samedi 9 mars 2024

THIERRY LA FRONDE Série TV (FR-1963-1966)

 


Thierry la Fronde était une série télévisée française conçue par Jean-Claude Deret, en 4 saisons de 13 épisodes chacune (en tout 52 épisodes en noir et blanc de 25 minutes), réalisée par Robert Guez et Pierre Goutas, et diffusée du 3 novembre 1963 au 27 mars 1966 sur la première chaîne de l'ORTF, chaque dimanche soir, à partir de 19 h 30.

Résumé

L’histoire se déroule au moment de la guerre de Cent ans. Thierry de Janville (Jean-Claude Drouot), se retrouve spolié par la trahison de son intendant, Florent de Clouseaules, de ses domaines. Emprisonné dans les geôles de son propre château et promis à la mort, il est délivré par l’un de ses sujets, Jehan le larron (Robert Rollis), un voleur à la tire. Ils s’enfuient alors et prennent le maquis dans les grandes forêts de la région.

Comme Robin des Bois, dont l’histoire est très proche, Thierry constitue, autour de lui une bande de compagnons prêts à tout pour l'aider à reconquérir ses terres : Jehan, bien sûr, mais aussi Bertrand le tonnelier (Jean Gras), Martin le sabotier (Clément Michu), Pierre le troubadour (Bernard Rousselet), Judas le comédien (Fernand Bellan), Boucicault l’amnésique (Robert Bazil) et Isabelle (Céline Léger) qui deviendra sa femme à la fin de la série. Et comme il est très habile à l’utilisation de la fronde, on le surnommera désormais « Thierry la Fronde ».

Il s'ensuit une série d'aventures, d'abord localisées en Sologne, puis à l'échelle du royaume : Thierry devient (dès la fin de la première saison) un fidèle du dauphin Charles et du roi Jean le Bon et exécutera de nombreuses missions à leur service, luttant non seulement contre les Anglais, mais aussi contre Charles II de Navarre, Charles le Mauvais, ennemi du royaume de France.

Encore une série que nous n’aurions ratée pour rien au monde, mon frère et moi. Nous nous passionnions pour le combat de Thierry contre l’injustice et souhaitions de tout cœur sa victoire contre les ignobles ennemis qui ne reculaient devant aucun piège ni aucune trahison pour le prendre et le mettre à mort.

Nous avions bien dû fabriquer une fronde artisanale qui nous fut bien vite confisquée par nos parents toujours attentifs à ce que nous ne nous blessions pas.

Nous reprenions aussi en cœur la géniale musique du générique (de Jacques Loussier) - dont je me souviens encore - en faisant siffler au-dessus de nos têtes une fronde imaginaire !  

SANS FAMILLE Téléfilm (FR-1965)


Sans famille
est une des innombrables adaptations qui ont vu le jour du célèbre roman d'Hector Malot publié en 1880 et qui reste son oeuvre la plus connue. Si je parle de ce téléfilm réalisé par Yannick Andréi en 1965, (adaptation de Jean-Louis Roncoroni), c'est qu'il fait partie des "madeleines" de mon enfance. Lecteurs assidus de la mythique Bibliothèque verte, créée en 1923 par l'éditeur Hachette qui publiait alors tous les classiques destinés aux enfants, mon frère et moi, nous avions lu le livre d'Hector Malot et sans doute aussi beaucoup pleuré sur les tribulations de Rémi et des animaux, Joli-Coeur et Capi...Pour rien au monde nous n'aurions raté le téléfilm qui en avait été adapté et qui fut présenté en deux parties d’environ 60 minutes pour la première fois le jour de Noël 1965 (1ère partie) et le 1/1/1966 (pour la 2ème partie) dans la série Le Théâtre de la jeunesse. Cette série d'émissions de grande qualité étaient pilotées par Claude Santelli et avait pour ambition de présenter des dramatiques inspirées d'œuvres classiques de la littérature, à destination principale des enfants et des adolescents. 

Voir aussi : Rémi sans famille (film - 2018)

Distribution

·         Michel Vitold : Vitalis

·         Bernard Jeantet : Rémi

·         Andrée Tainsy : mère Barberin

·         Marcel Pérès : père Barberin

·         Blanchette Brunoy : Mme Milligan

·         Jacques Hilling : Garofoli

·         Jacky Catalayud : MattiaV

·         François Chaumette : Jeroboam Driscoll

vendredi 8 mars 2024

L'AFFAIRE JACOB BARBER série policière (USA - 2024)

 


L’affaire Jacob Barber (titre original : Defending Jacob) est une mini-série télévisée américaine en 8 épisodes de 45 minutes, créée par Mark Bomback et diffusée, depuis le 6 au 13 mars 2024 sur TF1 (ainsi qu’en libre visionnage sur MyTF1 (devenu récemment TF1+) Le film est l’adaptation d’un roman « Defending Jacob » écrit par William Landay.

