Ce blog est consacré au cinéma et aux séries TV. J'y traite principalement des films et des séries que j'aime mais je me réserve aussi le droit d'en critiquer certains.
Film fantastique américain de Stefen Fangmeier sorti en 2006. Avec, dans le rôle d'Eragon, Ed Speleers, Garrett Hedlund, mais aussi Jeremy Irons et John Malkovich, Djimoun Hounsou, etc.
Eragon est l'adaptation du premier livre de la saga de fantasy écrite par un jeune auteur américain de 15 ans Christopher Paolini, publié à partir de 2003. La saga, véritable phénomène littéraire, compte actuellement 4 livres. Seul le premier a été adapté au cinéma et il restera vraisemblablement le seul, le film, malgré ses qualités visuelles, ayant été un échec.
Synopsis
Le livre se passe dans le royaume imaginaire d'Alagaësia, écrasé par la dictature de Galbatorix, un usurpateur qui s'appuie sur la magie noire et la terreur pour établir son autorité. Ancien dragonnier déchu, il a décrété l'éradication des dragonniers et des dragons dans son empire. Malgré cette menace, un jeune fermier du nom d'Eragon (Edward 'Ed' Speleers) recueille un œuf de dragon qui donnera naissance à un dragon femelle du nom de Saphira dont il deviendra le dragonnier. Poursuivi par la haine de Galbatorix, il devra quitter les siens et s'enfuir pour entreprendre un extraordinaire voyage au cours duquel il deviendra le chef de la résistance contre l'usurpateur.
Mon opinion sur ce film
Il est toujours risqué d'adapter au cinéma une saga qui a eu, auprès de ses lecteurs, un succès hors norme. Certains y sont parvenus, même si les critiques n'ont pas manqué. Cela a commencé avec Le seigneur des anneaux et Harry Potter, puis Twilight qui ont été, à part quelques ratées, des adaptations dont on peut se satisfaire. Il y a eu aussi la saga du Monde de Narnia, d'après C.S. Lewis et de Percy Jackson qui, à mon avis, n'ont pas démérité et d'ailleurs se poursuivent malgré des hauts et des bas. Mais certains réalisateurs se sont cassés les dents sur des adaptations de romans pour la jeunesse. Ce fut le cas fracassant de l'échec de Dune puis plus récemment de la série A la croisée des mondes. Eragon est dans ce cas. Boudé par les fans de la saga de Paolini, le film a été étrillé par la critique et il n'aura vraisemblablement jamais de suite. Personnellement, je trouve cela injuste mais je ne suis hélas ni producteur ni réalisateur et, de même que je déplore que certains excellents films ne soient jamais sortis en DVD (qu'ils soient anciens ou récents) alors qu'on nous abreuve de navets, je n'y peux rien.
Je n'ai, personnellement, rien à reprocher à ce film que j'ai trouvé magnifique. Le dragon, réalisé en images de synthèse, le survol du superbe monde d'Alagaësia, les performances des acteurs (en particulier d'Ed Speleers dont il faut souligner que c'était son tour premier rôle au cinéma), m'ont séduit. Je ne rejoins pas les critiques de ses détracteurs car je dois reconnaître que le livre (du moins le premier de la série), s'il m'a tout de même plu, n'est pas de la grande littérature et qu'il souffre d'amateurisme. Paolini a d'ailleurs reconnu lui-même qu'il s'était beaucoup inspiré de J.R.R. Tolkien, en particulier mais je trouve, en grande partie injustifiées les critiques acerbes que j'ai lues sur ce film et je regrette qu'on n'ait pas donné une deuxième chance à son réalisateur et à son acteur principal.
Edward John (Ed) Speleers, né le 7 avril 1988 à Chichester
(Royaume-Uni), est un acteur britannique, principalement connu pour avoir tenu
le premier rôle du film Eragon (2006).
Biographie
Edward Speleers a deux demi-frères. Il travaille avec l'un
d'eux à London Production, société qu'ils ont montée ensemble et dont Edward
est le co-producteur. Son père John Speleers, est conseiller financier dans
l'Essex. Ses parents ont divorcé et sa mère habite maintenant en Espagne. En
2007, il a tourné dans la série anglaise Echo Beach.
Engagements
Ed a couru le marathon de Londres le 17 avril 2011. Il y représentait
la cause qu'il défend : Youthnet qui offre une plateforme d'aide pour les
jeunes en difficultés.
Carrière
Durant ses études secondaires à l'Université d'Estbourne
College, Ed a interprété plusieurs rôles au théâtre, notamment dans Richard III et Hamlet.
Il est apparu dans un court-métrage de Charlie Bleakley, Metropolis.
Avant d'obtenir le rôle d'Eragon, il auditionne pour plusieurs
rôles, notamment celui de Peter Pevensie dans Le Monde de Narnia 1 : Le Lion, la
Sorcière blanche et l'Armoire magique, qui sera finalement incarné par William Moseley.
Ed fait partie du casting du film The Good War où il va
interpréter un jeune soldat durant la Seconde Guerre mondiale, Byron. Ce film
sera dirigé par Guido Chiesa (deux fois nommé aux Lions d'Or de Venise) et qui
sera produit par Firefly Films.
- En 2009, il incarne l'ami d'école de Shirasu Jiro (téléfilm en
trois parties tourné pour NHK - chaine japonaise).
- 2011 - A Lonely Place To Die sort sur les
écrans anglais. Présenté en clôture du Film Fightfest (festival du film
d'horreur de Londres) il a obtenu un franc succès des connaisseurs.
Percy Jackson : La Mer des
monstres (Percy Jackson and the Olympians: The Sea Monsters) est un film
américain réalisé par Thor Freudenthal sorti en 2013. Le film est une
adaptation du livre La Mer des monstres, deuxième volet de la série Percy
Jackson, écrit par Rick Riordan.
