Affichage des articles triés par pertinence pour la requête De l'eau pour les éléphants. Trier par date Afficher tous les articles
Affichage des articles triés par pertinence pour la requête De l'eau pour les éléphants. Trier par date Afficher tous les articles

dimanche 23 mars 2014

DE L'EAU POUR LES ELEPHANTS film de Francis Lawrence (2011)


De l'eau pour les éléphants (Water for elephants) est un film dramatique de Francis Lawrence, sorti en 2011 et adapté du roman du même nom de Sara Gruen par Richard LaGravenese (le réalisateur de Ps, I love you), avec Robert Pattinson dans le rôle de Jacob Jankowski, Reese Witherspoon dans le rôle de Marlena, l'épouse d'August (Christoph Waltz) au début de l'intrigue.

Synopsis

Le film commence de nos jours par la rencontre entre le propriétaire d’un petit cirque itinérant et d’un vieil homme qui a été oublié par le groupe de personnes âgées venues voir le spectacle. Alors que le directeur essaie de contacter la maison de retraite du vieil homme dont le nom est Jacob Jankowski, celui-ci lui raconte son histoire : sa vie s'est déroulée dans un cirque où il était entré comme vétérinaire débutant pendant les années de la Grande dépression.

Un flash-back nous ramène alors que Jacob Jankowski (Robert Pattinson) n'était encore qu'un jeune étudiant, prêt à passer son diplôme de vétérinaire à la fin de ses études à la prestigieuse université Cornell. On voit Jacob dire au revoir à ses parents  avant de se rendre à l’université. Alors que les épreuves viennent à peine de commencer, on lui annonce le décès de ses parents. Jacob quitte alors précipitamment l'université sans passer les épreuves. Jacob se retrouve seul et sans diplôme, sans argent et sans maison, son père l’ayant hypothéquée pour financer ses études. Il ne lui reste qu’à partir sur les routes, comme des milliers d’autres américains ruinés, avec une simple valise et les vêtements qu’il a sur le dos, pour trouver du travail, n'importe qiel travail. Alors qu’il suit à pied une voie de chemin de fer, un train passe et il saute à bord. Il s’agit du train d’un cirque ambulant, le cirque des Benzini Brothers et de leur « plus grand spectacle du monde ». Embauché comme soigneur, il va découvrir l'envers sordide du décor. Tous, hommes et bêtes sont pareillement exploités, maltraités par le directeur (Christoph Walz). Jacob tombe amoureux de Marlène (Reese Whitherspoon), la très jeune et belle femme du patron, un homme violent et cynique qui n’hésite pas à se débarrasser des bouches inutiles en les faisant jeter à bas du train en marche. Après une révolte du personnel, August est assassiné, le cirque est confisqué par les autorités et Jacob s’enfuit avec Marlène et l’éléphante qu’il a contribuée à sauver. De l'eau pour les éléphants raconte l'histoire bouleversante de deux êtres perdus dans le monde dur et violent qui fut celui des Etats-Unis après le  krach de 1929 et la terrible crise sociale qui s'ensuivit, la Grande Dépression.

Mon opinion

Ce film, qui n'a presque pas été distribué en France malgré la notoriété de ses acteurs, est magnifique et je vous engage absolument à le voir. Lorsque j'ai vu qu'il était réalisé par Francis Lawrence, j'ai craint le pire car, à part des clips musicaux, le réalisateur n'était connu que pour deux films, Constantine (avec Keanu Reeves) et Je suis une légende, (avec Will Smith), deux films catastrophico-fantastiques  qui n'ont eu de succès que grâce à leurs têtes d'affiche. Il a, depuis, réalisé tous les films de la saga Hunger Games. 

De l'eau pour les éléphants est aussi différent de ces blockbusters qu'on peut l'être. C'est en outre le premier à donner à Robert Pattinson la chance de jouer un rôle qui lui permette de faire oublier qu'il a été le gentil vampire amoureux de Twilight, les deux précédents films que j'avais vusHow to be, et à moindre titre Remember me ne m'ayant pas totalement convaincu, non pour la prestation de l'acteur, mais en raison de scenarii très décevants, en particulier pour How to be, sans même parler de Cosmopolis. 

Le scénario du présent film, de Richard LaGravenese, réalisateur du beau film PS, I love you, est .
a contrario superbement écrit, 

Dans De l'eau pour les éléphants, le beau Rob montre qu'il a du talent, ce dont personnellement, je n'avais jamais douté, dans ce film sensible, où il tient sa place et son rôle avec beaucoup de prestance et de vérité. Quant à Christoph Waltz, acteur que j'avais découvert dans Inglorious Basterds, il est aussi glaçant en directeur de cirque tyrannique et maladivement jaloux qu'en officier nazi.

Le film est malheureusement passé inaperçu en France et c'est bien dommage. Il ne vous restera plus qu'à le regarder en DVD ou en téléchargement.

mardi 16 juin 2015

COSMOPOLIS de David Cronenberg (USA-2012)


Cosmopolis est un film dramatique franco-canadien écrit et réalisé par David Cronenberg, sorti en 2012. Le film est présenté au festival de Cannes 2012.

Synopsis

Eric Packer (Robert Pattinson), vingt-huit ans, multimilliardaire, se rend chez le coiffeur en limousine le jour où deux événements se conjuguent pour bloquer la circulation à Manhattan : une visite présidentielle et l'enterrement d'une star du rap. Alors que son empire financier s'effondre, Eric est persuadé qu'il va être assassiné dans les 24 heures.

Le film est l'adaptation du roman éponyme de Don DeLillo, qui le jugeait pourtant inadaptable car « l’essentiel de l’action est confiné à l’intérieur d’une voiture, ce qui n’est pas forcément très cinématographique ». Le livre avait d'abord reçu des critiques très négatives, avant d'être considéré comme prémonitoire quant à la crise du système financier de 2007. Le film intervient alors que les effets de la crise se font toujours sentir, et que les doutes sur le devenir du système capitaliste n’ont jamais été aussi grands.

