleau.
vendredi 26 avril 2024
CIVIL WAR film dystopique d'Alex GARLAND (GB/USA - 2024)
Civil War est un
film dystopique britannico-américain réalisé par Alex Garland et sorti
en 2024. Il a été présenté en avant-première mondiale au festival South by
Southwest (Austin, Texas), en mars 2024
Présentation
Dans un futur proche, les
Etats-Unis sont en pleine guerre civile. Le président, qui en est à son 3ème
mandat, refuse de démissionner malgré une opposition farouche de 17 Etats américains. Une armée, constituée par le Texas et la Californie sous le
nom de WF (Western Forces) s’est rassemblée à Charlottesville en Virginie, et encercle
Washington.
Une équipe de journalistes, formée
de Lee Smith (Kirsten Dunst), Joel (Wagner Moura) et Sammy (Stephen
McKinley Henderson) décide d’aller jusqu’à Washington où il est retranché,
pour interviewer le président.
Lors d’une étape à Brooklyn, Lee
sauve la jeune Jessie Cullen (Cailee Spaeny), d’un attentat. Celle-ci,
qui admire son travail de photographe, convainc les journalistes professionnels
de l’emmener avec eux.
Ils s’embarquent alors pendant un
long et dangereux voyage à travers les États-Unis pour rejoindre Washington, au
cours duquel Sammy sera tué. Lee, Joel et Jessie parviendront au péril de leur
vie à rejoindre l’armée sécessionniste et entrera avec eux dans la capitale
fédérale à feu et à sang où ils seront les premiers à filmer l’entrée à la Maison
Blanche et l’assassinat du président.
Mon opinion
Tout l’intérêt du film réside
dans la place que réserve le réalisateur à ces quatre (puis trois) journalistes
qui, à part la jeune Jessie, couvert de nombreux conflits et vu des choses
atroces contre lesquelles ils se sont blindés. En fait, on avance dans ce
conflit et on le voit à travers leurs yeux et leur vécu et c’est cela qui est
intéressant plus que les évènements en soi qui pourraient se dérouler n’importe
où dans le monde. Sauf qu’on est bien aux Etats-Unis, où chaque famille, du
plus jeune au plus âgé, est armé. Le film, qui est une fiction, décrit malheureusement
bien ce qui pourrait se passer aux Etats-Unis dans les mois qui viennent avec
les prochaines échéances électorales et l’affrontement prévisible entre des
Démocrates et les Républicains s’ils n’acceptent pas le verdict des urnes.
Voir aussi :
dimanche 21 avril 2024
Le Professeur au cinéma - Blow Up - ARTE
- Paranoid park
- Persepolis
- Camille redouble
- Les choristes
- Harry Potter
- Edward aux mains d'argent
- Le sourire de Mona Lisa
- La vague
- Dans la maison
- La belle personne
- Le cercle des poètes disparus
- Pink Floyd : The wall
LA SALLE DES PROFS de Ilker CATAK (D- 2023)
La Salle des profs
(Das Lehrerzimmer) est un film dramatique allemand réalisé par İlker
Çatak et sorti en 2023.
Résumé
Carla Nowak (Leonie Benesh)
est une jeune enseignante de mathématiques et d'éducation physique dans une
classe de 5ème. Tout se passe bien avec ses élèves jusqu’à ce que la
direction, ayant constaté plusieurs vols, décide d’agir en contrôlant les sacs
des élèves. Une grosse somme ayant été découverte dans le portefeuille d’Ali (Can
Rodenbostel), les parents sont convoqués : l’argent lui a été donné
pour acheter un jeu vidéo pour offrir à l’anniversaire d’un de ses amis.
Dans la salle des profs, Carla
surprend une de ses collègues à voler la cagnotte de la machine à café. Elle
décide alors d’en avoir le cœur net et, ayant délibérément laissé son
porte-monnaie dans sa veste avec une certaine somme d’argent, elle met en
veille son ordinateur pour filmer le coupable.
Lorsqu’elle revient, elle a la
surprise de voir que l’ordinateur a filmé la manche d’un chemisier porté par
Mme. Kuhn (Eva Löbau), la secrétaire de l’administration. Forte de cette
preuve, elle la confronte mais celle-ci nie avec véhémence être la voleuse.
Devant sa mauvaise foi, Carla va montrer la vidéo à la directrice.
A partir de là, les choses
dérapent : Mme. Kuhn est suspendue mais son fils Oskar (Leonard
Stettnisch), scolarisé dans la classe de Carla, ne veut pas croire à la
culpabilité de sa mère, soulevant une révolte des autres élèves.
Mon opinion
Le film est mené comme un thriller : dès les premières images, et l’interrogatoire des délégués de classe, puis de la fouille des sacs, qui a quelque chose de révoltant, on comprend que les choses sont mal engagées. J’ai été enseignant et je n’ai, heureusement jamais été confronté à une telle situation. Il est facile de dire, je n’aurais pas réagi comme ça. Mais qu’en sait-on ? Les erreurs sont commises et tout ce qui est fait par la suite pour les réparer ne fait qu’entraîner le désastre : le dérapage est inéluctable. Comme toujours, les enfants sont formidables de naturel et de sincérité. Ce film m’a beaucoup fait penser à un autre excellent film allemand, sur un scenario pourtant bien différent : Die Welle/La vague, qui, à partir d’une bonne idée d’un enseignant, dérape aussi avec une issue bien plus dramatique que celui-ci.