Résumé
Les films Percy Jackson ont été
adaptés d’une série de romans pour la jeunesse écrits par l’auteur américain
Rick Riordan dont le héros, Percy, est une réincarnation moderne du Persée de
la mythologie grecque.
Percy (Logan Lerman) est un héros d'un nouveau genre. Adolescent inadapté
dans notre monde actuel, les médecins l'ont classé comme souffrant de ce que
les anglo-saxons appellent le syndrome d'ADHD (Attention Deficit Hyperactivity
Disorder) et que nous appelons "trouble du déficit de l'attention avec
hyperactivité". En réalité, Percy n'est pas un adolescent "normal" : il est un "half
blood", un "sang-mêlé", fils du dieu de la mer PoséIdon et d'une
mortelle (sa mère). Percy est en fait Persée, et ce qui, dans notre monde est
considéré comme des handicaps représentent en fait des pouvoirs dans le monde
parallèle au nôtre (et qui nous est invisible) des demi-dieux et des dieux où Percy et ses amis doivent affronter des
puissances surnaturelles. Une bonne
nouvelle pour les fans de "fantasy", bien que le terme ne soit pas
vraiment approprié dans ce cas puisque la série des aventures de Percy Jackson
s'inspire de la mythologie grecque transposée dans l'Amérique de nos jours.
J'avais vu le premier film, Percy Jackson : Le voleur de foudreun peu par hasard parce que l'histoire m'avait intrigué. Je ne savais rien à
l'époque de l'auteur Rick Riordan, ni de sa saga inspirée. Seul le nom du réalisateur,
Chris Columbus (Mrs. Doubtfire, plusieurs épisodes de Harry Potter, entre
autres) m'était connu.
En fait, j'ai beaucoup aimé ce
film et j'ai voulu en savoir plus sur l'auteur et la série de romans (5 en
tout) que j’ai lus en anglais. En français, les romans sont disponibles chez
Hachette Jeunesse.
Les livres étant quasi-inconnus
en France, j'avais craint que le film, qui possède toutes les qualités de sagas
qui nous ont fait rêver (Du Seigneur des Anneaux à HarryPotter en passant par Les Chroniques de Narnia, EragonouTwilight), ne fasse un flop.
Or, sans avoir le succès planétaire de ces films, Percy Jackson a assez bien tiré son épingle du jeu et offre une alternative intéressante tout en réactualisant avec humour la mythologie grecque.
Le Septième Fils (Seventh Son) est un film de fantasy
britanno-américano-canadien réalisé par Sergueï
Bodrov, sorti en 2014. Ce film est inspiré de la série L'Épouvanteur (The Wardstone
chronicles) de Joseph Delaney.
Résumé
Il y a bien longtemps, une force
maléfique menaçait de se déchaîner et de raviver la guerre entre les puissances
surnaturelles et l'humanité. Pendant plusieurs décennies, le chevalier Maître
Gregory (Jeff Bridges) avait enfermé
la redoutable et maléfique sorcière Mère Malkin (Julianne Moore). Mais elle s'est désormais échappée et cherche à se
venger. Convoquant ses adeptes, Mère Malkin s'apprête à déverser sa colère
contre un monde qui ne s'y attend pas. Seul Maître Gregory peut encore s'y
opposer. Dès lors, il lui faut initier son nouvel apprenti, le septième fils
d'un septième fils : Tom Ward (Ben Barnes), à combattre la pire magie noire de tous les temps - mais il doit
le faire d'ici la prochaine pleine Lune de Sang. Le dernier espoir de
l'humanité réside dorénavant entre les mains de Thomas Ward auquel sa mère (Olivia Williams), mi-sorcière, mi-humaine, a remis un talisman (La pierre des Ward) qui lui permettra de vaincre Mère Malkin.
Mon opinion sur ce film
J’ai vu ce film lors de son
passage à la télévision. Je le classe d’emblée parmi les « navets à grand
spectacle », rejoignant en cela l’opinion de la plupart des spectateurs
qui lui ont donné des notes désastreuses (2,5/5 sur Allociné, 3,7/10 sur Senscritique et 30% d’opinions
favorables sur Metacritic). Difficile de comprendre comment des acteurs aussi
renommés que Julianne Moore, Jeff Bridges, Olivia Williams ou encore Ben Barnespuissent se laisser
convaincre de tourner dans de telles âneries.
La Cinquième Vague (The Fifth Wave) est un film de
science-fiction américain réalisé par J.
Blakeson, sorti en 2016. Ce film est adapté du 1er roman de la trilogie "The 5th wave" de Rick Yancey.
Résumé
Cassiopea 'Cassie' Sullivan (Chloë Grace Moretz) vit la vie normale
d’une lycéenne américaine. Elle va en cours, fait la fête avec ses copains, est
entourée d’une famille aimante (formée de son père, Oliver, de sa mère Lisa,
médecin, et de son petit frère de 5 ans,
Sammy). Au lycée, elle a des amis et flashe sur Ben Parish (Nick Robinson), le capitaine de
l’équipe de foot, qui ne la remarque pas vraiment. Brusquement, sa vie et celle
de ses semblables va être bouleversée par des événements dramatiques :
l’arrivée de gigantesques vaisseaux extraterrestres qui se positionnent
au-dessus de la Terre.
Dans un premier temps, la vie
continue car rien ne se passe et personne ne sait quelles sont les intentions
des envahisseurs, que l’on surnomme « Les Autres ».