David Cronenberg n'avait pas lu le livre de Don DeLillo avant que son producteur, Paulo Branco, ne vienne lui proposer d’en faire un film. Le réalisateur a lu le livre en deux jours, et accepté de le réaliser. C'est l'une des premières fois de sa carrière où il n'est pas à l'origine de son projet. L'écriture du scénario ne lui a pris que six jours : il a d'abord repris mot pour mot les dialogues du livre, puis il a «bouché les trous» entre ces dialogues. Seule la fin du film connaît une modification importante : dans le livre de DeLillo, le héros se rend compte qu’il figure au milieu du tournage d'un film, que tout cela n'était qu'une illusion, mais Cronenberg se « méfie des films dans le film. Cela peut être intéressant, à condition qu'il y ait une vraie nécessité ».

Mon opinion sur ce film : A fuir !!!

Je n’avais pas vu ce film lors de sa sortie et je l’ai vu en DVD car je suis un grand fan de Robert Pattinsondont j’ai eu l’occasion de découvrir, depuis Twilight, tout le talent, en particulier à travers des films comme De l’eau pour les éléphants ou, plus récemment, Bel Ami.

Mais, pour paraphraser le réalisateur, je ne pense pas que la réalisation d’un tel film ait correspondu à une « vraie nécessité ». Ce film, en plus d’être un ratage complet, est une horreur : lent, verbeux, des scènes d’une vulgarité sans nom auxquelles je ne comprends pas comment des acteurs de renom ont pu accepter de se prêter.   

Je partage une grande partie des critiques de spectateurs (« Une 1.45 H de prêchi-prêcha incompréhensible ou de pseudo-philosophie à la petite semaine » [Un visiteur] ; « C’est probablement le film le plus chiant que j’aie eu à voir de ma vie » [Simon1310] ; « C’est la 1ère fois de ma vie que je sors en pleine séance, ennuyeux à mourir, bavard pour ne rien dire… » [Olygopoly], etc.) Quant aux critiques professionnels, à part celles des inénarrables Cahiers du Cinéma ou des Inrockuptibles qui font, comme d’habitude, dans "l’intellectualisme prise-de-tête", le film est « un interminable naufrage artistique » pour Mad Movies ; « Analogies et métaphores ne suffisent pas à faire cinéma, surtout quand la verbosité ne rencontre aucune compensation esthétique » (L’humanité) ;   «Brillant pour les uns, assommant et verbeux en ce qui nous concerne. » (Le JDD). Le film a obtenu une note désastreuse de 1 ,8/5 sur Allociné. Pour moi, ce sera un petit 1/5 et encore. Ceci dit, je ne remets pas en cause la prestation de Robert Pattinson qui a eu bien du mérite de jouer un rôle aussi injouable. Mais je déconseille de le voir, même à ses fans les plus endurcis. 

dimanche 20 octobre 2019

THE LOST CITY OF Z film dramatique de James GRAY (USA-2016)


The Lost City of Z (La Cité perdue de Z) est un film d'aventure historique américain écrit et réalisé par James Gray, sorti en 2016. Il s’agit de l'adaptation du récit La Cité perdue de Z de David Grann, lui-même inspiré des aventures de l’explorateur anglais Percy Fawcett. Ce personnage réel et sa quête de la cité perdue sont devenus, au fil du temps, un véritable mythe, qui aurait inspiré, entre autres, celui d'Indiana Jones ou de l'explorateur dessiné par Hergé dans Tintin et l'oreille cassée.

Présentation

Percival ‘Percy’ Fawcett (Charlie Hunnam) est major dans l’armée britannique. Epoux comblé, il est le père d'un garçonnet du nom de Jack et sa femme est enceinte de leur deuxième enfant. C'est pourquoi, lorsque la Société géographique royale d'Angleterre lui propose d'aller cartographier une zone inconnue de l'Amazonie, il n'est pas très chaud pour partir. Mais il finit par se laisser convaincre car on lui promet honneur et gloire. Lors du voyage, Fawcett fait la connaissance de son aide de camp, qui deviendra par la suite un de ses amis les plus fidèles : Henry Costin (Robert Pattinson). Le voyage est pénible et dangereux. Alors qu’ils remontent le Rio Verde, ils sont attaqués par des indiens et deux membres de l'équipe perdent la vie. Le manque de vivres, le danger et les maladies manquent de provoquer une mutinerie. Cependant, en dépit de toutes ces difficultés, ils atteignent les sources du fleuve. Alors qu'ils explorent les environs, Fawcett découvre d’anciennes poteries ainsi que des symboles gravés dans la pierre et le bois. Il émet alors l'hypothèse d’une ancienne civilisation qu’il dénomme la Cité perdue de Z.

Fawcett retourne en Angleterre où les membres de la Royal Geographical Society accueillent ses révélations par des quolibets. Un seul des membres de la société, James Murray (Angus MacFadyen), qui a lui-même exploré le pôle sud, lui apporte son soutien et lui propose de mettre sur pied une nouvelle expédition. Fawcett et Costin acceptent de retourner en Amazonie. Mais lors de l’expédition, Murray se comporte comme un poids mort et, par peur des sauvages qui pratiquent l’anthropophagie, il rebrousse chemin. Fawcett, Costin et Manley (Edward Ashley) sont bien accueillis par les indiens qui s’avèrent beaucoup plus évolués qu’ils ne le pensaient : ils découvrent qu’ils sont parvenus à pratiquer une agriculture évoluée au beau milieu d’une jungle hostile. Mais, pour se venger d’avoir été démasqué, Murray, avant de rebrousser chemin, a saboté les rations de ses compagnons. La mort dans l’âme, Fawcett doit se résoudre à rentrer en Angleterre sans avoir découvert la Cité perdue de Z.