Résumé

Andy Barber (Chris Evans) et sa femme Laurie (Michelle Dockery) vivent une vie tranquille à Newton, une ville paisible et bourgeoise du comté de Middlesex dans le Massachusetts. Andy est assistant du procureur alors que Laurie s'occupe d'une école pour enfants maltraités. Leur fils unique Jacob (Jaeden Martell), âgé de 14 ans, est scolarisé à Newton. Un jour, le corps de Ben Rifkin — un camarade de classe de Jacob — est retrouvé dans le parc menant au collège. L'enquête est confiée à Andy et à l'inspectrice Pam Duffy. Ils interrogent les élèves pour tenter d'en savoir plus mais ils n'ont aucune piste. Alors qu'un ancien délinquant sexuel est repéré en ville, des messages d'élèves sur Internet accusent Jacob, qui avait été vu avec un couteau peu avant le meurtre. Tout va s'accélérer quand une empreinte de Jacob est retrouvée sur le corps de Ben. Déchargé de l'affaire, Andy va tout faire pour innocenter son fils.

Mon opinion

Je regarde rarement les séries policières mais j’ai été tenté de regarder celle-là, surtout en raison de la présence de Chris Evans, découvert dans l’émouvant film de Mark Webb Mary et dans Captain America, the first Avenger.  

Je n’ai pas été déçu par les 3 premiers épisodes vus sur TF1 le 6 mars. J'ai vu toute la série et je n'ai pu décrocher jusqu'au dernier épisode à 2:00 H du matin ! Cela m'arrive rarement mais, là, j'étais scotché, et, bien qu'on puisse voir la série en replay, j'ai tenu bon jusqu'à la dernière imahe. Ne ratez pas cette série et regardez là jusqu'au bout, vous ne serez pas déçus par le "twist-ending" (retournement de situation) de la fin que je ne saurais vous spoiler ici. Remarquable jeu de tous les acteurs, à commencer par Chis Evans, à contre-emploi., et le jeune Jaeden Martell.     

   

jeudi 7 mars 2024

BELLE ET SEBASTIEN -Série TV (FR-1965)


Cette série TV (nous appelions cela un feuilleton, à l'époque) a marqué mon enfance, comme Zorro, Flipper le Dauphin ou Thierry la Fronde. A l'époque nous n'avions pas la télévision et nous allions les voir chez des amis de mes grands-parents puis chez des copains d'école ou de lycée. Nous ne rations aucun épisode.  

Belle et Sébastien était un feuilleton télévisé français en 13 épisodes de 26 minutes, en noir et blanc, écrit et réalisé par Cécile Aubry et diffusé à partir du 26 septembre 1965 sur la première chaîne de l'ORTF. Le feuilleton fut suivi par deux autres saisons : Sébastien parmi les hommes puis Sébastien et la Mary-Morgane. Programme marquant la télévision française de l'époque, il a été suivi d’adaptations en dessin animé (dont une au Japon) et de plusieurs films :

  • ·        Belle et Sébastien, réalisé en 2013 par Nicolas Vanier ;
  • ·     Belle et Sébastien : L'aventure continue, réalisé en 2014 (sorti en décembre 2015) par Christian Duguay ;
  • ·      Belle et Sébastien 3 : Le Dernier Chapitre, réalisé en 2018 par Clovis Cornillac.
  • ·     Belle et Sébastien : Nouvelle Génération, réalisé en 2021 (sorti en octobre 2022) par Pierre Coré.

Présentation

César, un vieux berger, recueille un nouveau-né dans un chalet lors d'une tempête de neige : sa mère est morte en lui donnant naissance. Il l'appelle Sébastien (car c'était le jour de la Saint Sébastien) et l'enfant grandit avec les deux petits-enfants de César, Jean et Angelina, eux aussi orphelins. Belle une femelle berger des Pyrénées, est née le même jour que Sébastien.

Six ans plus tard, Sébastien et Belle se rencontrent. Belle s'est échappée d'un chenil où elle était maltraitée. Alors qu'elle est pourchassée par les villageois, Sébastien lui sauve la vie et s'attache à cet animal sauvage. Ils deviennent inséparables.