Les "Vagues" font
références aux différentes étapes du plan d'invasion mené par les
"Autres" :
- - 1ère vague : Une impulsion électromagnétique
détruit tous les systèmes informatiques et les télécommunications de la terre,
provoquant carambolages et crashes aériens en cascade, rendant muets télévisions, radios et
téléphones portables ;
- - Lors de la 2ème vague, de
gigantesques tremblements de terre font s’écrouler les maisons et les
immeubles ; ils sont suivis de tsunamis qui détruisent en un instant
toutes les villes côtières.
- - La 3ème vague est une pandémie de
grippe aviaire qui décime la population. La mère de Cassie, qui est médecin, meurt en soignant les malades mais Cassie, son frère et son père sont
épargnés.
Quelques temps plus tard, les
rescapés rejoignent un camp de réfugiés qui tentent de s’organiser jusqu’à l’arrivée
des secours. Ceux-ci se présentent sous la forme d’une colonne de militaires
qui séparent les adultes des enfants. Pendant que les enfants montent dans des bus qui les conduisent à la base de Wright Patterson, les adultes sont regroupés pour ce qui doit être un
briefing dans l’un des bâtiments. Cassie, redescendue du bus pour récupérer
l’ours en peluche que son petit frère a laissé tomber au moment de monter dans le car assiste horrifiée à l’exécution des adultes (dont son
père) par les soi-disant militaires. Elle parvient in extremis à s’échapper dans
les bois et se jure de retrouver son petit frère.
Pendant ce temps, les enfants
sont amenés à la base de Wright Patterson. Là, on leur explique que « les Autres »
prennent les humains comme hôtes et que seul un appareil sophistiqué permet de
repérer l’intrus (une sorte de parasite qui occupe leur cerveau) à l’intérieur de
l’humain. La seule possibilité pour détruire les extraterrestres est de tuer
l’hôte. On insère aussi dans la nuque de chaque enfant une puce. Ben Parish est
désigné pour être le chef d’un groupe d’enfants et prend Sammy sous sa
protection.
Cassie apprend à survivre toute
seule dans les bois et, marchant nuit et jour, elle se rapproche de Wright
Patterson jusqu’à ce qu’elle reçoive une balle dans la jambe et se réveille
dans une chambre où elle est soignée par Evan Walker (Alex Roe). D'abord réticente, car elle ne connaît pas les intentions d'Evan à son sujet, elle finit par accepter qu'il l'accompagne à Wright Patterson et l'aide à retrouver son frère.
- - La 5ème vague :
A la base, les enfants suivent un
entraînement militaire et sont formés à tuer « les Autres ». Leurs
casques sont équipés d’un scanner qui doit leur permettra d’identifier immédiatement
chaque extraterrestre occupant le corps d’un humain. Puis ils sont envoyés sur
le terrain. Pendant qu’ils combattent, Ben comprend l'horrible réalité : le
système visuel de dépistage est en réalité un leurre et les militaires qui les dirigent sont en fait noyautés par les Autres. Ils utilisent les enfants pour tuer le maximum de survivants humains dans le but de s'approprier la Terre. Les jeunes combattants humains représentent en réalité la 5ème vague destinée à éradiquer la race humaine pour faire place nette pour les envahisseurs.
De son côté, à certaines de ses
réactions, Cassie comprend que Ben est lui aussi un extraterrestre et elle lui
échappe. Elle parvient à s’introduire dans la base de Wright Patterson,
retrouve son frère et Ben au moment où celle-ci est secouée par de formidables
explosions.
Les « militaires » (en
fait les extraterrestres) ordonnent l’évacuation par avion des enfants.
C’est Evan qui s'est rangé du côté des humains qui est le responsable des
explosions. Il aide Ben, Cassie et Sammy à s’enfuir avant que la base ne soit
entièrement détruite.
Mon opinion
Rien de vraiment nouveau sous le soleil. Depuis
la Guerre
des mondes, d’H. G. Wells, nombre de films ou de séries de
science-fiction, plus ou moins réussis, nous ont dépeint l’invasion de la Terre
par des extraterrestres (V les visiteurs, Les âmes vagabondes,The event,
Falling skies, Le jour où la terre s’arrêta, Numéro Quatre, Les 4400, Taken, etc.)
Dans ce film, à part la menace de l’immense vaisseau qui stationne au-dessus de
la ville, on ne voit jamais les extraterrestres et c’est un bon point pour le réalisateur. Le film
est tout à fait dans l’esprit de Divergente, de Labyrinthe ou de Hunger Games :
des jeunes gens, voire des enfants, que rien ne préparait jusque là à se battre, sont confrontés à une
situation de guerre totale contre un ennemi multiforme. Dire que j’ai été
emballé par ce film serait exagéré mais je l’ai trouvé assez réussi dans l’ensemble
et j’ai remarqué beaucoup moins d’invraisemblances que dans la plupart des
films cités. On s’attend bien sûr à une suite car, si le film se termine sur
une 'happy end' provisoire, on se demande ce que vont devenir les enfants exfiltrés par les « militaires » ?
Malheureusement, comme beaucoup de films récents (La boussole d'or,Eragon...), il semblerait bien que les producteurs aient abandonné l'idée d'adapter les deux livres suivants de l'auteur Rick Yancey. Et la raison en est, toujours la même : la non-rentabilité (réelle ou supposée) de ce genre d'aventure...
Voyage au centre de la terre est un film d'action américain sorti
le 16 juillet 2008 en France. Le film a été réalisé par Eric Brevig avec
Brendan Fraser et Josh Hutcherson, qui joue le rôle de son neveu. C’est la plus
récente des nombreuses adaptations du roman de Jules Verne. Le film est une
assez fidèle transposition du roman, le réactualisant à notre époque.