Nous sommes alors en 1914. Fawcett, qui est militaire, doit partir faire la guerre. Gazé, il manque de perdre la vue. Une fois remis, il pense abandonner pour toujours sa quête de la mystérieuse civilisation qu’il était sur le point de découvrir en Amazonie mais sin fils aîné, Jack (Tom Holland) le convainc de monter une 3ème expédition au cours de laquelle il disparaîtra.  

Le film se conclut par un texte expliquant que Percy et Jack Fawcett n'ont jamais été retrouvés malgré plusieurs expéditions montées pour leur venir en aide. En revanche, des travaux scientifiques récents ont révélé l'existence d'un réseau développé de routes et de surfaces agraires (le site de Kuhikugu) non loin des zones identifiées par Fawcett comme pouvant accueillir la cité Z, confirmant de manière posthume les hypothèses de ce dernier.

Mon opinion

J’ai raté ce film lors de sa sortie au cinéma. Je tenais à le voir car son thème m’intéressait particulièrement mais aussi pour sa distribution (surtout pour RobertPattinson, que je suis depuis Twilight et que j’ai beaucoup apprécié dans De l’eau pour les éléphants). Malheureusement, Pattinson affublé d’une énorme barbe qui le rend à peu près méconnaissable et son rôle très secondaire ne le met pas en valeur. Quant à l'acteur qui joue le rôle de Fawcett, il m'a paru trop peu charismatique pour avoir à ce point conquis le cœur de ses hommes. J'attendais aussi beaucoup de Tom Holland, que j'avais découvert enfant fuyant le tsunami de 2004 dans The impossible (2012). Son personnage m'a paru bien faible. En outre le film lui-même est plein de longueurs et de scènes peu crédibles. Ce n’est donc pas une production que je recommanderai même si elle m’aura permis de faire la connaissance d’un explorateur injustement méconnu et de sa quête et de son destin tragiques.       

mercredi 28 mai 2014

REMEMBER ME d'Allen Coulter (USA-2010)


Remember me est un drame romantique américain sorti au cinéma en 2010. Le film est réalisé par Allen Coulter qui est inspiré d'une pièce écrite par Will Fetters. Il met en vedette Robert Pattinson, Emilie de Ravin, Chris Cooper, Lena Olin et Pierce Brosnan.

Synopsis

Tyler (Robert Pattinson) est un jeune homme de bientôt vingt-deux ans habitant à New-York un appartement miteux qu'il partage avec son  meilleur ami, Aidan (Tate Ellington). Il est en conflit avec son père, Charles Hawkins (Pierce Brosnan), un avocat d'affaire, qu'il rend responsable du suicide de son frère aîné, Michaël. C'est lui, alors âgé de 16 ans qui l'a découvert pendu et ce souvenir ne cesse de le hanter. A couteaux tirés avec son père, il est par contre très proche et très protecteur envers sa petite sœur, Caroline (Ruby Jerins), une enfant de onze ans, surdouée en dessin. Les parents de Tyler sont divorcés et il se sent exclu de cette famille dont il ne partage rien, si ce n'est l'amour qu'il a pour sa sœur cadette.

Un soir, au sortir d'une boîte de nuit, Tyler intervient dans une bagarre pour venir en aide à des automobilistes agressés. Son attitude vindicative lui vaut d'être injustement arrêté et roué de coups par un policier qui s'avère être le père d'Ally (Emilie de Ravin, découverte dans la série de SF Roswell). Grâce à l'intervention de son père avocat, Tyler est libéré.

Mais, suite à une idée stupide de son copain Aidan, Tyler décide, pour se venger du flic, de séduire sa fille qui étudie dans la même université que lui. Le pari imbécile tourne court car Tyler tombe sincèrement amoureux d'Ally. Celle-ci, après s'être disputée avec son père, s'installe chez les deux copains. Les trois jeunes gens trouvent ensemble un équilibre qu'ils n'avaient pas trouvé dans leur propre famille. Malheureusement, les secrets font toujours des dégâts quand ils se révèlent et Tyler, comprenant que son amour pour Ally est profond et sincère, ne peut se résoudre à lui cacher ce qui a déterminé leur rencontre.

Celle-ci prend évidemment très mal cette révélation mais tout finit par s'arranger : Tyler décide de présenter Ally à son père qui lui donne rendez-vous dans son bureau du World Trade Center. Malheureusement, ce jour-là est aussi celui où le destin du monde a basculé : alors que Tyler attend son père dans son bureau, situé dans l'une des Twin Towers de Manhattan, la maîtresse de Caroline écrit au tableau la date fatidique qu'aucun de ceux qui ont vécu ces événements n'oublieront jamais : 11 Septembre 2001. L'attentat est traité par le réalisateur avec beaucoup de retenue. Il aurait été facile de nous montrer les terribles images qui se sont imprimées dans nos mémoires.

Mon opinion sur le film

Remember me se traduit par "Souviens-toi de moi". Le film est en effet en totalité marqué par le souvenir. De la première scène, à laquelle on assiste impuissants à l'assassinat de la mère d'Ally Craig,  souvenir dont restera marquée à jamais sa petite fille de 11 ans, au souvenir du suicide du grand frère adoré de Tyler, Michaël... Le souvenir final étant celui des innombrables victimes innocentes des attentats du 11 septembre 2001, sur lequel le film se conclut.

J'avais été très déçu par How to be, un film de 2008 où Robert Pattinson jouait le rôle d'un ado mal-aimé de ses parents qui se cherche un "mentor". Robert Pattinson n'y était pas mauvais, il tirait plutôt bien son épingle du jeu malgré un scénario d’une totale indigence.

