samedi 11 juin 2016

Julie CHRISTIE (Actrice britannique)


Julie Christie dans Dr. Jivago


Julie Christie (Julie Frances Christie), née le 14 avril 1941 à Chabua (en), dans la région d'Assam en Inde britannique, est une actrice britannique. Elle devient une icône de mode et reste une des figures marquantes du « Swinging London » des années 60. Elle collectionne les récompenses : Academy, Golden Globe, BAFTA, Screen Actors Guild Awards, et reçoit le BAFTA Fellowship en 1997.

Biographie

Julie Christie, naît dans une plantation de thé, la Singlijan Tea Estate en Assam, où son père travaille. Elle est l'aînée des enfants de Rosemary (née Ramsden), peintre, et de Francis « Frank » St. John Christie, mais elle a une demi-sœur plus âgée, June, née d'une relation de son père avec une femme indienne travaillant dans la plantation. Frank et Rosemary Christie se séparent quand elle est encore enfant.

Après le divorce de ses parents, Christie part vivre avec sa mère dans une région rurale du Pays de Galles, elle est baptisée à l'église anglicane et fait ses études au couvent de St Leonards-on-Sea, dans l'East Sussex. Elle étudie également à Paris où elle perfectionne sa connaissance de la langue française.

Carrière (1957- )

Julie Christie fait ses débuts professionnels sur scène en 1957, dans des rôles à l'écran et à la télévision britannique. En lice pour le rôle de Honey Rider dans le premier film de James Bond 007 contre Dr No, elle est récusée par le producteur Albert R. Broccoli au motif qu'elle a une poitrine trop petite.

Elle commence sa carrière cinématographique dans deux comédies réalisées par Ken Annakin avant d'obtenir son premier rôle mineur mais marquant dans Billy le menteur de John Schlesinger : sur l'impulsion du Vogue britannique, elle est immédiatement promue au rang d’icône de la mode, le magazine la décrivant comme « l'une des meilleures choses dans le film ». En 1966, elle gagne l'Oscar de la meilleure actrice pour son rôle dans Darling, à nouveau réalisé par Schlesinger et sorti en 1965. Ce rôle et son interprétation de Lara Antipova dans le film Le Docteur Jivago tiré par David Lean du livre de Boris Pasternak, sorti la même année, lui valent une célébrité mondiale. Son style et sa garde-robe dans ce film influencent l'époque. Life magazine baptise l'année 1965 comme « The Year of Julie Christie » et deux ans plus tard souligne que « ce que porte Julie Christie a plus d'impact sur la mode que tous les vêtements des dix femmes les mieux habillées au monde ».

Dans les années qui suivent, Julie Christie travaille beaucoup. Son salaire par film avoisine alors les 400.000 $. Elle tient deux rôles dans Fahrenheit 451 de François Truffaut, avant de tourner pour la troisième fois sous la direction de John Schlesinger dans Loin de la foule déchaînée. Parmi ses autres films notables, on compte Petulia de Richard Lester, Le Messager de Joseph Losey, John McCabe de Robert Altman, Ne vous retournez pas de Nicolas Roeg, Le ciel peut attendre de Warren Beatty et Chaleur et poussière de James Ivory.

Elle fera partie du jury international lors de la Berlinale 1979.

À partir du milieu des années 1980, elle se fait plus rare à l'écran. Ses interprétations dans Afterglow d'Alan Rudolph et Loin d'elle de Sarah Polley lui valent chacune une nomination aux Oscars.

Filmographie partielle

Entre 1962, date de son premier rôle dans Escrocs anonymes (de Ken Annakin) et son dernier en 2013, Sous surveillance (de Robert Redford), elle aura tourné dans 47 films. 

Parmi les plus célèbres :

  • Le docteur Jivago de David Lean (1965)
  • Fahrenheit 451 de François Truffaut (1966)
  • Loin de la foule déchaînée de John Schlesinger (1967)
  • Le messager de Joseph Losey (1970)
  • Nashville de Robert Altman (1975)
  • Le ciel peut attendre de Warren Beatty (1978)
  • Chaleur et poussière de James Ivory (1983)

Je l’ai revue avec plaisir dans le très beau film de Marc Forster Neverland (2004). Elle est aussi apparue dans Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban (2004) et d'invraisemblables navets à grand spectacle qui n’auront pas marqué l’histoire du cinéma comme Troie (2004) et Le chaperon rouge (2011).


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