mercredi 1 octobre 2014

RENCONTRES DU 3ème TYPE de Steven Spielberg (USA-1977)


Rencontres du troisième type (Close Encounters of the Third Kind) est un film de science-fiction américain écrit et réalisé par Steven Spielberg, mettant en scène Richard Dreyfuss, François Truffaut, Teri Garr, Melinda Dillon et Bob Balaban. Produit et distribué par Columbia Pictures, ce film est sorti en avant-première le 15 novembre 1977 à New York et le 16 novembre dans tous les États-Unis. En France, il est sorti le 24 février 1978.

Contenu

Le film traite, avec plus ou moins de bonheur, de ce que les ufologues appellent les "rencontres du 3ème type" avec des extraterrestres, c'est-à-dire, pour faire simple, des récits de contacts supposés entre humains et extraterrestres. François Truffaut, inattendu dans ce rôle, y incarne Claude Lacombe, personnage inspiré de Jacques Vallée, informaticien, astronome et ufologue français, de renommée mondiale, qui vit en Californie. 

Synopsis

Le film commence dans le désert de Sonora au Mexique. Le scientifique français Claude Lacombe et son interprète américain David Laughlin découvrent de vieux avions de guerre en plein désert. Les appareils, des TBF Avenger, faisaient partie du Vol 19, une escadrille qui a mystérieusement disparu en décembre 1945. D’autres faits étranges se produisent sur la surface de la planète comme un cargo disparu en 1925 retrouvé en plein désert de Gobi. Lacombe et son équipe se rendent au Dharmsala, en Inde, pour étudier une série de cinq notes chantées par la foule. Ces sons, d'après les autochtones, proviendraient des cieux. Lors d'une conférence aux États-Unis, Lacombe traduit ces sons en langage des signes d'après la technique de Zoltan Kodaly. Plus tard, un télescope appartenant à un complexe top-secret enregistre des signaux provenant de l'espace qui seraient des coordonnées terrestres. Il ne fait plus de doute pour le scientifique français qu'une forme intelligente extraterrestre tente de communiquer avec notre civilisation.

Des OVNI sont repérés au-dessus de l'Indiana, manquant de percuter un avion de ligne et perturbant le réseau électrique. Dans une petite maison de campagne, Jillian Guiler vit seule avec son fils de trois ans, Barry. Ce dernier est réveillé en pleine nuit par une force inconnue qui l'attire au dehors, dans la forêt. Entre-temps, Roy Neary, un réparateur de câble, délaisse sa famille pour aller réparer les lignes à haute-tension sur une nationale. Alors qu'il stoppe son véhicule au niveau d'une voie ferrée pour chercher son chemin, Neary fait l'expérience d'une rencontre rapprochée avec un OVNI qui émet une vive lumière, brûlant un côté de son visage. Puis bientôt, il manque d'écraser le petit Barry sur la route. La police donne la chasse aux mystérieux engins volants, sans succès. Le public est fasciné par cette vague d'OVNI, de même que Neary, au grand désespoir de sa femme.
Entretemps, la maison des Guiler devient le théâtre d'un drame lorsque Barry est enlevé par un OVNI sous les yeux de sa mère impuissante. Neary et Jillian deviennent bientôt obsédés par l'image subliminale d'une forme ressemblant à une montagne et commencent à essayer de la reproduire en sculpture ou en peinture. Ils sont comme attirés par cette mystérieuse forme.

Lacombe et son assistant ont calculé que les mystérieuses coordonnées conduisent à Devils Tower, dans le Wyoming. L'armée américaine dévoile un plan d'évacuation de la région en prétextant un accident de train contenant un gaz toxique, et prépare la construction d'une base scientifique destinée à "accueillir" les visiteurs. L’obsession de Neary vis-à-vis de la "forme", qui n'est autre que celle de Devils Tower, pousse sa femme et ses enfants à le quitter. Neary n'a pas d'autres choix que de rejoindre Jillian, et tous deux se rendent dans le Wyoming à la recherche de la vérité...

Ma critique

Je disais plus haut que  " le film traitait, avec plus ou moins de bonheur, de ce que les ufologues appellent les "rencontres du 3ème type" : je m'explique. Les OVNI étant un domaine que je connais bien pour l'avoir étudié et approché de près depuis mon adolescence, j'ai trouvé que certaines scènes du film étaient particulièrement bien documentées. Par exemple, l'obsession qui fait se retrouver au pied de la Devil's Tower (la "Tour du diable", spectaculaire site naturel du Wyoming), Roy et Jillian, la mère de l'enfant enlevé. La scène d'ouverture du film, inspirée de faits réels, avec les avions de guerre, disparus en 45 et retrouvés en parfait état dans le désert de Sonora au Mexique, est aussi superbement filmée. Quelques autres images de ce film resteront à jamais dans les esprits : pour moi, ce sera le passage au-dessus du sommet de la Devil's Tower, de l'engin extraterrestre géant, dont la masse fabuleuse et la lenteur sont réellement impressionnantes. Il y a aussi la scène de l'échange musical sur 5 notes qui sert de code de communication avec le vaisseau et dont je reparle en fin d'article.

Malheureusement, comme toujours avec Spielberg (et il n'est pas le seul réalisateur américain, hélas), il en fait trop et les ficelles sont trop grosses. Quant à la fin, avec la "rencontre" proprement dite avec les pseudo-extraterrestres, elle se veut émouvante mais elle fiche tout le reste du film, y compris ses meilleures trouvailles, par terre, tant elle est grotesque.

 Un mot donc sur la musique, composée par John Williams et qui, malgré sa grandiloquence toute "williamsienne", joue un rôle omniprésent dans le film jusqu'aux fameuses notes du code musical utilisé pour communiquer avec le vaisseau extraterreste (SOL-LA-FA-FA-DO). Je vous renvoie à l'article de Wikipedia consacré au film qui traite longuement de ses réutilisations et détournements (voire de parodies) dans de nombreux films ou séries ainsi que par des musiciens comme Duran Duran, Daft Punk ou, plus récemment, Muse.


Malgré ses maladresses et ses outrances, et bien que ses effets spéciaux soient particulièrement datés (n'oublions pas que le film a été réalisé en 1977 - soit 37 ans !!!),  ce film restera un classique de la science-fiction même s'il n'est comparable en rien à l'incontournable "ovni" qu'est et restera le chef d'œuvre de Stanley Kubrick, 2001, l'Odyssée de l'espace.   

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