"Remember Me" est, heureusement, d'une autre qualité, même s'il n’est pas un film inoubliable. Il est cependant curieux qu'il n'ait pas été distribué en France (ou si mal) car, à part  Robert Pattinson, qui joue le rôle-titre, celui de Tyler Hawkins, ce film bénéficie  d'une distribution prestigieuse : en effet, le rôle du père est incarné par Pierce Brosnan et Emilie de Ravin, sans être très connue en France, n’est pas une actrice de seconde zone. Erreur des distributeurs français, sans doute, dont  j'espère qu'ils se mordront les doigts car, même si ce film n'est pas un chef-d’œuvre, il aurait certainement bien marché en France, ne serait-ce que grâce à la présence de Robert Pattinson, devenu une icône planétaire depuis son rôle de gentil vampire dans Twilight. Il a en tout cas eu, aux Etats-Unis, beaucoup plus qu'un succès d'estime et la France s'est privée d'un bon film et de quelques milliers d'entrées qui n'auraient certainement pas fait mal au chiffre d'affaire des salles de cinéma trop souvent désertes. Apparemment, les distributeurs n'ont pas tiré la leçon de leur manque de flair puisqu'ils ont remis ça avec un autre bon film où jouait excellemment Robert Pattinson, Del'eau pour les éléphants. Certains critiques se sont trompés de cible et ont reproché à Pattinson de n'avoir pas su prendre suffisamment  de recul dans ce film avec son personnage d'Edward Cullen dans Twilight, critiques qui me paraissent totalement injustifiées. Bien entendu, tous ceux qui ont vu la saga Twilight (et j'en fais partie) auront toujours du mal à faire abstraction du personnage d'Edward Cullen mais ce n'est pas la faute de l'acteur.

Dans Remember me, le personnage de Tyler est aux antipodes de celui d'Edward Cullen. Avec ce film, et surtout avec De l'eau pour les éléphants, la preuve est faite que Pattinson est tout à fait capable d'être crédible dans d'autres rôles que celui du vampire amoureux qui l’a fait connaître des spectateurs de monde entier.  Il en est de même, d'ailleurs, pour DanielRadcliffe qui a démontré, à travers d'autres films, hélas non distribués en France, comme My boy Jack ou December boys qu'il pouvait incarner d'autres personnages que celui d'Harry Potter).

Si j'ai beaucoup apprécié Robert Pattinson dans ce film, je suis plus réservé sur le film lui-même, en particulier sur sa fin et sur la référence finale au 11 septembre, non pas qu'elle soit mal traitée, comme je l'ai dit plus haut, mais parce qu'elle m'a paru superfétatoire et qu’elle n’apporte rien au contenu du scénario.

Une mention toute spéciale pour la magistrale interprétation de la petite Ruby Jerins qui joue le rôle de Caroline, la sœur cadette de Tyler. Si les producteurs le veulent bien et la chance joue en sa faveur, elle fera certainement une belle carrière d'actrice. C'est en tout cas tout le mal que je lui souhaite.

mardi 17 février 2015

REVIENS-MOI (ATONEMENT) (FR-GB 2008)


Reviens-moi (Atonement) film franco-britannique dramatique de Joe Wright, réalisateur d'Orgueil et préjugés. Le film est sorti en 2008. 

Synopsis

Le film a été adapté du roman de Ian McEwan, Expiation (2001) par Christopher Hampton. Il commence pendant l'été 1935 dans la grande propriété de la famille Tallis, située dans la campagne anglaise. Les enfants, Briony, 13 ans  (Saoirse Ronan), et ses cousins, Lola Quincey, 15 ans et ses deux frères jumeaux, Pierrot et Jackson, s'ennuient et sont livrés à eux-mêmes. La sœur ainée de Briony, Cecilia (Keira Knightley) est amoureuse de Robbie Turner (James McAvoy), un jeune homme employé par sa famille qui, malgré sa condition, a décidé de faire des études de médecine grâce à l'aide financière du chef de la famille Tallis. Il vit avec sa mère, Grace (Brenda Blethyn), la gouvernante des Tallis, dans un modeste pavillon situé sur la propriété.

Lorsque le film commence, on voit Briony en train de mettre la dernière main à une pièce de théâtre qu'elle a écrite et qu'elle veut faire jouer par ses cousins. De la fenêtre de sa chambre, elle surprend sa sœur aînée Cecilia en compagnie de Robbie dans une scène qu'elle interprète comme une scène d’amour alors qu’au contraire les deux jeunes gens se disputaient pour une raison futile. Secrètement amoureuse de Robbie, Briony est jalouse. Un peu plus tard, ne se doutant de rien, Robbie la prend pour messagère pour aller porter une lettre d'excuse à Cecilia. Bien entendu, Briony la lit et la remplace par une autre, beaucoup plus compromettante, que Robbie avait tapée à la machine mais n’avait pas osé la remettre à Cecilia. Lorsque Cecilia reçoit la lettre, elle a de quoi être furieuse contre Robbie mais son attirance pour lui est la plus forte et, alors qu'ils cèdent à leur passion dans la bibliothèque, Briony les surprend et n’a plus le moindre doute sur leur relation.

Pendant le repas qui suit, Briony ne dit rien mais un incident va lui permettre d'assouvir sa vengeance: ses jeunes cousins se sont enfuis. Dans la nuit et dans l'immense parc, parcouru de rivières, de cascades, de lacs, la recherche s'organise. Bien entendu, Robbie, mais aussi le frère aîné de Cecilia, Leon (Patrick Kennedy), revenu de Londres avec son ami millionnaire et débauché, Paul Marshall (Benedict Cumberbatch) prennent part aux recherches. Dans la nuit, Briony trouve sa cousine Lola (Juno Temple), prostrée dans un fourré. L'adolescente a été violée. Briony, tout à sa jalousie, se convainc et convainc sa cousine que le coupable ne peut être que Robbie. Or Robbie n'y est pour rien. Il est néanmoins accusé et emprisonné. On apprendra plus tard que le véritable coupable était l'ami de Leon, le richissime Paul.