Synopsis
Le professeur Trevor Anderson (Brendan Fraser) est sur le point d'être
mis sur la touche car son cours sur la dérive des continents n'intéresse plus
personne et ses recherches, basées sur celles de son frère Max, disparu une 10e
d'années plus tôt, piétinent. Sa belle-sœur, déménageant pour le Canada, lui
amène son neveu de 13 ans, Sean (JoshHutcherson), un ado que rien ne semble intéresser à part sa console vidéo.
Par la même occasion, elle lui remet un carton contenant des effets de son
frère décédé, parmi lesquels une version annotée du livre de Jules Verne.
Lors d'une visite de son labo en
compagnie de Sean, Trevor constate que les observations de son frère sont
confirmées par les sismographes placés par celui-ci en divers endroits du
globe, en particulier en Islande. Il décide de s’envoler immédiatement pour
l'Islande et, contraint et forcé car il ne sait pas quoi faire de lui, il
emmène son neveu.
A leur arrivée, Trevor découvre
que le laboratoire de son collègue islandais, Sigurbjörn Ásgeirsson, est
presque abandonné et il fait la connaissance de sa fille, Hannah (Anita Briem, actrice islandaise
découverte dans The Tudors) qui, pour subvenir à ses besoins, est devenue guide
de montagne. Elle accepte de les accompagner pour aller récupérer le
sismographe placé par Max au sommet du Snaefell. Un orage les contraint à
s'abriter à l'intérieur d'une grotte où ils sont piégés par un éboulement. En
tentant de trouver une sortie, ils chutent de plusieurs milliers de mètres dans
une cheminée qui les conduit au centre de la terre.
L'univers de Jules Verne se
trouve ainsi transposé à notre époque, et intègre les technologies actuelles
(téléphone portable, console de jeu, Internet...), tout en conservant quelques
épisodes du roman (champignons géants, dinosaures, monstres marins, traversée
de la mer souterraine sur un radeau de fortune, etc.), en y ajoutant une dose
d'humour et de dérision bienvenue.
Le film a été tourné pour la 3D
en utilisant la caméra mise au point par Vince Pace et James Cameron pour Avatar (l'une des images du film
rappelle d'ailleurs la superbe séquence des pollens de ce film).
Mon opinion
Film d'action plus que de
science-fiction, duquel il ne faut pas attendre autre chose qu'un bon
divertissement familial, mais qui dépoussière agréablement l'œuvre de Jules
Verne, en y ajoutant une bonne touche d'humour.
Le hobbit, un voyage inattendu
(The hobbit : an unexpected journey) est
un film fantastique réalisé par Peter
Jackson, déjà auteur de la trilogie du Seigneur des anneaux(2001-2003), adapté de l’œuvre de J. R. R. Tolkien. Il est sorti sur les écrans en 2012 en version 2 et 3D.
Synopsis
On peut se demander pourquoi Le Hobbit, le texte qui précède, dans l’œuvre
de Tolkien, la trilogie du Seigneur des
anneaux, n’avait encore jamais été adapté au cinéma.
Le film reprend donc l’histoire
là où la commence Tolkien, à savoir avec Bilbo (aussi appelé Bilbon) Sacquet, l’oncle
de Frodon qui, avec ses amis hobbits, Sam, Merry et Pippin, sera le héros de la
fameuse trilogie.
A la veille de fêter son 111ème
anniversaire, le vieux Bilbon se rappelle comment tout a commencé, 60 ans plus
tôt. Il était jeune alors et se trouvait devant sa maison-terrier de Cul-de-Sac
(Bagend) à Hobbitbourg dans la Comté, en train de fumer sa pipe, lorsque
Gandalf le magicien lui demande s’il voudrait vivre une aventure. Dans un
premier temps, Bilbo s’y refuse mais il invite Gandalf à venir prendre le thé
le lendemain. Le lendemain, Bilbo, qui s’attend à la visite de Gandalf, est
tout surpris de se trouver nez-à-nez avec 13 nains tous plus malpolis les uns
que les autres, qui s’invitent sans la moindre gêne dans son terrier douillet
et cosy et mettent à sac son garde-manger. Par leur bouche, au milieu des
éructations et des mastications, nous apprenons comment la montagne d’Erebor,
où se trouvait auparavant le royaume des nains, a été pillée par Smaug le
dragon qui les en a chassés et en a fait un peuple errant.
Des signes ont amené les nains à
penser que le temps était venu de récupérer leur royaume et leur trésor. Pour
cela, ils ont besoin d’un cambrioleur et les hobbits étant connus pour leurs
qualités d’agilité et de discrétion, Gandalf leur a suggéré d’inviter Bilbo.
Dans un premier temps, ce dernier se refuse à quitter son terrier mais il se
ravise une fois les nains partis et les rejoint. Les aventures (et quelles
aventures !) commencent et la compagnie va affronter successivement des
trolls, des elfes, échapper à la fureur des géants de la montagne, pour tomber
entre les griffes d’immondes orques, dont ils seront sauvés in extremis par les
aigles géants appelés en renfort par Gandalf.
Entre temps, Bilbo aura rencontré
Gollum auquel il échappera en inventant des énigmes et en volant le fameux anneau
magique d’invisibilité qu’il lèguera plus tard à Frodo, engageant par là-même
ce dernier dans la quête du Seigneur des anneaux.
Le film s’arrête au moment où les
nains, Bilbo et Gandalf, déposés en sûreté sur un rocher élevé par les aigles
géants amis du magicien, découvrent, dans le lointain, la montagne d’Erebor
sous laquelle le dragon Smaug, enfoui sous un tas d’or, se réveille de son
sommeil de plusieurs siècles.