Distribution

  • ·         Mehdi El Glaoui (fils de Cécile Aubry) : Sébastien
  • ·         Edmond Beauchamp : César
  • ·         Paloma Matta : Angelina
  • ·         Dominique Blondeau : Jean
  • ·         Jean-Michel Audin : Docteur Guillaume
  • ·         Maurice Poli : Norbert Legrand
  • ·         Pierre Massimi : le douanier Berg
  • ·         Albert Dagnant : le douanier Johannot
  • ·         René Blancard : le commissaire
  • ·         Géo Beuf : Moulin
  • ·         Jean Combal : le maire
  • ·         Maryse Christophe : Victorine
  • ·         Pierre Cavallo : Georges
  • ·         Hélène Dieudonné : Célestine
  • ·         Guy Di Rigo : le lieutenant de C.R.S. Bourges
  • ·         Michel Garnier : Sylvain
  • ·         Nane Germon : la patronne du café
  • ·         Paul Le Person : Fabrice

Bande originale

Belle, chanson du générique, est composée par Daniel White sur des paroles de Cécile Aubry. Tout le monde a pensé que l’enfant qui la chante était Mehdi mais celui-ci l’a toujours démenti et l’interprète de la chanson reste inconnu à ce jour et il n’est pas crédité au générique ni sur le disque qui en a été publié.  

 


mercredi 28 février 2024

DUNE - 2ème partie film de science-fiction de Denis VILLENEUVE ( USA-CA 2024)

 


Dune, deuxième partie est un film de science-fiction américano-canadien réalisé par Denis Villeneuve et sorti, avec plusieurs mois de retard, en février 2024. Il s'agit de la suite de Dune, première partie du même réalisateur, sorti en 2021.

Résumé

Ce deuxième film reprend très précisément là où le 1er s’était interrompu. Paul Atréides (Timothée Chalamet), soutenu par Stilgar (Javier Bardem) qui voit en lui un chef qui mènera les Fremen à la victoire alors que la plupart des guerriers sont contre lui, prépare sa revanche contre ceux qui ont détruit sa famille. Après avoir fait ses preuves au combat et chevauché un ver géant, Paul devient Usul et choisit, comme nom secret celui de Muad’Dib, la souris kangourou, un animal qui survit dans le désert.

Jessica (Rebecca Ferguson), ayant été forcée de boire l’« ’eau de vie » devient Révérende Mère. A son tour, Paul boit l’eau de vie qui aurait dû le tuer, et devient le Kwisatz Haderach. Reconnu comme leur chef par tous les Fremen, il prend leur tête et convoque l’empereur Shaddam IV Corinno (Christopher Walken) sur Dune, lance une attaque sur Arakeen, la capitale d’Harrakis. Ayant vaincu les Harkonnen et les Sardaukars de l’empereur, Paul défie Feyd-Rautha en duel et le tue. Il se proclame ensuite duc d’Arakis et, ayant obligé l’empereur à lui faire allégeance, il exige d’épouser sa fille, la princesse Irulan, rejetant de facto Chani (Zendaya), à laquelle il voue un amour sincère.

Le film se termine sur le départ de celle-ci, dépitée et la menace des grandes maisons qui refusent de reconnaître son leadership.

Mon opinion

Cela valait le coup d’attendre près de trois ans la sortie de ce film, plusieurs fois repoussée. Une réussite magistrale. Seuls, peut-être, ceux qui ne connaissent pas l’univers de Frank Herbert  seront un peu perdus mais on ne peut rien pour eux. Bien que le film soit un blockbuster, il reste sobre dans sa mise en scène et aucun des effets spéciaux n’est superflu comme c’est hélas trop souvent le cas dans ce genre de films. Seule la bande son (de Hans Zimmer), peut-être victime du son Atmos, est par moments un peu trop envahissante. Mais le film n’est pas que cela et laisse la place à de très belles scènes dans le désert (des paysages naturels des Emirats Arabes Unis) qui tranchent avec les décors glacés empruntés à un mausolée futuriste italien avec une connotation très mussolinienne pour les endroits où évoluent les Harkonnen et l’empereur qui évoquent tous les totalitarismes d’Hitler à Poutine. Mais là encore, si Timothée Chalamet, incarne à la perfection le héros torturé qui doute de lui-même et de sa mission, on regrettera qu’à part Charlotte Rampling que l'on reconnaîtrait entre toutes grâce à sa voix impérieuse et glaciale, Javier Bardem et Zendaya, qui a un peu plus de présence que dans le premier opus, les seconds rôles soient si falots et interchangeables. Même Austin Butler, trop lisse pour incarner le psychopathe Feyd-Rautha n’arrive pas à la cheville de Sting dans le Dune de David Lynch.