Cinq ans ont passé. La guerre a éclaté. Les deux sœurs, Cecilia et Briony, qui ne se parlent plus, ont abandonné leur vie dorée de bourgeoises aisées pour devenir, indépendamment l'une de l'autre, infirmières.  On retrouve Robbie, accompagné de deux compagnons, dans la débâcle de Dunkerque. Il est épuisé, blessé, et mourra de septicémie dans une cave de Dunkerque en attendant son rapatriement en Angleterre. Quant à Cecilia, elle mourra sous les bombes allemandes alors qu'elle est réfugiée dans une station du métro de Londres.

A la fin, on découvre Briony âgée et malade (Vanessa Redgrave) venue présenter, à la télévision, son dernier roman, Atonement (qui signifie « rédemption ») où elle rend hommage à sa sœur et à Robbie dont elle a, par sa jalousie et ses mensonges, brisé la vie.

Mon opinion sur ce film

A part ses quelques longueurs et ses flashes-back qui rendent par moments difficile la compréhension du déroulement des évènements, ce film est splendide. J'avais voulu le voir non pour le réalisateur, car je n'avais pas du tout aimé Orgueil et préjugés, qui était son premier film, et encore moins pour le scénariste, Christopher Hampton, qui avait été celui des Liaisons dangereuses, où je m'étais copieusement ennuyé, mais pour les deux acteurs que j'adore, Keira Knightley (découverte dans The Duchess) et James McAvoy (découvert, lui, dans le rôle du sympathique faune M. Tumnus dans le 1er volet de la saga des Chroniques de Narnia). Je n'ai été déçu ni par l'un ni par l'autre. J'ai aussi retrouvé avec plaisir dans ce film, bien qu'elle ait ici un rôle très secondaire, l'actrice anglaise Brenda Blethyn, découverte dans London river. Quant à Vanessa Redgrave, qui interprète le rôle de Briony âgée et condamnée par la maladie, je dois reconnaître que c'est une très grande et belle actrice qui a su rendre extraordinairement émouvante sa courte mais néanmoins indispensable prestation à la fin du film.

Récompenses

Le film a ouvert le Festival de Venise 2007, ce qui fit de Wright le plus jeune réalisateur à inaugurer, à l'âge de 35 ans, ce festival. Le film a en outre été couronné de l'Oscar 2008 de la meilleure musique de film, oscar mérité, attribué à Dario Marinelli, le Golden Globe Award 2008 pour le meilleur film dramatique (Golden Globe aussi obtenu par des films comme Le pianiste-2003, Aviator-2005, ou The Queen-2007). Le film a en outre été classé 442e meilleur film de tous les temps par le magazine Empire. 

Mon classement

 Film à voir. Attention : Interdit aux moins de 12 ans (scènes de sexe) et scènes de guerre très dures à supporter.

Si vous avez aimé ce film, vous aimerez :

dimanche 23 mars 2014

ROBERT PATTINSON (Acteur britannique)


Robert Pattinson

Comme Daniel Radcliffe est à jamais indissociable du rôle de Harry Potter, ou Elijah Wood de celui de Frodon dans la saga du Seigneur des anneaux, Robert Pattinson l’est de celui d’Edward Cullen, le beau et énigmatique vampire de la saga Twilight.

De son vrai nom Robert Thomas Pattinson, Robert Pattinson, que l’on surnomme Rpattz, est né le 13 mai 1986 à Londres. Avant d’être choisi pour incarner le fameux vampire Edward Cullen, il avait joué le rôle de Cedric Diggory dans Harry Potter et la Coupe de Feu, où, malgré l’intervention d’Harry Potter, il était l’innocente victime de Lord Voldemort,.

Il a deux sœurs plus âgées : Elizabeth (chanteuse du groupe Aurora) et Victoria, 27 ans, qui travaille dans une agence de publicité.

Dès l'âge de 12 ans, il intègre une école privée mixte de grande réputation, la Harrodian School. (au sud-ouest de Londres dans le quartier privilégié de Richmond-Upon-Thames). C'est à cette époque que sa mère, qui est dans le métier (elle travaille pour une agence de mannequinat), lui procure quelques contrats mais sa véritable carrière commence à 16 ans. Son intérêt pour le théâtre grandit avec la découverte de la Barnes Theatre Company, la troupe de théâtre de son quartier. Après quelques expériences en coulisses, il obtient quelques rôles et finit par attirer l'attention d'un agent pour la production d'une adaptation télévisée de Tess d'Urberville ; il joue aussi dans une version amateur de Macbeth au Old Sorting Office Arts Centre.

Cinéma

Repéré par un agent, Robert Pattinson décroche un rôle dans L'Anneau sacré en 2004, petit téléfilm anglais, où il interprète en 2004 le rôle de Giselher, puis dans The Vanity Fair en de Becky Sharp (2004). Malheureusement, les scènes où Pattinson apparaît sont coupées au montage et sont seulement disponibles sur les bonus du DVD.

En mai 2005, il doit apparaître dans la première anglaise de The Woman Before au Royal Court Theatre, mais est il n’est finalement pas retenu et est remplacé par Tom Riley.

Grâce à sa brève apparition dans Vanity Fair, Robert décroche cependant le rôle de Cédric Diggory dans Harry Potter et la coupe de feu en 2005. Ce rôle, bien que secondaire, le fait remarquer et lui vaut le titre de « Star Anglaise de Demain » délivré par le Times Online, titre véritablement prémonitoire puisqu’il devait être ensuite retenu, parmi des 100es de candidats, pour interpréter le rôle principal d’Edward Cullen dans le premier volet de la saga Twilight (2008) qui lui donna une notoriété mondiale. Bien qu'engagé dans le tournage de cette saga qui dura de 2007 à 2012, Pattinson sut intelligemment accepter d'autres rôles (How to Be (2008)Little Ashes (2009), où il tient le rôle du jeune Salvador Dalí, qui n'ont pas eu un grand succès. En 2010, il joue le rôle de Tyler aux côtés d' Émilie de Ravin dans Remember Me, d'Allen Coulter, un drame romantique, nettement meilleur quHow to be, bien qu’il soit resté confidentiel en France.