Mon opinion sur ce film
Lorsqu’il a été programmé, le
spectateur avait le choix entre la version 2 ou 3D. Je l'ai vu en 3D et je vous
conseille grandement de faire de même, d'autant que la technique utilisée est beaucoup
plus au point que celle basée sur les couleurs rouge et bleu. Il s'agit en fait
du premier film à avoir été en HFR 3D, un procédé filmant en 48 images par
seconde (au lieu des 24 images/sec. habituelles) avec une caméra spéciale (RED
Epic dotée d'une résolution supérieure à tout ce qui a été utilisé à ce jour).
Nous sommes équipés depuis relativement peu de temps pour la 3D dans notre
ville et j'ai vu peu de films en 3D. Jusqu'à présent, je n'avais pas été
entièrement convaincu que cela apportait quelque chose au visionnage mais je
dois reconnaître que les effets utilisés dans le Hobbit sont absolument
stupéfiants et apportent une dimension totalement nouvelle à ce type de cinéma.
Il y a en particulier deux scènes où l'on a l'impression de voir un papillon ou
un oiseau voler jusqu'au milieu de la salle qui m'ont paru vraiment
remarquables.
Sur le fond, je n'ai rien à dire.
J'ai lu Le hobbit il y a pas mal
d'années et, si j'ai relu depuis d'autres livres du même auteur (Le Silmarillion, le Seigneur des anneaux),
je ne crois pas avoir relu le Hobbit mais je pense que, à part peut-être sur
certains détails, Peter Jackson, ne l'a pas trahi. J'ai lu que ce n'était pas
l'avis de Christopher Tolkien, le fils de l'auteur, encore plus critique sur
cette dernière adaptation qu'il ne l'avait été sur la trilogie. C'est l'éternel
problème de l'adaptation de toute œuvre littéraire. Hormis cet aspect de la
question, auquel sont confrontés tous les metteurs en scène, qu'il s'agisse de
théâtre ou de cinéma, il ne faut pas ignorer la dimension financière de
l'affaire, qui doit être colossale. Car la Tolkien Estate, qui gère la
succession de l'auteur, est une multinationale qui ne s'en laisse pas « compter »...
Je ne veux pas faire de mauvais procès à Christopher Tolkien, dont je ne
connais pas les raisons de cette ire contre le dernier film de Peter Jackson,
ni si elle est fondée, mais en ce qui me concerne, j'aurais préféré qu'il monte
au créneau contre les lamentables traductions de l'œuvre de son père qui ont
été publiées en français chez Christian Bourgois.
Pour en revenir au film, à part
les scènes de bataille à répétition que j'avais déjà trouvées pénibles dans la
trilogie (mais je dois reconnaître qu'elles existent aussi dans les livres de
Tolkien et ne sont pas moins pénibles à subir), j'ai été enchanté par la beauté des paysages (beaucoup de décors
naturels filmés en Nouvelle-Zélande, patrie de Peter Jackson), les effets
spéciaux grandioses (c'est moi qui ait dit ça ?), tout simplement magnifique.
Et l'on ne voit pas passer les trois heures du film, ce qui est déjà une sacrée
performance !!!
Lorsque le film s'interrompt sur l'œil de
Smaug qui s’éveille de son sommeil millénaire, on est tout surpris que ce soit
déjà terminé. Deux autres films doivent suivre (et peut-être même peut-être un
4ème ?), de quoi redorer le blason de l'épopée du Seigneurdes Anneaux qui avait fini par pâlir (il faut dire que les précédents
films datent maintenant d’une 10e d’années). On se prend à rêver de
les revoir actualisés pour la 3D tout en sachant qu'il faudrait entièrement les
retourner pour pouvoir profiter des dernières techniques dans ce domaine.
Mon classement : Sans doute Martin Freeman, qui joue le rôle de Bilbo, n'a-t-il pas le charisme d'Elijah Wood, qui incarnait le Frodon duSeigneur des anneaux. Mais, à part cela, le film est une réussite, que l’on soit ou non fan d’héroïc-fantasy
(à voir en famille).
Ce film a été suivi de deux autres, aussi réalisés par Peter Jackson, que je n'ai pas vus :
Mortal Engines est un
film de science-fiction américano-néo-zélandais réalisé par Christian Rivers, coécrit et produit
par Peter Jackson, sorti en 2018. Il
est adapté du roman du même nom de Philip
Reeve, premier tome de sa série littéraire Tom et Hester.
Présentation
A la suite d’un conflit appelé « The
Sixty minutes War » (la guerre de 60 minutes) qui a anéanti la
civilisation en utilisant des armes ultra-puissantes, les survivants vivent
dans des villes montées sur roues qui se déplacent sur la surface du monde afin
de trouver la subsistance à leur survie. Des villes prédatrices, ressemblant à de gigantesques tanks, traquent les plus petites pour absorber leurs richesses. C’est le
cas de Londres, une ville monstrueuse, où ont été rassemblés les principaux
monuments de l’ancienne capitale de l’Angleterre (dont la cathédrale Saint
Paul, transformée en un laboratoire destiné à mettre au point une arme suprême,
nommée Medusa, basée sur les anciennes technologies).
Le héros, Tom Natsworthy (Robert Sheehan), est un jeune apprenti
historien dont le rôle est de retrouver les artefacts de l’ancienne
civilisation pour les exposer au musée ; il va s’allier avec Hester Shaw (Hera Hilmar), une jeune femme ayant
tenté d’assassiner Thaddeus Valentine (Hugo
Weaving), chef des historiens, qui dirige en secret le projet Medusa.
Aidés d’Anna Fang (Jihae) et d’autres membres de la
résistance (membres de l’Anti-Traction League), ils vont tenter de contrecarrer
les plans de Valentine, de détruire le Bouclier qui protège la cité refuge des
Anti-tractionnistes, située en Asie, et dirigée par le Gouverneur Kwan.