En 2010, il reprend le rôle d'Edward Cullen dans le troisième volet de Twilight, chapitre III : Hésitation puis dans l'épisode suivant : (Twilight, chapitre IV : Révélation) tout en participant au tournage du film Bel-Ami, adaptation libre de l'œuvre de Guy de Maupassant dans laquelle il joue aux côtés d’actrices de renom comme Kristin Scott Thomas et Uma Thurman.

Aux côtés de Reese Witherspoon et de Christoph Waltz, en 2011 il joue le personnage principal du très beau film Water for Elephants (De l’eau pour les éléphants) que j'ai personnellement beaucoup aimé, bien qu'il soit resté confidentiel en France. Depuis son premier film en 2004, Robert Pattinson a joué dans 17 films. Parmi ses derniers rôles :

- Cosmopolis de David Cronenberg (2010).
- The lost city of Z de James Gray (2012).


Musique

Robert Pattinson a commencé le piano à l’âge de 3 ans et la guitare à 5 et c’est un musicien accompli : il a composé deux des chansons que l’on entend dans  Twilight, chapitre I : Fascination, la première Never Think, lors de la scène au restaurant de Port Angeles (avec Bella) et Let Me Sign au moment où Edward intervient lorsque Bella est agressée par le vampire sadique à Phoenix. Il fait aussi partie d'un groupe appelé « Bad Girls ».

jeudi 13 février 2020

L'OEUVRE DE DIEU, LA PART DU DIABLE film dramatique de Lasse HALLSTROM (USA-1999)



L'Œuvre de Dieu, la Part du Diable (Titre original : The Cider House Rules) est un film américain réalisé par Lasse Hallström, sorti en 1999. Le film est une adaptation du célèbre roman du même nom de John Irving publié en 1985.

Résumé

Le roman se déroulait dans les années 20, pendant la 1ère Guerre mondiale. Le film de Lasse Hallström se déroule en 1943 pendant la 2nde Guerre mondiale mais toujours dans l’orphelinat de Saint-Cloud et la cidrerie Worthington à Ocean View, tous deux situés dans le Maine aux Etats-Unis.
Le héros du film est Homer Wells (Tobey Maguire), orphelin et élève du docteur Wilbur Larch (Michael Caine), un obstétricien excentrique et attachant, qui recueille des enfants non désirés mais pratique aussi des avortements lorsque les jeunes femmes qui viennent le consulter ne veulent pas garder leur enfant.

Un jour, un couple d’amoureux formé de Candy Kendall (Charlize Theron) et de Wally Worthington (Paul Rudd) vient à l’orphelinat pour un avortement. Candy est enceinte mais ne veut pas garder l’enfant car Wally, capitaine d’aviation, doit repartir au combat.

En partant, ils proposent à Homer, qui n’a rien vu d’autre du monde que les murs de l’orphelinat, de l’emmener avec eux. En effet, la mère de Wally est propriétaire d’une plantation de pommiers à cidre et a besoin de bras. Quant au père de Candy, il pèche des homards.

Homer, à qui le travail manuel ne fait pas peur, s’intègre à l’équipe d’ouvriers agricoles itinérants, formée de noirs, qui travaille sur l’exploitation Worthington.

Découvrant que Rose, la fille du chef de l’équipe, est enceinte de son propre père, il va l’aider à avorter et, lorsqu’il apprendra la mort du Dr. Larch, il reviendra prendre sa place à l’orphelinat et continuera son œuvre.    

Mon opinion  

Je connaissais le roman de John Irving mais je ne savais pas qu’un film en avait été tiré. J’ai retrouvé la « patte » de ce réalisateur dont j’ai apprécié quelques autres films (Gilbert Grape, Cher John, Les recettes du bonheur). A partir de situations difficiles, il sait mettre en valeur les notions de cœur et d’humanité de ses personnages, aidé par une photographie élégante et un casting bien choisi. Un an après Pleasantville, Tobey Maguire a encore des traits d’adolescent qui se cherche et Charlize Theron est craquante de fragilité. Un beau film qui n’hésite pas à aborder des sujets difficiles comme ceux de l’avortement et de l’inceste, sans jamais porter de jugement moral sur les situations dramatiques qui en découlent.

Si vous avez aimé ce film, je vous conseille aussi :

dimanche 23 mars 2014

HOW TO BE d'Oliver Irving (GB-2008)


How to Be est un film anglais, réalisé en 2008, par Oliver Irving.

Synopsis

Arthur (Art) - Robert Pattinson (révélé par Twilight) est un grand ado de 24 ans en pleine crise existentielle. Son seul intérêt dans la vie (on ne peut même pas parler de passion) est la musique à laquelle il s'adonne "vaguement" avec deux copains complètement déjantés et aussi oisifs que lui. Il s'adonne aussi "vaguement" à faire du bénévolat dans une école pour handicapés, quant à son boulot dans une supérette, je serais son patron, je l'aurais viré au bout de 24 heures ! 
On est dans un monde "virtuel". D'où vient l’argent des trois copains ? Des parents, absents ? De petits trafics ? On ne sait pas... En tout cas, ils ne manquent de rien, si ce n'est de l'amour et de l'attention que leurs parents, préoccupés de leur seule personne, sont incapables de leur apporter. Mais on ne va quand même pas pleurer sur leur sort... Il y a pire, dans notre monde, hélas. 
Reprenons : Art, viré par sa copine (on peut la comprendre !), retourne vivre chez ses parents qui l'ignorent (ils sont, comme ils le répètent à satiété, "très occupés"). C'est un leitmotiv, sans doute en grande partie réel, des situations que l'on retrouve dans la plupart des films traitant de l'adolescence actuelle, de Mean Creek à Paranoïd Park en passant par Elephant, de Gus Van Sant ou encore Génération RX. En recherche de solution, Art tombe sur le bouquin d'un "psychologue" canadien et le fait venir à Londres comme son "coach de vie personnel". Cela lui coûte toutes ses économies (ou plutôt l'héritage de son grand père). Il s'avère que le type est encore plus nul que ce qu'on pourrait attendre. Cette partie aurait pu être drôle avec un acteur de talent mais celui-là est vraiment trop minable pour nous arracher seulement un sourire.
Malgré tout, Art s'en sort (on se demande comment, avec un tel vague à l'âme, il aurait tout aussi bien pu se flinguer ou tomber dans n’importe quelle addiction).

Mon opinion sur ce film

Apparemment, c'était le 1er film d'Oliver Irving et il y a de fortes chances pour que cela soit le dernier car  s'il continue dans cette veine, je ne donne pas cher de sa peau. Heureusement pour Robert Pattinson que sa filmographie est plus longue et qu'au-delà de Twilight (où, personnellement, je le trouve très bon), il aura d'autres occasions de montrer son talent. Cela aurait pu faire un assez bon film si le scénariste s'était donné un peu plus de mal car même les dialogues ou les situations sont d'une absolue platitude et totalement nazes.
Il reste de ce désastre RobertPattinson dont on voit très bien, même si ce film aurait plutôt tendance à le desservir, qu'il a du talent. Faudrait-il encore que le scénariste lui ait laissé quelque chose à faire. Mais non,  il  traîne lamentablement sa vacuité du début à la fin du film. Le scénario et la mise en scène sont inexistants. Quant à ses acolytes, ils ont autant de charisme qu'un poulpe trop cuit. Le pire est la scène avec la mère dans le magasin de cuisine qui est parfaitement ridicule : si c'est voulu, cela ne fait même pas rire, si c'est involontaire, c'est du très mauvais théâtre.
Même la bande son, présentée sur la jaquette comme "le meilleur du rock indépendant" est sans intérêt (quand on la compare à celle de Once ou de Good morning England, ou même de séries comme Kyle XY, Roswell ou Smallville, y'a pas photo !!!). Même le making-off est à ch... (l'interview de Robert est particulièrement lamentable, mais le reste ne vaut pas mieux).

En conclusion, bof, trois fois bof... Je m'attendais à beaucoup mieux, à un petit film, sans doute, mais à quelque chose avec du pep's, dans le genre de Once ou de Happy Go Lucky (ou Be happy). Rien de tel ici. Film ennuyeux, qui se veut drôle mais où aucune scène, aucune réplique ne donnent l'envie de rire ou même de sourire (je préférerais encore mieux voir un film comme Camping ou Les visiteurs bien que ce ne soit pas ma tasse de thé !)

En conclusion un film à oublier très vite, mais si vous n'avez pas l'occasion de le voir, il ne manquera pas à votre filmographie.  

Si vous voulez retrouver Robert Pattinson dans rôle à la hauteur de son talent et un excellent film, voyez plutôt : De l'eau pour les éléphants. 

dimanche 5 janvier 2014

DEAR JOHN de Lasse HALLSTRÖM (USA-2010)



Cher John de Lasse Hallström (2010)

Cher John (Dear John) est un film romantique américain de Lasse Hallström, sorti en 2010. Le film est une adaptation du roman « Cher John » de Nicholas Sparks. Il fut savoir qu’en anglais, une « Dear John letter » est une lettre de rupture.

Synopsis

John Tyree (Channing Tatum) est un soldat des Forces spéciales américaines en poste en Allemagne en permission. Il profite d'une permission aux USA pour voir son père et faire du surf. Savannah Curtis (Amanda Seyfried) est étudiante et ils se rencontrent par hasard sur la plage.  C'est le coup de foudre immédiat entre les deux jeunes gens. Bien qu'appartenant à deux mondes différents (John a été élevé par son père autiste qui n'a qu'un but dans la vie, collectionner les pièces de monnaie, et Savannah est d’une famille aisée), une passion absolue les réunit pendant deux semaines. Mais John doit repartir et, suite aux attentats du 11 septembre, il est envoyé en Afghanistan. Quant à Savannah, elle doit retourner à l’Université. Pendant plusieurs mois, John et Savannah s'écrivent des lettres enflammées. Savannah, chaque jour plus inquiète pour la sécurité de son bien-aimé, s'interroge. Alors que désirs et responsabilités s'opposent toujours plus, le couple lutte pour maintenir ses engagements. Puis, patatras, John reçoit au plus mauvais moment (il vient d'être gravement blessé en Afghanistan) une lettre de rupture sans autre explication. Il est détruit et ne comprend pas ce qui lui arrive. Lorsqu'il retourne en Amérique pour l'enterrement de son père, il revoie Savannah. Celle-ci s’est mariée. La jeune fille n'a pas cédé à un caprice ni aux ordres de sa famille : si, en l’absence de John, elle a choisi d'épouser Tim (Henry Thomas) qu'elle connaît depuis l'enfance, c'est parce que celui-ci est atteint d'un cancer et que quelqu'un doit s'occuper de son fils Alan, un attachant enfant, lui aussi autiste. Même si le générique de fin intervient avant le dénouement, on comprend qu'après la mort de Tim, John et Savannah pourront s'aimer et élever ensemble Alan, dans le respect de la mémoire de son père.