Mon opinion sur ce film
Bien que grand amateur de science-fiction
et de fantasy, je n’avais jamais entendu parler de l’œuvre de Philip Reeve dont est tiré ce 1er
film qui a suffisamment fasciné Peter Jackson (le réalisateur du Seigneur des anneaux) pour qu’il en acquière les droits
d’adaptation dès 2009. Le livre est composé de deux volumes et précédé et suivi
de plusieurs prequels et sequels.
J’ai été séduit par l’idée de cet
univers dystopique, même si l’on y retrouve les poncifs auxquels nous a
habitués la science-fiction depuis des décennies (destruction de notre
civilisation par une énième guerre mondiale, survie de quelques groupes, lutte
du bien contre le mal, etc.) qui arrive toutefois à nous surprendre par une
réalisation visuellement très réussie et inventive. Je ne sais pas si, comme
pour d’autres sagas prometteuses où des suites prévues n’ont jamais vu le jour (A la croisée des mondes : Laboussole d’or, Eragon,Les chroniques de Narnia…) nous aurons l’occasion de retrouver nos héros,
mais je souhaite que ce film ait assez de succès pour avoir au moins un second
volet.
Le Chaperon rouge, film
fantastique canado-anglo-américain réalisé en 2010 par Catherine Hardwicke et produit par Leonardo DiCaprio (!!!) à partir d'un scénario de David Leslie Johnson.
Le film est sorti au cinéma en 2011.
Synopsis
L'action est censée se dérouler
dans un village imaginaire du nom de Daggerhorn, entouré d'une épaisse forêt et
de montagnes enneigées. L'époque n'est pas déterminée mais, d'après les
costumes et le mode de vie des habitants, elle se place dans un moyen-âge
fictif. Depuis des générations, le village est en proie aux attaques d'un
loup-garou avec lequel les habitants ont passé un marché. A chaque lune rouge,
ils lui sacrifient un animal (chèvre ou porcelet) afin qu'il ne s'attaque pas
aux humains et ne les transforme à leur tour en loup-garou.
Valérie (Amanda Seyfried) est amoureuse de son ami d'enfance, Peter (Shiloh Fernandez), un beau et sombre
bûcheron, mais ses parents l'ont promise à Henry (Max Irons), un beau et gentil forgeron. Bien entendu les deux
jeunes gens se haïssent cordialement. Parmi les protagonistes, il y a aussi les
parents de Valérie, et surtout l’inquiétante Mère-Grand (Julie Christie).
Un jour, on retrouve la sœur de
Valérie tuée par le loup. Tout le village se mobilise alors pour le pourchasser
dans les montagnes. Un loup gris est tué mais les meurtres continuent. Le
prêtre du village, convaincu que ces meurtres sont l'œuvre d'un loup-garou,
appelle à la rescousse le Père Solomon (Gary
Oldman), un inquisiteur dénué de tout scrupule, entouré de ses gardes
noirs, qui va mettre le village à feu et à sang. Mais sa présence, loin d'apporter la paix et
la sécurité aux villageois, les dresse les uns contre les autres et exacerbe
les haines : désormais chacun suspecte son voisin ou l'un des membres de
sa propre famille d'être le loup-garou : Valérie suspecte sa grand-mère, Peter
et Henry se suspectent mutuellement, jusqu'à ce que Valérie soit elle-même
suspectée et arrêtée comme sorcière. Les villageois se retournent alors contre
le sinistre Père Solomon avant que celui-ci ne soit tué par le loup-garou.
Mon opinion sur ce film
Bien que je sois un fan des films fantastiques, j'avais
hésité à aller voir celui-là lorsqu'il est sorti au cinéma. Comme on me l'a
prêté, je l'ai regardé sans trop me faire d'illusions. Je n'ai rien contre Catherine Hardwicke qui avait réalisé
le premier opus de la saga Twilight. Bien au contraire, j'avais
trouvé qu'elle avait traité l'adaptation du livre avec sensibilité et respect
et je n'avais pas compris pourquoi on ne lui avait pas confié la suite de la
saga.
Dans Le Chaperon rouge, dès
les premières images, on retrouve les forêts de Vancouver dont on commence à
sérieusement se lasser après les avoir vues et revues dans trop de films ou de
séries fantastiques ou de science-fiction. Quant aux décors, aux costumes, ce
sont ceux que l'on pourrait trouver sur n’importe quelle série télévisée à
petit budget comme Merlin, qui a, par ailleurs, bien d'autres qualités. On a peine
à croire, tant tout cela est "cheap", que le budget du film se soit
monté à 42 millions de dollars et que Leonardo DiCaprioait pu seulement mettre un cent dans une telle nullité ! Car, à part les acteurs qui se débrouillent comme ils peuvent avec le scénario et les dialogues qu'on leur a fournis, ce film est un super-navet, comme il y en a, hélas, tant.
Je plains les jeunes acteurs qui
se sont fourvoyés dans ce film : j'avais remarqué Amanda Seyfriedpour ses yeux extraordinaires dans Time out, au côté de Justin
Timberlake. Je ne connaissais pas ses partenaires : Shiloh Fernandez dont j'apprends, en lisant sa biographie, qu'il
avait failli être retenu pour incarner le rôle d'Edward Cullen dans Twilight
au lieu de Robert Pattinson. On peut
comprendre les hésitations de l’équipe de casting car cet acteur a en effet en
lui quelque chose de sombre et d'inquiétant. Quant à Max Irons, qui joue le rôle d'Henry, c'est son premier rôle au
cinéma.
Vu à la télévision pendant le confinement. Dragonheart : La Bataille
du cœur de feu (Dragonheart: Battle for the Heartfire) est un film
d'aventure américain réalisé par Patrik Syversen et sorti en 2017
directement en vidéo.
Résumé
Le roi Gareth vit ses derniers
jours. Il est temps pour Drago le Dragon de nommer celui qui va lui succéder...