Mon opinion sur ce film

Très beau film, émouvant sans jamais tomber dans la mièvrerie, belle lumière et beaux acteurs. En ces temps de sinistrose, et bien que le sujet ne soit pas des plus gais, curieusement ce film fait du bien. Une mention spéciale à l'acteur qui joue le rôle du père de John, Richard Jenkins, pour sa très juste interprétation d'un être qui n'arrive pas à communiquer, en particulier dans la touchante scène de l'adieu dans l'hôpital. Découverte aussi de Channing Tatum, que je ne connaissais jusque-là que comme un gros bras un peu "bas du plafond". Dans ce film, il arrive à faire passer beaucoup d'émotion et de sensibilité dans un rôle presque mutique. L'image et la lumière sont aussi remarquablement soignées. 

Mon classement : 4,5/5

Si vous avez aimé ce film, vous devriez aussi aimer :

mardi 17 mars 2015

INGLOURIOUS BASTERDS de Quentin Tarantino (USA - D 2009)


Inglourious Basterds, est un film de guerre germano-américain écrit et réalisé par Quentin Tarantino, sorti en 2009. Le titre du film est un hommage à Une poignée de salopards (dont le titre original anglais était « The Inglorious Bastards », 1978), un film italien réalisé par Enzo G. Castellari, qui s'inspirait lui-même en partie des Douze salopards (1967). Si le film de Tarantino a été, par erreur, annoncé comme un remake de celui de Castellari, les deux long-métrages ont des scénarios très différents. Le titre du film de Tarantino se distingue de l'original par deux fautes d'orthographe volontaires (Inglourious Basterds).

Scénario

Dans la France occupée, Shosanna Dreyfus (Mélanie Laurent), une jeune Juive, assiste à l’exécution de sa famille par le colonel SS Hans Landa (Christoph Waltz). Elle parvient néanmoins à s’échapper et s’enfuit à Paris où elle se construit une nouvelle identité et, devient la propriétaire d’un cinéma de quartier.

Pendant ce temps, le lieutenant Aldo Raine (Brad Pitt) recrute un petit groupe de soldats juifs américains dans le but de se venger des troupes d’occupation allemandes en les terrorisant. Très vite, cette troupe d'élite, est connu sous le nom des « Bâtards », car ils ne respectent pas les lois de la guerre et scalpent leurs ennemis, Raine et ses hommes sont amenés à faire équipe avec Bridget von Hammersmark (Diane Kruger), une actrice allemande qui est aussi agent double pour les services secrets britanniques. Ils doivent tenter d’assassiner les principaux dirigeants du Troisième Reich, réunis pour la première d’un film de propagande, « La Fierté de la Nation ». C’est alors qu’ils croisent la route de Shosanna (Mélanie Laurent), qui mène sa propre vendetta. Le soir de la première, elle met le feu au cinéma parisien où sont rassemblés les dignitaires nazis, tandis que le commando organise de son côté avec succès un attentat. La fin du film est uchronique puisque, dans le film, plusieurs nazis sont tués, dont le Caporal (Gefreiter) Fredrick Zoller (Daniel Brühl), Goebels (Sylvester Groth) et Hitler (Martin Wuttke), ce qui ne correspond pas, hélas, à ce qui s'est passé dans la réalité.      

Mon jugement sur ce film

Je ne suis pas un accro de Quentin Tarentino et je craignais d'aller voir ce film à cause des scènes violentes et difficiles à supporter mais, l'humour et la drôlerie des dialogues et des situations en font un film jouissif. Remarquable jeu d'acteurs : Brad Pitt, est bien entendu excellent, mais aussi Diane Kruger, Mélanie Laurent, Daniel Brühl (que j'avais découvert dans Ladies inlavender) et surtout Christoph Waltz (déjà vu dans De l’eau pour les éléphants) en ignoble gestapiste cultivé et manipulateur.

jeudi 5 mars 2015

L'HOMME QUI MURMURAIT A L'OREILLE DES CHEVAUX de Robert Redford (USA-1998)




L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux.  Film américain de (et avec) Robert Redford, adapté du roman éponyme de Nicholas Evans, The Horse whisperer. Le film est sorti en 1998.

Synopsis

Grace et Judith, deux adolescentes férues d'équitation, sont amies. Lors d'une balade un matin d'hiver particulièrement froid, Gulliver, le cheval de Judith glisse sur une pente verglacée et entraîne Pilgrim, le cheval de Grace, sur la route, juste au moment où arrive un semi-remorque qui ne peut rien faire pour les éviter. Judith et Gulliver sont tués sur le coup mais Grace, bien que grièvement blessée, survit, ainsi que son cheval. Hélas, Grace doit être partiellement amputée d'une jambe et Pilgrim est traumatisé. Grace s'enferme dans le mutisme. Pilgrim, devenu incontrôlable et dangereux aurait dû être euthanasié mais la mère de Grace, Annie (Kristin Scott Thomas), pressentant que le salut de sa fille est lié à celui de son cheval, cherche un "horse whisperer". Elle le trouve dans le lointain Montana en la personne de Tom Booker (Robert Redford). Tom n'accepte d'aider Annie que si Grace s'associe au processus de guérison. Il exige aussi que Grace, sa mère et le cheval viennent dans son propre ranch dans le Montana.

Outre l'aspect financier, cela représente un énorme sacrifice pour Annie qui a une vie professionnelle très chargée (elle est éditrice d'un magazine en vue) mais, comprenant que le salut de sa fille est à ce prix, elle accepte la proposition de Tom et part pour le Montana. 

Mon opinion sur ce film

Ayant lu le livre, j'avais beaucoup hésité à voir le film car j'avais peur d'y voir des scènes insoutenables. Heureusement, Robert Redford, qui est l’acteur et le réalisateur du film, a su suggérer la cruauté et la douleur des scènes décrites dans le livre avec tact et rien, dans le film, n'est choquant. On en sort au contraire regonflé à bloc par le courage d'Annie et celui de Grace, la belle complicité entre Redford et le cheval, la splendeur de la nature et des paysages grandioses du Montana.
Un très beau film porteur d'un message d'espoir, de courage et d'humanité. Une résurrection.

Si vous avez aimé ce film, vous pourriez aussi aimer :