Mais Walter, l’héritier de Gareth, s’est exilé après une dispute avec son père.
Réfugié, avec sa femme dans une communauté villageoise isolée, il a élevé seul dans
l’anonymat ses deux jumeaux, après que son épouse soit morte en les mettant aux
monde. Edric et Mehgan qui ont hérité, pour le garçon, d’une force surhumaine
et pour la fille du pouvoir de manipuler le feu.
Or, si Edric s’accommode de sa
force, sa sœur est considérée comme une sorcière par les villageois. Lors d’une
dispute avec son père, Edric le tue par accident et, pour le protéger, Mehgan
met le feu à la hutte. Rendue responsable de la mort de leur père, elle doit s’enfuir
sur un bateau qui s’échoue en pays Viking.
Pendant ce temps, Edric, qui a maintenant
20 ans (Tom Rhys Harries) a mis sa force au service du comte Robert (Richard
Cordery) mais il est devenu un garçon prétentieux et ingérable que rien n’a
préparé à devenir roi. Néanmoins Draco le désigne comme le successeur du roi
Gareth. Conduit à la cour, Edric se comporte comme un adolescent capricieux,
comptant uniquement sur sa force jusqu’à ce qu’une invasion de Vikings,
conduits par une jeune femme qui manipule le pouvoir du feu, n’envahisse le
royaume. Cette jeune femme n’est autre que sa sœur Mehgan (Jessamine-Bliss
Bell) qui en veut autant à son frère qu’au dragon et elle revendique le
trône. Plutôt que de s’associer, les deux adolescents se livrent une lutte sans
merci que gagne Mehgan après avoir, par magie, subtilisé à son profit le
souffle brûlant du dragon et, par là-même, retiré à Edric sa force herculéenne.
Après quoi, elle envoie Edric en exil
comme elle l’avait été elle-même. Edric se rend alors chez le comte Robert, qui,
pensait-il, lui était resté loyal. Mais celui-ci le trahit sans vergogne et le
livre à ses ennemis.
Mais, devant la menace que
représentent les Vikings, le frère et la sœur se rendent à la raison et s’associent
pour les chasser du royaume.
Mon opinion sur ce film
Je n’aurais certainement pas regardé
ce film s’il n’était pas passé à la télévision. Je ne connaissais pas cette saga
Dragonheart/Cœur de dragon qui comporte à ce jour quatre films
dont le premier « La légende du dernier dragon » est sorti en 1996.
Film de fantasy et d’aventure par excellence, ces films s’inspirent de l’abondante
littérature celtisante influencée par la légende arthurienne et mettant en
scène des chevaliers et des dragons. Ici, le dragon et les décors sont assez
spectaculaires mais l’histoire, assez attrayante au début, tourne hélas, vers
la fin, en grand n’importe quoi. Cela dit, ce film n’est pas plus mauvais que
beaucoup d’autres du même genre. Il serait presque meilleur, même si, personnellement,
je reste fidèle à Eragon
qui, malheureusement, n’a pas eu la suite qu’il aurait méritée.
Divergente (Divergent) est un film de
science-fiction américain de Neil Burger sorti en 2014. C'est l'adaptation
cinématographique de la saga littéraire en 3 volumes (Divergent, Insurgent et Allegiant) de Veronica Roth débutée en
2011 avec Divergent.
Synopsis
L’action se passe dans un Chicago
post-apocalyptique. Suite à un cataclysme dont on ne nous dit rien, les
survivants se sont enfermés dans ce qui reste de la ville. Celle-ci est séparée du reste du monde par une
barrière électrifiée gardée par des troupes d'élite, les Audacieux. A l’intérieur de la clôture, s’est instaurée une société dystopique, scindée
en 5 factions : les Sincères (Candor), les Érudits (The Erudite), les
Fraternels (Amity), les Audacieux (Dauntless) et les Altruistes (Abnegation).
Lorsqu'ils atteignent 16 ans, tous les
jeunes gens et les jeunes filles doivent passer un test qui doit déterminer s’ils
font partie de l’une ou l’autre des factions. Mais quel que soit le résultat du
test, ils peuvent choisir leur faction. Par contre, s'ils se trompent, ils ne pourront pas revenir en
arrière dans leur faction d’origine et feront partie des "sans faction", des sortes de parias ou de SDF. On se rend compte alors
que la société apparemment idyllique dans laquelle ces gens vivent n’est qu’une
illusion.
Mais il y a peut-être plus grave que d’être
« sans faction ». Ce sont les « divergents ». Ce sont les jeunes
gens qui, au cours des tests, ont présenté les aptitudes de plusieurs factions. Béatrice
est de ceux-là. Au moment du choix, elle rejoindra les Audacieux, formés de
jeunes gens combatifs et surentraînés à la compétition, formation dont toute
son éducation familiale l’a écartée. Elle choisira alors de raccourcir son nom et deviendra Tris au lieu de Béatrice. Quant à son frère Caleb, il choisit les
Erudits. Ce choix va s’avérer d’autant plus dangereux pour leur famille que l’ordre
établi est en voie d’être bouleversé par les Erudits. En effet, ceux-ci conduits par l'ambitieuse Jeannine
Matthews (Kate Winslet), s’apprêtent
à s'emparer du pouvoir en éliminant physiquement les Altruistes dont font partie
les parents de Béatrice. S'appuyant sur les Audacieux dont ils ont pris illégalement le contrôle, les Erudits se livrent à l'assassinat des factions qui leur résistent mais Béatrice/Tris et
Tobias/N°4, deux Audacieux qui ont découvert le complot, les en empêchent.
Dans le cas de Hunger Games, auquel font référence les rares échos que j’ai eu de ce film, je
connaissais la saga littéraire que j’avais dévorée bien avant la sortie de l’adaptation
cinématographique et je m’étais dit, en le lisant, que cela ferait certainement
un super film. Je ne m’étais pas trompé même si je préfère de loin les livres
aux films.
Ce n’est pas le cas pour Divergent et ses suites, dont je ne connaissais pas l’existence, et dont je n’ai entendu parler que lors d’une rapide présentation dans une
émission de télévision consacrée aux sorties cinéma.
Comme je suis passionné de science-fiction
et sans autre a priori, puisque je ne connaissais ni les livres, ni le
réalisateur, ni les acteurs, j’y suis allé.
Eh bien, je dois dire que, même
si ce film n’est pas à la hauteur d’autres films de science-fiction que j’ai aimés comme Bienvenue à Gattaca, Time out, The island,ou même The host, je n’ai pas été
déçu.
Bien que le scénario ne soit pas
très original : société dystopique née sur les cendres d’un monde
post-apocalyptique, acteurs peu charismatiques…), l’ensemble se laisse voir, d’autant
que, pour une fois, les effets spéciaux sont limités et la musique supportable…
Comme je l’ai dit, je n’avais pas lu les livres et je ne peux donc juger si
le film leur est fidèle. Sa faiblesse semble tenir à l’histoire elle-même, assez peu crédible. Une
suite, adaptée du 2ème volet de la saga littéraire, Insurgent, est
prévue pour mars 2015. Un 3ème volet est à l’étude, mais peut-être
que, comme dans d’autres adaptations abandonnées en cours de route (Eragon, A la croisée des mondes-1 : la Boussole d’or qui, pourtant selon moi n’avaient pas démérité), ne verra-t-il jamais le jour.
Il est vrai qu'outre la faiblesse de l'histoire (comment une société basée sur des critères aussi peu crédibles pourrait être viable ?), on a du mal à s’identifier à des acteurs choisis aussi peu charismatiques. A part, peut-être Theo James, qui joue
le rôle de Tobias/Quatre, aucun des personnages, même pas l'héroïne, Shailene Woodley, ne se démarque. Personnellement, j’ai été incapable de faire la différence, parmi les « Audacieux », entre les seconds rôles qui entourent les acteurs principaux.
Mais cela ne signifie pas grand-chose
car beaucoup de jeunes comédiens, avant de devenir des icônes planétaires, n’étaient
pas connus non plus.
Sans doute ce film ne me laissera
pas un grand souvenir mais, malgré ses 139 minutes, il ne m’a pas paru trop
long et c’est déjà un bon point. Je pense en tout cas que j’irai au moins voir
le 2nd volet, Insurgent,
quand il sortira, pour ne pas rester sur une fin en queue de poisson.
En conclusion, un film dont vous
pouvez vous passer si vous n’êtes pas fan, comme je le suis, de science-fiction.
Cœur d'encre (Tintenherz) est, à
l’origine, un roman allemand pour la jeunesse de Cornelia Funke, paru en 2003
(2004 pour la traduction française). Il en a été adapté un film
anglo-germano-américain de Iain Softley du même nom sorti en 2008 et en France
le 28 janvier 2009.
Le film est l’adaptation du
premier volume (Cœur d’encre) de la trilogie d'Encre (Tintenwelt). Ce conte
nous plonge dans un univers fantastique où réalité et imaginaire s'entremêlent.
Le sujet, qui prône le pouvoir des mots, a pour mission de redonner le goût de
la lecture aux jeunes spectateurs.
Je ne connaissais pas l'œuvre de
Cornelia Funke avant de voir ce film. Depuis, j'ai lu les trois livres de la
trilogie, Cœur d'encre, Sang d'encre et Mort d'encre. Je vous conseille, si
vous aimez la littérature fantastique ou si vous avez des enfants (aux
alentours de 10 ans) de lire au moins le 1er volume, celui dont a été tiré le film est, à mon
avis, le meilleur. Publié en 2004, ce livre a été un best-seller traduit en
plus de 30 langues. Il a fait de son auteur, Cornelia Funke, un auteur, sans
doute moins connu que JK Rowling (HarryPotter), Stephenie Meyer (Twilight) ou Suzanne Collins (Hunger games), mais
malgré tout à la notoriété mondiale.
Synopsis
Le film commence dans un village
de montagne (Suisse ? Italie ?...) Un homme, Mo (abréviation de
Mortimer), bibliophile et relieur, accompagné de sa fille, Meggie, cherche un
livre rare dans la boutique d'un bouquiniste. Le livre s’intitule « Cœur
d'encre ». En en sortant de la boutique, il rencontre une de ses anciennes
connaissances, Doigt de poussière, accompagné d'une martre apprivoisée.
A partir de là, nous sommes
entraînés avec Mo (Brendan Fraser), Meggie (Eliza
Bennett) et Doigt de poussière (Paul
Bettany) dans une aventure fantastique consistant à aller rechercher, dans un
monde parallèle au nôtre (Cœur d'encre), la mère de Meggie, Roxanne
(interprétée par Jennifer Connely)
qui a en quelque sorte "basculé" dans une autre dimension alors que
Mo lisait à haute voix le livre à sa fille, alors enfant. Un autre des
personnages forts du livre, Elinor, la tante de Meggie, est interprétée dans le
film par la grande actrice Helen Mirren
(remarquable dans The Queen,Soleil de nuit,etc.)
Le film suit d'assez près le
livre, nous faisant basculer, en même temps que les héros, dans ce monde
imaginaire où les lois ne sont pas les mêmes que dans le nôtre.
Le tournage a eu lieu en Ligurie,
sur les lieux où se déroule le roman de Cornelia Funke mais la plupart des
intérieurs l'ont été dans les studios anglais de Shepperton.
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